Mauricio Macri, dans la tourmente, en plein coeur du scandal des Panama papers. Photo (c) Nahuel Padrevecchi
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Les Panama Papers, qui depuis le 3 avril 2016 enflamment la presse et les réseaux sociaux, font particulièrement scandale en Argentine où le président lui même est mis en cause.
Selon ces fichiers, Mauricio Macri, son père Franco et également son frère Mariano apparaissent tous trois comme directeurs d'une société offshore, Fleg trading Ltd., basée aux Bahamas.
La société a été créée en 1998 pour être dissoute en janvier 2009, plus d'un an après l'élection de Mauricio Macri à la mairie de Buenos Aires. L'actuel président n'avait alors pas stipulé la société dans sa déclaration faite sous serment. Cette révélation a immédiatement provoqué une grande colère dans tout le pays.
Le lundi 4 avril 2016, Mauricio Macri s'est exprimé pour nier toute malversation. Il a ainsi affirmé que Fleg Trading Ltd avait été établie par son père "dans une opération juridique" et qu'il en avait été seulement un "directeur circonstanciel".
"C'était une société offshore destinée à investir au Brésil, un projet qui n'a finalement pas été achevé", a déclaré le président argentin. "Il n'y a rien d'étrange à ce sujet." Le père de Mauricio Macri a également affirmé que son fils n'avait perçu "aucune somme d'argent" pour occuper ce poste.
Néanmoins, le président fait face à d'autres interrogations concernant une société offshore, Kagemusha SA, également mise en place par Franco Macri, cette fois basée au Panama.
Comme les critiques ne s'apaisaient pas, le chef du Cabinet Marcos Peña a convoqué une conférence de presse le jour même. Il a déclaré que Mauricio Macri n'avait "pas de comptes ou d'actifs non déclarés".
Le 7 avril 2016, le procureur argentin Federico Delgado a émis une demande formelle d'ouverture d'enquête afin de déterminer si le président Mauricio Macri a violé la loi en ne déclarant pas son lien avec les deux sociétés offshore. Le magistrat entend éclaircir des détails du dossier pour savoir si l'homme politique a omis volontairement son implication dans les deux organisations, lors sa déclaration sous serment en tant que fonctionnaire public.
Frederico Delgado a également demandé une enquête portant sur les activités de ces sociétés afin de s'assurer de leur légalité.
Au lendemain de cette demande d’enquête, le président s'est exprimé à la télévision argentine "Je suis calme, j'ai respecté la loi, je n'ai rien à cacher" a t-il déclaré.
Ces révélations affaiblissent considérablement la position du nouveau président argentin dont les réformes économiques libérales créent déjà la controverse et qui, rappelons le, avait fait campagne contre la corruption et pour la transparence.
Selon ces fichiers, Mauricio Macri, son père Franco et également son frère Mariano apparaissent tous trois comme directeurs d'une société offshore, Fleg trading Ltd., basée aux Bahamas.
La société a été créée en 1998 pour être dissoute en janvier 2009, plus d'un an après l'élection de Mauricio Macri à la mairie de Buenos Aires. L'actuel président n'avait alors pas stipulé la société dans sa déclaration faite sous serment. Cette révélation a immédiatement provoqué une grande colère dans tout le pays.
Le lundi 4 avril 2016, Mauricio Macri s'est exprimé pour nier toute malversation. Il a ainsi affirmé que Fleg Trading Ltd avait été établie par son père "dans une opération juridique" et qu'il en avait été seulement un "directeur circonstanciel".
"C'était une société offshore destinée à investir au Brésil, un projet qui n'a finalement pas été achevé", a déclaré le président argentin. "Il n'y a rien d'étrange à ce sujet." Le père de Mauricio Macri a également affirmé que son fils n'avait perçu "aucune somme d'argent" pour occuper ce poste.
Néanmoins, le président fait face à d'autres interrogations concernant une société offshore, Kagemusha SA, également mise en place par Franco Macri, cette fois basée au Panama.
Comme les critiques ne s'apaisaient pas, le chef du Cabinet Marcos Peña a convoqué une conférence de presse le jour même. Il a déclaré que Mauricio Macri n'avait "pas de comptes ou d'actifs non déclarés".
Le 7 avril 2016, le procureur argentin Federico Delgado a émis une demande formelle d'ouverture d'enquête afin de déterminer si le président Mauricio Macri a violé la loi en ne déclarant pas son lien avec les deux sociétés offshore. Le magistrat entend éclaircir des détails du dossier pour savoir si l'homme politique a omis volontairement son implication dans les deux organisations, lors sa déclaration sous serment en tant que fonctionnaire public.
Frederico Delgado a également demandé une enquête portant sur les activités de ces sociétés afin de s'assurer de leur légalité.
Au lendemain de cette demande d’enquête, le président s'est exprimé à la télévision argentine "Je suis calme, j'ai respecté la loi, je n'ai rien à cacher" a t-il déclaré.
Ces révélations affaiblissent considérablement la position du nouveau président argentin dont les réformes économiques libérales créent déjà la controverse et qui, rappelons le, avait fait campagne contre la corruption et pour la transparence.