Cette jeune Rwandaise est docteur en médecine et est très appréciée
La Déclaration et le Programme d’action de Beijing (BPFA), la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF), la résolution 1325 du Conseil de sécurité relative aux femmes, à la paix et à la sécurité, et les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) constituent un dispositif si bien pensé et conçu, susceptible de réconcilier l’humanité avec lui-même et d’apporter une paix durable aux Hommes et aux nations.
Cette prise de conscience de l’intérêt et de la nécessité de l’égalité entre les sexes née en Occident a fait du chemin et depuis 1975, est devenue une réalité dans la conscience collective d’une grande partie de l’humanité. Qu’est ce qui a changé en Afrique où l’emprise des traditions qui considèrent la femme comme « un petit Homme » ou comme « à peut près un être humain » est encore très forte.
En Afrique, ces instruments ont été renforcés par plusieurs déclarations et documents régionaux, notamment la Déclaration solennelle de l’Union africaine sur l’égalité des hommes et des femmes et le Protocole sur les droits des femmes de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
La société africaine est fortement attachée aux traditions. C’est une société dans laquelle la tradition organise la vie sociale et les relations entre les hommes et les femmes ; une tradition qui confine la femme aux rôles secondaires.
Cependant de nombreux efforts ont été faits pour améliorer la vie et la perception de la femme et de sa contribution au développement dans les sociétés africaines.
Les chiffres publiés par les ministères de la Promotion de la Femme ou de la condition de la femme en Afrique bien que contestés par certaines agences de développement internationales montrent que le travail commence à peine et que des efforts plus importants s’imposent.
o La première leçon qui est tirée de l‘analyse de ces statistiques est que les politiques et stratégies de promotion de l’égalité entre les sexes en Afrique ont faiblement impliqué les hommes ;
o La deuxième leçon concerne les résultats par pays. Des pays comme le Rwanda ou encore à une moindre mesure l’Afrique du sud et le Cameroun ont obtenu des résultats encourageants alors que d’autres comme le Niger, l’Algérie, la Guinée Equatoriale, le Tchad, la RCA, n’ont pas eu de résultats significatifs ;
o La troisième leçon a trait à la différence des résultats selon que la femme réside en ville ou en zone rurale ;
En général, observe un peu partout une situation caractérisée par :
- Un taux d'analphabétisme plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Deux analphabètes sur trois sont de sexe féminin. Le pourcentage d'inscriptions scolaires des filles au niveau élémentaire reste faible et leur taux d'abandon des études avant le cycle secondaire demeure élevé. Ce faible niveau d’instruction limite la participation des femmes.
- Des grossesses répétées à des âges assez bas, les mariages précoces et forcés, la violence domestique ainsi que les cas encore trop importants de mutilations génitales (aucune disposition légale ne condamne l'excision).
- Des femmes sont de plus en plus à la tête des ménages, et surtout des ménages pauvres. La pauvreté touche plus les femmes que les hommes.
A titre d’exemples nous présenterons la condition de la femme dans trois pays africains ou des efforts notables ont été faits.
Au Rwanda comme partout d’ailleurs en Afrique, la femme joui d’un statut inférieure à celui de l’homme, ce qui lie son sort à celui de la famille. De nombreux efforts ont été faits et la condition de la femme a été sérieusement améliorée.
Les femmes qui concevaient hors du mariage étaient exilées sur l’île du Lac Kivu ; aujourd’hui cette pratique a disparu.
Les femmes mariées et les filles mères ne sont plus aujourd’hui exclues des établissements d’enseignement secondaire. Celles qui désirent préparer un doctorat ou un troisième cycle quelconque, ne sont plus obligées de passer des années dans l’assistanat.
Cette prise de conscience de l’intérêt et de la nécessité de l’égalité entre les sexes née en Occident a fait du chemin et depuis 1975, est devenue une réalité dans la conscience collective d’une grande partie de l’humanité. Qu’est ce qui a changé en Afrique où l’emprise des traditions qui considèrent la femme comme « un petit Homme » ou comme « à peut près un être humain » est encore très forte.
En Afrique, ces instruments ont été renforcés par plusieurs déclarations et documents régionaux, notamment la Déclaration solennelle de l’Union africaine sur l’égalité des hommes et des femmes et le Protocole sur les droits des femmes de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.
La société africaine est fortement attachée aux traditions. C’est une société dans laquelle la tradition organise la vie sociale et les relations entre les hommes et les femmes ; une tradition qui confine la femme aux rôles secondaires.
Cependant de nombreux efforts ont été faits pour améliorer la vie et la perception de la femme et de sa contribution au développement dans les sociétés africaines.
