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Cette passation de pouvoir -si on peut parler de cela, du côté de Laeken- s'effectuera donc ce jour, le 21 juillet date de la fête nationale. Un Roi nous quitte, un autre arrive. Bien beau tout cela, dans le genre continuité. Mais voilà, cette succession pose problème. Non pas que la plupart des Belges soit contre ce passage de flambeau, non, mais une partie (importante) estime ne pas se reconnaître dans la capacité de régner du nouveau souverain.
En fait, tout ceci relève de cette "petite" guerre linguistique qui ronge le pays depuis des années, et comme le présent gouvernement put trouver, l'an dernier, un accord sur le statut de BHV (Bruxelles-Halle-Vilvorde, triangle de communes dites à "facilités" pour tout ce qui est de l'application des langues...), il fallait bien trouver un autre sujet de discorde pour les partisans de la séparation du royaume. Il faut savoir que la Belgique se divise "naturellement" en deux grandes régions. L'une au nord, où l'on parle le Néerlandais, l'autre au sud, où les habitants s'expriment en Français. Une grande partie de la population estime pouvoir vivre ensemble, mais d'autres voix s'élèvent pour demander l'explosion du pays, en se sens que la Flandre voudrait devenir indépendante, tandis que la Wallonie aimerait se voir rattacher à la France. Précisons qu'il s'agit d'intentions d'une minorité d’extrémistes dans un sens comme dans l'autre. Toutefois, plus on avance, et plus à chaque élections cette tendance, surtout au nord du pays, se marque.
En fait, tout ceci relève de cette "petite" guerre linguistique qui ronge le pays depuis des années, et comme le présent gouvernement put trouver, l'an dernier, un accord sur le statut de BHV (Bruxelles-Halle-Vilvorde, triangle de communes dites à "facilités" pour tout ce qui est de l'application des langues...), il fallait bien trouver un autre sujet de discorde pour les partisans de la séparation du royaume. Il faut savoir que la Belgique se divise "naturellement" en deux grandes régions. L'une au nord, où l'on parle le Néerlandais, l'autre au sud, où les habitants s'expriment en Français. Une grande partie de la population estime pouvoir vivre ensemble, mais d'autres voix s'élèvent pour demander l'explosion du pays, en se sens que la Flandre voudrait devenir indépendante, tandis que la Wallonie aimerait se voir rattacher à la France. Précisons qu'il s'agit d'intentions d'une minorité d’extrémistes dans un sens comme dans l'autre. Toutefois, plus on avance, et plus à chaque élections cette tendance, surtout au nord du pays, se marque.
Donc, voici le moment que choisi Albert II pour tirer sa révérence. Jour de fête nationale, et nous aura alors deux rois, Albert II et Philippe, mais aussi trois reines, Fabiola (l'épouse de feu Baudouin, décédé en 1993), Paola (l'épouse d'Albert II) et Mathilde, la nouvelle reine qui, pour une fois, ne nous vient pas de l'étranger. En effet, de son vrai nom, Mathilde Marie Christine Ghislaine d’Udekem d’Acoz, née le 20 janvier 1973, et la fille du comte Patrick d'Udekem d'Acoz,. Elle passe son enfance dans la province du Luxembourg, et fit des études de logopédie et de psychologie. Ne doutons pas que son sourire vienne remettre un peu d'unité parmi les sujets de ces niveaux monarques.
A moment exceptionnel, moyen exceptionnels. Pour cette fête nationale, Bruxelles sera prise d'assaut par des centaines de milliers de personnes. Il va falloir gérer tout ceci, dans la durée puisque depuis huit heure ce matin, les festivités débutèrent, pour se prolonger tard ce soir, avec en terme de conclusion un feu d'artifices géant.
Espérons, toutefois, qu'en ce jour le seul leitmotiv de tout un peuple sera: Unité.