L'entrée du musée - Photo (c) Colette Dehalle
Cette ville de 50000 habitants qui a vu naître Jean-Honoré Fragonard le 5 avril 1732, le peintre des raffinements du XVIIIe siècle, vit toujours du parfum qui en est un lui aussi... même si les conditions de sa fabrication ont bien changé. Et c'est toute son histoire à la fois mystérieuse et fascinante que le musée nous livre et il le fait dans un cadre exceptionnel. Frédéric Jung a adjoint à la construction primitive l'hôtel de Pontevès mitoyen, construit comme de nombreux hôtels particuliers de la ville au XVIIIe siècle. Quelques années plus tard, il abritera le tribunal révolutionnaire et la guillotine fonctionnera dans le square du Clavecin. Puis, après la Révolution d'autres occupants habitent l'hôtel dont un négociant en huile d'olive. Pauline Borghèse sœur de Napoléon Ier y séjourna. C'est François Carnot, fils de Sadi Carnot président de la République de 1887 à 1894, qui créa les musées de Grasse en 1920, il y avait un vaste fonds de parfumerie, mais ce n'est vraiment qu'en 1980 que le musée de la parfumerie prend vie pour ouvrir en 1989.
Il se trouve dans une rue en pente fort animée, on franchit la cour d'honneur de l'hôtel et on entre dans une partie très moderne avec les caisses et des casiers-vestiaires à la pointe de la technologie. On commence donc à cheminer à travers les millénaires et les cinq continents, en suivant les indications, pour un parcours qui a été voulu chronologique, interactif et olfactif et se déroulant autour de trois thèmes, parfumer pour séduire, soigner et communiquer. A travers les larges baies, on peut apercevoir le magnifique paysage grassois.
Il est recommandé de faire un arrêt dans les jardins où sont cultivées toutes les plantes servant depuis l'aube de l'humanité à la fabrication des parfums. Des notices fort détaillées, complétées par des cartes, nous renseignent sur leur aire d'existence aussi bien que sur toutes leurs caractéristiques. Un circuit à pied ou en ascenseur nous conduit à travers les parties modernes ou anciennes de l'établissement. On peut voir au passage le rempart médiéval du XIVe siècle au milieu du musée.
Il se trouve dans une rue en pente fort animée, on franchit la cour d'honneur de l'hôtel et on entre dans une partie très moderne avec les caisses et des casiers-vestiaires à la pointe de la technologie. On commence donc à cheminer à travers les millénaires et les cinq continents, en suivant les indications, pour un parcours qui a été voulu chronologique, interactif et olfactif et se déroulant autour de trois thèmes, parfumer pour séduire, soigner et communiquer. A travers les larges baies, on peut apercevoir le magnifique paysage grassois.
Il est recommandé de faire un arrêt dans les jardins où sont cultivées toutes les plantes servant depuis l'aube de l'humanité à la fabrication des parfums. Des notices fort détaillées, complétées par des cartes, nous renseignent sur leur aire d'existence aussi bien que sur toutes leurs caractéristiques. Un circuit à pied ou en ascenseur nous conduit à travers les parties modernes ou anciennes de l'établissement. On peut voir au passage le rempart médiéval du XIVe siècle au milieu du musée.
Des pratiques qui ont résisté au temps
Quelque 3000 sur un fonds de 50000 objets sont exposés, des quantités de flacons, des brûle-parfums, des boîtes à fard de Grèce, de Rome, d'Égypte ou de Mésopotamie, en albâtre, céramique, verre. Ils laissent entendre quelle importance l'élégance, la beauté, le soin de l'apparence ont revêtu de tout temps. Le Moyen Age et les époques suivantes en étaient tout aussi soucieux. Ces objets sont pour la plupart artistiques mais d'autres plus quotidiens nous livrent des renseignements ethnographiques ou sociologiques. Ne pas hésiter à ouvrir certaines armoires qui recèlent encore d'autres trésors. Il faut s'attarder devant la vitrine qui renferme le nécessaire de voyage de Marie-Antoinette. Un coffret d'acajou et de cuir avec toute une gamme d'objets nécessaires pour notamment faire sa toilette, se soigner ou même prendre un repas léger. Au sous-sol alambics et autres récipients en cuivre contrastent avec les procédés modernes d'obtention du parfum qui nous sont révélés par de grands panneaux photographiques. A cet étage, on trouve aussi des rayons entiers de flacons collectionnés depuis le XIXe, certains avec des griffes célèbres qui existent parfois encore, tous avec des noms suscitant le fantasme, des formes et des matières évoquant le luxe. La visite se termine par la présentation d'un ensemble de produits contemporains de grande consommation, aussi bien alimentaires que cosmétiques ou de nettoyage qui montrent l'importance du parfum, quelle que soit l'origine de celui-ci. De nouvelles salles seront créées, une pour les expositions temporaires, une autre de 80 places pour des conférences, on a aussi prévu un café et des espaces pédagogiques pour les animations scolaires, des ateliers et un lieu d'accueil pour les enfants.
Les projets sont nombreux pour faire connaître et apprécier cet univers prestigieux de la parfumerie. A noter que l'entrée est gratuite jusqu'au 31 décembre.
Musée international de la parfumerie Place du Cours ou 2 bd du jeu de ballon 06130 Grasse 0497055800
Les projets sont nombreux pour faire connaître et apprécier cet univers prestigieux de la parfumerie. A noter que l'entrée est gratuite jusqu'au 31 décembre.
Musée international de la parfumerie Place du Cours ou 2 bd du jeu de ballon 06130 Grasse 0497055800