Les chiffres publiés par les ministères de la Promotion de la Femme ou de la condition de la femme en Afrique bien que contestés par certaines agences de développement internationales montrent que le travail commence à peine et que des efforts plus importants s’imposent.
o La première leçon qui est tirée de l‘analyse de ces statistiques est que les politiques et stratégies de promotion de l’égalité entre les sexes en Afrique ont faiblement impliqué les hommes ;
o La deuxième leçon concerne les résultats par pays. Des pays comme le Rwanda ou encore à une moindre mesure l’Afrique du sud et le Cameroun ont obtenu des résultats encourageants alors que d’autres comme le Niger, l’Algérie, la Guinée Equatoriale, le Tchad, la RCA, n’ont pas eu de résultats significatifs ;
o La troisième leçon a trait à la différence des résultats selon que la femme réside en ville ou en zone rurale ;
En général, observe un peu partout une situation caractérisée par :
- Un taux d'analphabétisme plus élevé chez les femmes que chez les hommes. Deux analphabètes sur trois sont de sexe féminin. Le pourcentage d'inscriptions scolaires des filles au niveau élémentaire reste faible et leur taux d'abandon des études avant le cycle secondaire demeure élevé. Ce faible niveau d’instruction limite la participation des femmes.
- Des grossesses répétées à des âges assez bas, les mariages précoces et forcés, la violence domestique ainsi que les cas encore trop importants de mutilations génitales (aucune disposition légale ne condamne l'excision).
- Des femmes sont de plus en plus à la tête des ménages, et surtout des ménages pauvres. La pauvreté touche plus les femmes que les hommes.
A titre d’exemples nous présenterons la condition de la femme dans trois pays africains ou des efforts notables ont été faits.
Au Rwanda comme partout d’ailleurs en Afrique, la femme joui d’un statut inférieure à celui de l’homme, ce qui lie son sort à celui de la famille. De nombreux efforts ont été faits et la condition de la femme a été sérieusement améliorée.
Les femmes qui concevaient hors du mariage étaient exilées sur l’île du Lac Kivu ; aujourd’hui cette pratique a disparu.
Les femmes mariées et les filles mères ne sont plus aujourd’hui exclues des établissements d’enseignement secondaire. Celles qui désirent préparer un doctorat ou un troisième cycle quelconque, ne sont plus obligées de passer des années dans l’assistanat.
Il faut aussi signaler que le Rwanda a le pourcentage de femmes au sénat le plus important du monde.
Seul point noir, l’interdiction de l’avortement. Au Rwanda, 59% de femmes qui avortent ont moins de 25 ans. Elles le font clandestinement, et pour la plupart dans des conditions d’hygiène qui laissent à désirer. Celles qui sont de bonnes familles quittent le pays pour l’Afrique du sud ou pour l’Europe où l’avortement n’est pas interdit.
Au Cameroun, la population est estimée en 2009 à 20 millions habitants, dont 51,5 % est constitué de femmes et 48,5 % d’hommes. La population rurale du Cameroun est estimée quant à elle à 65,2% avec 52% de femmes. Douala et Yaoundé concentrent 62% de la population urbaine du pays, et plus de 51% de cette population est constituée de femmes.
Les femmes sont plus nombreuses à être chefs de familles monoparentales (60,6%).
Aussi, 40,2% des Camerounais sont pauvres et cependant, plus de 51% des pauvres sont des femmes.
hommes, 10,7% de 1ers adjoints au maire femmes soit 36 pour 301 hommes, 23,7% de 2è adjoints au maire femmes soit 80 femmes pour 257 hommes, 15,7% de femmes 3è adjoint soit 11 femmes pour 59 hommes, 50% de femmes 4è adjoint soit 1 femme pour 1 homme. Le gouvernement du 8 décembre 2004, réaménagé le 22 septembre 2006 n’a pas touché aux acquis. Aujourd’hui seules 4 femmes sont des ministres et 2 autres secrétaires d’Etat. Dans les sociétés parapubliques 4 femmes sont des Directeurs Généraux, et 4 sont des Directeurs Généraux Adjoints.
En matière d’accès à la propriété, des résultats encourageants ont été enregistrés, 61,4% de chef de ménage féminin contre 63,5% des chefs de ménage masculin sont propriétaires, mais dans cette strate il faut distinguer seulement 12,3% de femmes et 9,7% d’hommes qui ont un titre foncier dont 53,8% d’hommes et 49,1% de femmes propriétaires sans titre foncier.
Selon une étude du cabinet AMP basé en Afrique du Sud, la condition moyenne des femmes sud-africaines s’est nettement améliorée au cours de la dernière décennie. L’amélioration la plus spectaculaire concerne les femmes noires.
