Nigeria.mp3 (182.25 Ko)
Ce rapport, intitulé "At the mercy of the government", estime que les résidents de Badia-Est dont le logement a été démoli par des bulldozers le 23 février 2013 n'ont pas été suffisamment indemnisés par le gouvernement pour les pertes subies, et que la Banque mondiale a soutenu à tort un processus d'indemnisation qui n'est pas conforme aux normes internationales en matière de droits humains ni à sa propre politique.
Le 23 février 2013, des milliers de résidents de Badia-Est, dans l'État de Lagos, se sont retrouvés sans domicile lorsque les autorités de l'État, soutenues par la police, ont démoli logements et commerces dans cette zone.
À Badia-Est, aucune des garanties juridiques et de procédure prévues par le droit et les normes internationaux relatifs aux droits humains en ce qui concerne les expulsions n'a été observée. Il n'y a pas eu de véritable consultation auprès des personnes affectées afin de trouver des solutions permettant d'éviter les expulsions. Le gouvernement a manqué à son devoir consistant à donner un délai acceptable avant toute expulsion, à proposer des recours en justice, et à offrir des solutions de relogement à toutes les personnes qui ne sont pas en mesure de subvenir à leurs besoins ou une indemnisation pour les pertes subies. Les démolitions à Badia-Est constituent une expulsion forcée, ce qui porte atteinte au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) auquel le Nigeria est partie.
"Il est scandaleux que cette population, laissée dans le dénuement par les agissements du gouvernement de l'État de Lagos, se voie privée d'un recours effectif par ce même gouvernement, et que la Banque mondiale ait été complice de ces actes. La démolition de centaines de maisons et de commerces a détruit des moyens de subsistance et fait des milliers de sans-abri. Le fait qu'aucun recours effectif ne leur ait été fourni par la suite n'a fait qu'aggraver la situation des victimes, en les enfonçant encore plus profondément dans la pauvreté", a déclaré Audrey Gaughran, directrice du programme Thématiques mondiales à Amnesty International.
« . »
Le 23 février 2013, des milliers de résidents de Badia-Est, dans l'État de Lagos, se sont retrouvés sans domicile lorsque les autorités de l'État, soutenues par la police, ont démoli logements et commerces dans cette zone.
À Badia-Est, aucune des garanties juridiques et de procédure prévues par le droit et les normes internationaux relatifs aux droits humains en ce qui concerne les expulsions n'a été observée. Il n'y a pas eu de véritable consultation auprès des personnes affectées afin de trouver des solutions permettant d'éviter les expulsions. Le gouvernement a manqué à son devoir consistant à donner un délai acceptable avant toute expulsion, à proposer des recours en justice, et à offrir des solutions de relogement à toutes les personnes qui ne sont pas en mesure de subvenir à leurs besoins ou une indemnisation pour les pertes subies. Les démolitions à Badia-Est constituent une expulsion forcée, ce qui porte atteinte au Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC) auquel le Nigeria est partie.
"Il est scandaleux que cette population, laissée dans le dénuement par les agissements du gouvernement de l'État de Lagos, se voie privée d'un recours effectif par ce même gouvernement, et que la Banque mondiale ait été complice de ces actes. La démolition de centaines de maisons et de commerces a détruit des moyens de subsistance et fait des milliers de sans-abri. Le fait qu'aucun recours effectif ne leur ait été fourni par la suite n'a fait qu'aggraver la situation des victimes, en les enfonçant encore plus profondément dans la pauvreté", a déclaré Audrey Gaughran, directrice du programme Thématiques mondiales à Amnesty International.
« . »