"Au moins 400 autres prisonniers politiques sont toujours derrière les barreaux. Même s'ils sont accusés de s'être livrés à la violence ou d'avoir prôné son usage, il convient de les inculper d'une infraction reconnue au plan international et de les juger dans le cadre d'un procès équitable. Dans le cas contraire, ils doivent être remis en liberté. Amnesty International salue les récentes libérations, mais exhorte les autorités du Myanmar à relâcher tous les prisonniers d'opinion, incarcérés uniquement pour avoir exprimé sans violence leurs opinions", a indiqué Benjamin Zawacki d'Amnesty International.
Parmi les 80 prisonniers remis en liberté pour "raisons humanitaires" figuraient trois membres de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le principal parti d'opposition au Myanmar; la plupart étaient toutefois affiliés au Front démocratique des étudiants de Birmanie (ABSDF), groupe armé d'étudiants constitué au lendemain des violences politiques de 1988. Les condamnations que purgeaient les prisonniers libérés allaient de trois ans à la détention à perpétuité.
Selon certaines informations, les anciens détenus pourraient toutefois voir leurs sentences rétablies, car ils ont bénéficié d'une libération conditionnelle, aux termes des dispositions du Code pénal du Myanmar.
D'après "The New Light of Myanmar", journal officiel du gouvernement, 46 citoyens birmans ont été relâchés "en vue d'assurer la stabilité de l'État et de favoriser la paix éternelle" et la "réconciliation nationale".
"Avec l'aide de l'ONU, le gouvernement doit désormais mettre sur pied un mécanisme chargé de réexaminer les dossiers de tous les prisonniers, afin d'identifier la véritable raison de leur arrestation. Étant donné qu'il y a de toute évidence des prisonniers politiques au Myanmar dont le nom n'a été porté dans aucun registre, particulièrement dans les régions où vivent des minorités ethniques, ce processus de révision se doit d'aller bien au-delà de la plus longue des listes existantes", a préconisé Benjamin Zawacki.
Khun Kawriov, militant politique karenni condamné à une lourde peine de prison en raison de ses activités pacifiques en 2008, compte parmi les prisonniers libérés. Il avait été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements durant son interrogatoire et transféré dans une prison éloignée de son domicile, au détriment de la possibilité pour sa famille de lui rendre visite.
Parmi les 80 prisonniers remis en liberté pour "raisons humanitaires" figuraient trois membres de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD), le principal parti d'opposition au Myanmar; la plupart étaient toutefois affiliés au Front démocratique des étudiants de Birmanie (ABSDF), groupe armé d'étudiants constitué au lendemain des violences politiques de 1988. Les condamnations que purgeaient les prisonniers libérés allaient de trois ans à la détention à perpétuité.
Selon certaines informations, les anciens détenus pourraient toutefois voir leurs sentences rétablies, car ils ont bénéficié d'une libération conditionnelle, aux termes des dispositions du Code pénal du Myanmar.
D'après "The New Light of Myanmar", journal officiel du gouvernement, 46 citoyens birmans ont été relâchés "en vue d'assurer la stabilité de l'État et de favoriser la paix éternelle" et la "réconciliation nationale".
"Avec l'aide de l'ONU, le gouvernement doit désormais mettre sur pied un mécanisme chargé de réexaminer les dossiers de tous les prisonniers, afin d'identifier la véritable raison de leur arrestation. Étant donné qu'il y a de toute évidence des prisonniers politiques au Myanmar dont le nom n'a été porté dans aucun registre, particulièrement dans les régions où vivent des minorités ethniques, ce processus de révision se doit d'aller bien au-delà de la plus longue des listes existantes", a préconisé Benjamin Zawacki.
Khun Kawriov, militant politique karenni condamné à une lourde peine de prison en raison de ses activités pacifiques en 2008, compte parmi les prisonniers libérés. Il avait été soumis à des actes de torture et autres mauvais traitements durant son interrogatoire et transféré dans une prison éloignée de son domicile, au détriment de la possibilité pour sa famille de lui rendre visite.
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