De façon générale, les femmes sud-africaines se sont émancipées sur le plan économique depuis 1990. 40% d’entre elles travaillent désormais à l’extérieur du foyer, contre 34% il y a dix ans. Mieux même, elles sont désormais 28% à occuper des postes de direction contre 19% au début de la décennie. Elles représentent désormais près de la moitié des détenteurs de téléphones mobiles, et quatre investisseurs en bourse sur dix sont des femmes. Elles sont enfin 43% à posséder une voiture de moins de trois ans, contre 36% en 1990.
18% d’entre elles détiennent un diplôme, contre 8% seulement il y a dix ans. Enfin, le taux d’alphabétisation parmi les Sud-Africaines noires est passé de 33 à 37%. Ce chiffre peut sembler peu spectaculaire, mais il masque une progression en réalité décisive : alors que seules 0,2% des Noires percevaient un revenu mensuel de 2 000 rands (319,10 euros) ou plus en 1990, elles sont à présent 5% à toucher au moins cette somme.
Même si la condition des femmes a évolué dans certains pays africains, de nombreux maux continuent tels que la pauvreté, les maladies et les conflits armés d’infliger leurs blessures. La tâche qui attend les Africaines est considérable ; les difficultés sont énormes. Mais hommes et femmes doivent se lever contre l’injustice née de tradition et donner à la femme sa véritable place dans la société africaine.
Seul point noir, l’interdiction de l’avortement. Au Rwanda, 59% de femmes qui avortent ont moins de 25 ans. Elles le font clandestinement, et pour la plupart dans des conditions d’hygiène qui laissent à désirer. Celles qui sont de bonnes familles quittent le pays pour l’Afrique du sud ou pour l’Europe où l’avortement n’est pas interdit.
Au Cameroun, la population est estimée en 2009 à 20 millions habitants, dont 51,5 % est constitué de femmes et 48,5 % d’hommes. La population rurale du Cameroun est estimée quant à elle à 65,2% avec 52% de femmes. Douala et Yaoundé concentrent 62% de la population urbaine du pays, et plus de 51% de cette population est constituée de femmes.
Les femmes sont plus nombreuses à être chefs de familles monoparentales (60,6%).
Aussi, 40,2% des Camerounais sont pauvres et cependant, plus de 51% des pauvres sont des femmes.
hommes, 10,7% de 1ers adjoints au maire femmes soit 36 pour 301 hommes, 23,7% de 2è adjoints au maire femmes soit 80 femmes pour 257 hommes, 15,7% de femmes 3è adjoint soit 11 femmes pour 59 hommes, 50% de femmes 4è adjoint soit 1 femme pour 1 homme. Le gouvernement du 8 décembre 2004, réaménagé le 22 septembre 2006 n’a pas touché aux acquis. Aujourd’hui seules 4 femmes sont des ministres et 2 autres secrétaires d’Etat. Dans les sociétés parapubliques 4 femmes sont des Directeurs Généraux, et 4 sont des Directeurs Généraux Adjoints.
En matière d’accès à la propriété, des résultats encourageants ont été enregistrés, 61,4% de chef de ménage féminin contre 63,5% des chefs de ménage masculin sont propriétaires, mais dans cette strate il faut distinguer seulement 12,3% de femmes et 9,7% d’hommes qui ont un titre foncier dont 53,8% d’hommes et 49,1% de femmes propriétaires sans titre foncier.
Selon une étude du cabinet AMP basé en Afrique du Sud, la condition moyenne des femmes sud-africaines s’est nettement améliorée au cours de la dernière décennie. L’amélioration la plus spectaculaire concerne les femmes noires.
De façon générale, les femmes sud-africaines se sont émancipées sur le plan économique depuis 1990. 40% d’entre elles travaillent désormais à l’extérieur du foyer, contre 34% il y a dix ans. Mieux même, elles sont désormais 28% à occuper des postes de direction contre 19% au début de la décennie. Elles représentent désormais près de la moitié des détenteurs de téléphones mobiles, et quatre investisseurs en bourse sur dix sont des femmes. Elles sont enfin 43% à posséder une voiture de moins de trois ans, contre 36% en 1990.
18% d’entre elles détiennent un diplôme, contre 8% seulement il y a dix ans. Enfin, le taux d’alphabétisation parmi les Sud-Africaines noires est passé de 33 à 37%. Ce chiffre peut sembler peu spectaculaire, mais il masque une progression en réalité décisive : alors que seules 0,2% des Noires percevaient un revenu mensuel de 2 000 rands (319,10 euros) ou plus en 1990, elles sont à présent 5% à toucher au moins cette somme.
Même si la condition des femmes a évolué dans certains pays africains, de nombreux maux continuent tels que la pauvreté, les maladies et les conflits armés d’infliger leurs blessures. La tâche qui attend les Africaines est considérable ; les difficultés sont énormes. Mais hommes et femmes doivent se lever contre l’injustice née de tradition et donner à la femme sa véritable place dans la société africaine.