A: indicateur lumineux de fonctionnement; B: batterie et circuits intégrés; C: atomiseur et élément de chauffe; D: cartouche et embout. Photo (c) Horsten
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Dans le même temps, on nous flanque à la figure de nouvelles méthodes, les unes plus chères que les autres, afin d'arriver au résultat escompté par les anti-tabac. Bien loin de contester l'aspect négatif de cette plante, nous nous interrogeons sur le bien fondé des alternatives à la cigarette.
Partant du principe que le tabac, en général, et la cigarette, en particulier, nuit fortement à votre santé et à celle d'autrui... nous n'allons pas nous étendre sur ce fait, mais alors que les instances dirigeantes prennent les mesures adéquates, c'est à dire interdire purement et simplement la vente de cette substance, avec toutes les conséquences que cela implique. Dès lors, les non-fumeurs vont rapidement voir leur pouvoir d'achat diminuer, puisqu'il faudra bien trouver des palliatifs aux recettes perdues, par les taxes sur la cigarette. Voilà le nœud de l'histoire. Alors, les inventeurs tentent de trouver des formes de "nicotine" empêchant tous recours au tabac. Il y en a de tous les goûts, et surtout de tous les prix. Voici quelques années on trouva sur le marché des patches, des gommes à mâcher et aussi des inhalateurs. Ces produits à base de "nicorette", nom commercial d'un substitut nicotinique, devaient faciliter le sevrage après l'arrêt du tabac. Nous écrivons bien, après l'arrêt du tabac, donc inutile de se gaver de nicorette, tout en fumant sa clope... Cas vécu, encore à l'heure actuelle par une de nos connaissances. De là des ennuis, puisque ces produits agissent en injectant leur substance active, la nicotine, dans la circulation sanguine.
Partant du principe que le tabac, en général, et la cigarette, en particulier, nuit fortement à votre santé et à celle d'autrui... nous n'allons pas nous étendre sur ce fait, mais alors que les instances dirigeantes prennent les mesures adéquates, c'est à dire interdire purement et simplement la vente de cette substance, avec toutes les conséquences que cela implique. Dès lors, les non-fumeurs vont rapidement voir leur pouvoir d'achat diminuer, puisqu'il faudra bien trouver des palliatifs aux recettes perdues, par les taxes sur la cigarette. Voilà le nœud de l'histoire. Alors, les inventeurs tentent de trouver des formes de "nicotine" empêchant tous recours au tabac. Il y en a de tous les goûts, et surtout de tous les prix. Voici quelques années on trouva sur le marché des patches, des gommes à mâcher et aussi des inhalateurs. Ces produits à base de "nicorette", nom commercial d'un substitut nicotinique, devaient faciliter le sevrage après l'arrêt du tabac. Nous écrivons bien, après l'arrêt du tabac, donc inutile de se gaver de nicorette, tout en fumant sa clope... Cas vécu, encore à l'heure actuelle par une de nos connaissances. De là des ennuis, puisque ces produits agissent en injectant leur substance active, la nicotine, dans la circulation sanguine.
Tous ces produits deviennent très rentables pour les fabricants, mais se voient dépassés par ce qu'on appelle maintenant la "e-cigarette" ou cigarette électronique. On arrête pas le progrès! En fait, il s'agit d'un système électronique, ou électromécanique, générant un aérosol produisant de la vapeur, qui peut être aromatisée (café, fraise ou coca-cola...) et contenir ou non de la nicotine. Il faut préciser que la fumée (ou vapeur) produite n'a pas l'odeur du tabac. Mais certaines études démontrent que la substance, présentée comme une alternative moins nocive au tabac, contient toutefois des particules cancérigènes et toxiques. D'où un usage controversé. De là à en faire un nouveau cheval de bataille, il n'y avait qu'un pas, que les "anti" franchirent d'un bond.
En Europe, la vente de la e-cigarette se faisait, jusqu'en 2011, uniquement sur internet. Depuis, des magasins spécialisés s'ouvrirent, et on peut en acquérir à souhait, moyennant une coquette somme d'€. En Belgique, début de cette année, l'AFMPS (l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé) et le SPF Santé publique conseillent l'interdiction de la vente de ce produit, sous prétexte des dangers du surdosage de la nicotine, et l'absence de contrôle de la qualité de production. C'est ainsi que des propositions de lois fusent pour interdire la e-cigarette, au même titre que son aînée, dans les lieux publics. Depuis 2012, il est déjà interdit d'utiliser la cigarette électronique dans les lieux où il est interdit de fumer (cafés, restaurants). En France, pour ce qui est des lieux publics, cela est déjà pratiquement d'actualité, tout comme sa publicité et la vente au moins de 18 ans est également interdite.
Pourtant, des voix s'élèvent contre cette interdiction, de par le caractère "non-scientifique" des études sur les nuisances, ou incitation à "vapoter" pour les jeunes, ce qui est la base de la proposition de la Ministre de la Santé MarisoL Tourraine, voulant l'exclusion de la e-cigarette dans les lieux publics.
En Europe, la vente de la e-cigarette se faisait, jusqu'en 2011, uniquement sur internet. Depuis, des magasins spécialisés s'ouvrirent, et on peut en acquérir à souhait, moyennant une coquette somme d'€. En Belgique, début de cette année, l'AFMPS (l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé) et le SPF Santé publique conseillent l'interdiction de la vente de ce produit, sous prétexte des dangers du surdosage de la nicotine, et l'absence de contrôle de la qualité de production. C'est ainsi que des propositions de lois fusent pour interdire la e-cigarette, au même titre que son aînée, dans les lieux publics. Depuis 2012, il est déjà interdit d'utiliser la cigarette électronique dans les lieux où il est interdit de fumer (cafés, restaurants). En France, pour ce qui est des lieux publics, cela est déjà pratiquement d'actualité, tout comme sa publicité et la vente au moins de 18 ans est également interdite.
Pourtant, des voix s'élèvent contre cette interdiction, de par le caractère "non-scientifique" des études sur les nuisances, ou incitation à "vapoter" pour les jeunes, ce qui est la base de la proposition de la Ministre de la Santé MarisoL Tourraine, voulant l'exclusion de la e-cigarette dans les lieux publics.
Sur le même sujet, lire notre article La cigarette interdite à domicile?, mais aussi La cigarette électronique du 8 février 2010.