Le premier « évènement » fût l’assassinat dramatique de la vedette libanaise Suzanne Tamim, découverte dans son appartement, à Dubaï, poignardée et décapitée. Les versions de ce meurtre n’ont pas manqué de noircir les colonnes des journaux depuis le 28 juillet dernier.
Suzanne Tamim, 31ans, était une chanteuse et actrice libanaise, devenue célèbre dans le Monde arabe après avoir été lauréate du grand prix de l’émission libanaise « Studio el fan » en 1996. Mais sa carrière fût éclipsée par des scandales émaillant une vie privée embrouillée. Déjà à 30 ans, deux expériences de mariages et divorces en plus de nombreuses rumeurs de relations privées avec des hommes politiques, des émirs du golf, des hommes d’affaires et autres. Suzanne Tamim fût alors plus connue dans les journaux qui publient les derniers scandales que comme chanteuse.
L’enquête qui commença à Dubaï, n’a pas tardé de dévoiler le premier inculpé égyptien « Mohsen Al-SOKARI » qui avait acheté avec sa carte crédit le couteau utilisé durant l’assassinat. Cet ex-agent de police dévoila à son tour l’implication du magnat, Hicham Talaat Moustafa, le PDG d’une énorme entreprise de bâtiment et d’immobilier et un pilier du Parti National Démocrate, qui a payé deux millions de dollars pour le meurtre de la chanteuse.
Cette affaire laissera effectivement quelques traces dans l’histoire de l’Egypte actuelle, mettant en scène les liens entre des personnages des mondes de la politique, des affaires et de la mafia. Dans cette affaire, la trame de ces liens semble bien les rendre indissociables. Le procès s'est ouvert au Caire le 19 octobre dernier au tribunal ‘’ Sud du Caire’’.
Suzanne Tamim, 31ans, était une chanteuse et actrice libanaise, devenue célèbre dans le Monde arabe après avoir été lauréate du grand prix de l’émission libanaise « Studio el fan » en 1996. Mais sa carrière fût éclipsée par des scandales émaillant une vie privée embrouillée. Déjà à 30 ans, deux expériences de mariages et divorces en plus de nombreuses rumeurs de relations privées avec des hommes politiques, des émirs du golf, des hommes d’affaires et autres. Suzanne Tamim fût alors plus connue dans les journaux qui publient les derniers scandales que comme chanteuse.
L’enquête qui commença à Dubaï, n’a pas tardé de dévoiler le premier inculpé égyptien « Mohsen Al-SOKARI » qui avait acheté avec sa carte crédit le couteau utilisé durant l’assassinat. Cet ex-agent de police dévoila à son tour l’implication du magnat, Hicham Talaat Moustafa, le PDG d’une énorme entreprise de bâtiment et d’immobilier et un pilier du Parti National Démocrate, qui a payé deux millions de dollars pour le meurtre de la chanteuse.
Cette affaire laissera effectivement quelques traces dans l’histoire de l’Egypte actuelle, mettant en scène les liens entre des personnages des mondes de la politique, des affaires et de la mafia. Dans cette affaire, la trame de ces liens semble bien les rendre indissociables. Le procès s'est ouvert au Caire le 19 octobre dernier au tribunal ‘’ Sud du Caire’’.
Le deuxième « évènement » fut le sinistre effondrement de gros blocs de pierre du mont Moqattam sur le bidonville de Doweiqua. Quelques centaines de morts est le résultat de cet éboulement tragique qui a saccagé une zone « informelle » et met au grand jour non seulement le drame quotidien des déshérités, mais aussi la carence et la corruption du côté des autorités responsables.
L’Egypte demeura-t-elle toujours le pays de tous les prodiges et de toutes les contradictions ? Les dizaines de millions de dollars qu’a dépensé M. Hicham Talaat Moustafa, selon la presse égyptienne, au cours de sa relation intime avec Suzanne Tamim et ensuite après la fuite de celle-ci à Londres puis à Dubaï, peut-on imaginer ce que ces sommes pourraient sans doute sauver, non seulement le bidonville de Doweiqua mais encore quelques autres quartiers de pauvres qui vivent dans la même précarité.
L’Egypte demeura-t-elle toujours le pays de tous les prodiges et de toutes les contradictions ? Les dizaines de millions de dollars qu’a dépensé M. Hicham Talaat Moustafa, selon la presse égyptienne, au cours de sa relation intime avec Suzanne Tamim et ensuite après la fuite de celle-ci à Londres puis à Dubaï, peut-on imaginer ce que ces sommes pourraient sans doute sauver, non seulement le bidonville de Doweiqua mais encore quelques autres quartiers de pauvres qui vivent dans la même précarité.