Photo (c) UN
Gouvernements, employeurs et travailleurs étaient réunis pour la Conférence annuelle de l'Organisation internationale du Travail et ont adopté ce 17 juin la première norme internationale du travail sur le VIH/Sida, spécialement consacrée à cette maladie dans le monde du travail.
Après deux années de débats intenses et constructifs, la norme a été adoptée par 439 voix pour, 4 voix contre et 11 abstentions par les délégués à la Conférence internationale du Travail. C'est le premier instrument juridique approuvé au niveau international qui soit destiné à renforcer la contribution du monde du travail à l'accès universel à la prévention, au traitement et au soutien et à la prise en charge du VIH/Sida.
Elle contient des dispositions relatives à des programmes de prévention et des mesures anti-discriminatoires dans les entreprises. Elle met aussi l'accent sur l'importance de l'emploi et des revenus les personnes vivant avec le VIH/Sida, en particulier pour le suivi des traitements.
La Conférence a également adopté une résolution sur la promotion et l'application de cette nouvelle norme, qui invite le Conseil d'administration du BIT à allouer davantage de ressources à son entrée en vigueur. Cette résolution demande aussi un Plan d'action global pour amplifier l'application de la nouvelle norme et des rapports réguliers des États Membres sur sa mise en œuvre.
"Avec ce nouvel instrument des droits de l'homme, nous pouvons utiliser la force du monde du travail et optimiser les interventions en milieu de travail pour vraiment améliorer l'accès à la prévention, au traitement, au soutien et à la prise en charge du VIH. Nous ne pouvons pas le faire seuls mais cette norme va, je le crois, apporter une contribution majeure pour concrétiser le rêve d'une génération libérée du sida", a déclaré la Directrice du Programme de l'OIT sur le VIH/Sida, le Dr Sophia Kisting.
"Nous disposons d'un instrument qui devrait être une source de fierté pour l'OIT et ses mandants. Mais nous n'avons pas de temps à perdre. Nous devons aller de l'avant et promouvoir la norme. L'engagement de ceux qui lui ont donné naissance - les gouvernements, les employeurs et les travailleurs - sera crucial pour le développement de politiques nationales en milieu de travail ancrées dans les droits de l'homme et orientées vers le dépassement des discriminations", s'est félicité pour sa part la président des débats au sein de la Commission sur le VIH/Sida, Thembi Nene-Shezi.
La nouvelle norme prend la forme d'une recommandation. Au contraire d'une convention, elle ne nécessite aucune ratification mais est néanmoins communiquée aux Parlements nationaux qui doivent discuter de sa mise en œuvre via une nouvelle législation ou des politiques publiques.
"Ce ne sera pas seulement un instrument utile pour orienter l';action de l'OIT et de ses mandants mais elle améliorera également la coordination au sein de la communauté internationale des personnes séropositives et malades du sida. Grâce à des dispositions claires sur la prévention et la protection sociale, la recommandation va renforcer le travail de l'OIT au service des dix domaines prioritaires définis par l'ONUSIDA", a ajouté le Dr Kisting.
Écoutez en podcast audio ci-dessous Josée Laporte, Spécialiste des opérations au Programme d'éducation du BIT sur le VIH/SIDA et le monde du travail. Propos recueillis par Alpha Diallo
Après deux années de débats intenses et constructifs, la norme a été adoptée par 439 voix pour, 4 voix contre et 11 abstentions par les délégués à la Conférence internationale du Travail. C'est le premier instrument juridique approuvé au niveau international qui soit destiné à renforcer la contribution du monde du travail à l'accès universel à la prévention, au traitement et au soutien et à la prise en charge du VIH/Sida.
Elle contient des dispositions relatives à des programmes de prévention et des mesures anti-discriminatoires dans les entreprises. Elle met aussi l'accent sur l'importance de l'emploi et des revenus les personnes vivant avec le VIH/Sida, en particulier pour le suivi des traitements.
La Conférence a également adopté une résolution sur la promotion et l'application de cette nouvelle norme, qui invite le Conseil d'administration du BIT à allouer davantage de ressources à son entrée en vigueur. Cette résolution demande aussi un Plan d'action global pour amplifier l'application de la nouvelle norme et des rapports réguliers des États Membres sur sa mise en œuvre.
"Avec ce nouvel instrument des droits de l'homme, nous pouvons utiliser la force du monde du travail et optimiser les interventions en milieu de travail pour vraiment améliorer l'accès à la prévention, au traitement, au soutien et à la prise en charge du VIH. Nous ne pouvons pas le faire seuls mais cette norme va, je le crois, apporter une contribution majeure pour concrétiser le rêve d'une génération libérée du sida", a déclaré la Directrice du Programme de l'OIT sur le VIH/Sida, le Dr Sophia Kisting.
"Nous disposons d'un instrument qui devrait être une source de fierté pour l'OIT et ses mandants. Mais nous n'avons pas de temps à perdre. Nous devons aller de l'avant et promouvoir la norme. L'engagement de ceux qui lui ont donné naissance - les gouvernements, les employeurs et les travailleurs - sera crucial pour le développement de politiques nationales en milieu de travail ancrées dans les droits de l'homme et orientées vers le dépassement des discriminations", s'est félicité pour sa part la président des débats au sein de la Commission sur le VIH/Sida, Thembi Nene-Shezi.
La nouvelle norme prend la forme d'une recommandation. Au contraire d'une convention, elle ne nécessite aucune ratification mais est néanmoins communiquée aux Parlements nationaux qui doivent discuter de sa mise en œuvre via une nouvelle législation ou des politiques publiques.
"Ce ne sera pas seulement un instrument utile pour orienter l';action de l'OIT et de ses mandants mais elle améliorera également la coordination au sein de la communauté internationale des personnes séropositives et malades du sida. Grâce à des dispositions claires sur la prévention et la protection sociale, la recommandation va renforcer le travail de l'OIT au service des dix domaines prioritaires définis par l'ONUSIDA", a ajouté le Dr Kisting.
Écoutez en podcast audio ci-dessous Josée Laporte, Spécialiste des opérations au Programme d'éducation du BIT sur le VIH/SIDA et le monde du travail. Propos recueillis par Alpha Diallo