Pigeons et dragons.mp3 (880.61 Ko)
La série, composée de 30 épisodes de 3 à 4 minutes, est disponible depuis le 16 janvier 2017 sur Arte creative. Elle narre les tribulations de trois chevaliers bannis du royaume, Godefroy, Francis et Maurice, partant en quête et envoyant des pigeons pour rapporter leurs exploits, seul réseau social de l'époque (qui nous rappellera forcément Twitter). Première originalité de cette "heroic fantasy parodique" à l'humour souvent absurde: le parallèle avec notre besoin de "likes".
Nicolas Rendu, aussi connu sous le pseudo Udner, est l'homme à qui l'on doit cette courte série d'animation en stop-motion. Car oui, il s'agit bien d'une série de fantasy en stop-motion. Sur Arte! Un point de plus dans la section "originalité". Les personnages sont présentés sous formes de figurines immobiles (déplacées mais pas articulées) issues de "chara designs" du dessinateur Drangiag, alias Julien Brugeas, modélisés en 3D. Les figurines sont ensuite imprimées en 3D et peintes. Le côté fait-maison donne l'impression d'un "South Park" en 3D, le côté médiéval absurde faisant plus écho à "Kaamelott". Cette double filiation officieuse permet à la série de parler à tous, pour peu qu'on aime cet humour-là.
Dernière originalité du programme, son concept. Sous-titrée "La série dont vous faites les méchants", le programme de Nicolas Rendu se base en partie sur la participation des internautes dans la création des personnages et donc, dans une certaine mesure, de l'intrigue. "Pour l’écriture, on avait deux contraintes: Arte voulait que chaque épisode soit visible indépendamment du reste de la série, et il fallait qu’on arrive à ménager une place pour pouvoir intégrer les participations des internautes plus tard", explique Nicolas Rendu sur un tumblr dédié.
Ainsi, chaque épisode comporte un personnage imaginé par un internaute sélectionné qui subit le même processus de création que les autres personnages (dessin, modélisation, impression, peinture). Chose qui, au final, ajoute encore à l'absurdité de base, puisque la palette de personnages incongrus ne répond à aucune logique. Et c'est tant mieux!
Voici le premier teaser, réalisé lorsque le projet fut proposé à Arte, suite à un appel d'offre en juin 2013. L'esprit est déjà là, mais le concept participatif n'est pas encore présent, élaboré dans la foulée pour coller avec la volonté d'Arte de dénicher un programme court transmédia (web et télévision).
Nicolas Rendu, aussi connu sous le pseudo Udner, est l'homme à qui l'on doit cette courte série d'animation en stop-motion. Car oui, il s'agit bien d'une série de fantasy en stop-motion. Sur Arte! Un point de plus dans la section "originalité". Les personnages sont présentés sous formes de figurines immobiles (déplacées mais pas articulées) issues de "chara designs" du dessinateur Drangiag, alias Julien Brugeas, modélisés en 3D. Les figurines sont ensuite imprimées en 3D et peintes. Le côté fait-maison donne l'impression d'un "South Park" en 3D, le côté médiéval absurde faisant plus écho à "Kaamelott". Cette double filiation officieuse permet à la série de parler à tous, pour peu qu'on aime cet humour-là.
Dernière originalité du programme, son concept. Sous-titrée "La série dont vous faites les méchants", le programme de Nicolas Rendu se base en partie sur la participation des internautes dans la création des personnages et donc, dans une certaine mesure, de l'intrigue. "Pour l’écriture, on avait deux contraintes: Arte voulait que chaque épisode soit visible indépendamment du reste de la série, et il fallait qu’on arrive à ménager une place pour pouvoir intégrer les participations des internautes plus tard", explique Nicolas Rendu sur un tumblr dédié.
Ainsi, chaque épisode comporte un personnage imaginé par un internaute sélectionné qui subit le même processus de création que les autres personnages (dessin, modélisation, impression, peinture). Chose qui, au final, ajoute encore à l'absurdité de base, puisque la palette de personnages incongrus ne répond à aucune logique. Et c'est tant mieux!
Voici le premier teaser, réalisé lorsque le projet fut proposé à Arte, suite à un appel d'offre en juin 2013. L'esprit est déjà là, mais le concept participatif n'est pas encore présent, élaboré dans la foulée pour coller avec la volonté d'Arte de dénicher un programme court transmédia (web et télévision).