Le 2 juillet, les forces armées du Burkina Faso ont payé un lourd tribut pour le maintien de la paix et de la stabilité au nord du Mali: 6 morts et 4 blessés appartenant au bataillon Badenya 3. Ces militaires étaient engagés aux côtés d’une vingtaine d’autres contingents issus majoritairement d’Afrique et d’Europe au sein de la MINUSMA (Mission Internationale de soutien au Mali sous conduite africaine). Ces hommes, commandés par le général burkinabè Sidiki Daniel Traoré, sont tombés dans une embuscade revendiquée par AQMI (Al-Qaïda au Maghreb islamique) alors qu’ils rejoignaient Tombouctou.
Un hommage solennel leur a été rendu le 9 par les autorités burkinabè et le grand Chancelier des Ordres nationaux du Mali qui leur a décerné la "Croix de la valeur militaire" à titre posthume, au retour des dépouilles à l’aéroport de Ouagadougou.
La contribution des forces armées burkinabè est loin d’être négligeable au Mali, puisqu’elle représente environ 6 à 700 militaires sur un total d’approximativement 9300 hommes fin 2014. Déjà le 11 août 2014, les pertes burkinabè au nord Mali, à la suite d’un attentat s’étaient soldées par un lourd bilan: 2 sous-officiers tués et 7 hommes de troupe blessés.
Cet engagement s’est effectué dans le cadre des missions assignées aux Forces armées burkinabè, à savoir:
"Garantir la sécurité, la souveraineté et l’intégralité du territoire national", "Contribuer à la prévention, à la gestion et à la résolution des conflits en prenant part aux actions militaires et humanitaires sous l’égide de l’ONU et des organisations régionales et sous régionales".
En plus de vingt ans, le Burkina Faso a acquis une certaine expérience dans la participation aux opérations de soutien à la paix: au Togo en 1993/94 dans le cadre de la supervision des élections, au Darfour (MINUAD) et au Sud Soudan (MINUSS); puis en Guinée Bissau au sein de l’ECOMIB: ECOWAS, en République Démocratique du Congo (MONUSCO), en République Centrafricaine (BINUCA) en Côte d’Ivoire (ONUCI) et même en Haïti (MINUSTHA).
C’est dire à quel point les troupes burkinabè sont appréciées et mises à contribution lorsque la paix est menacée. Depuis 1993, la participation en hommes du Burkina s’est élevée à près de 10.000 combattants au prix de pertes non négligeables: une vingtaine de soldats tués et de nombreux blessés.
La participation du Burkina Faso à la construction d’un monde apaisé est désormais une constante de sa politique étrangère, même si le prix de cette contribution comporte des moments de tristesse comme cela a été le cas lors de la disparition de ces valeureux militaires tombés au champ d’honneur au Mali.
Marc Aicardi de Saint-Paul
Consul du Burkina Faso de Nice
Chevalier de l’Ordre National
Un hommage solennel leur a été rendu le 9 par les autorités burkinabè et le grand Chancelier des Ordres nationaux du Mali qui leur a décerné la "Croix de la valeur militaire" à titre posthume, au retour des dépouilles à l’aéroport de Ouagadougou.
La contribution des forces armées burkinabè est loin d’être négligeable au Mali, puisqu’elle représente environ 6 à 700 militaires sur un total d’approximativement 9300 hommes fin 2014. Déjà le 11 août 2014, les pertes burkinabè au nord Mali, à la suite d’un attentat s’étaient soldées par un lourd bilan: 2 sous-officiers tués et 7 hommes de troupe blessés.
Cet engagement s’est effectué dans le cadre des missions assignées aux Forces armées burkinabè, à savoir:
"Garantir la sécurité, la souveraineté et l’intégralité du territoire national", "Contribuer à la prévention, à la gestion et à la résolution des conflits en prenant part aux actions militaires et humanitaires sous l’égide de l’ONU et des organisations régionales et sous régionales".
En plus de vingt ans, le Burkina Faso a acquis une certaine expérience dans la participation aux opérations de soutien à la paix: au Togo en 1993/94 dans le cadre de la supervision des élections, au Darfour (MINUAD) et au Sud Soudan (MINUSS); puis en Guinée Bissau au sein de l’ECOMIB: ECOWAS, en République Démocratique du Congo (MONUSCO), en République Centrafricaine (BINUCA) en Côte d’Ivoire (ONUCI) et même en Haïti (MINUSTHA).
C’est dire à quel point les troupes burkinabè sont appréciées et mises à contribution lorsque la paix est menacée. Depuis 1993, la participation en hommes du Burkina s’est élevée à près de 10.000 combattants au prix de pertes non négligeables: une vingtaine de soldats tués et de nombreux blessés.
La participation du Burkina Faso à la construction d’un monde apaisé est désormais une constante de sa politique étrangère, même si le prix de cette contribution comporte des moments de tristesse comme cela a été le cas lors de la disparition de ces valeureux militaires tombés au champ d’honneur au Mali.
Marc Aicardi de Saint-Paul
Consul du Burkina Faso de Nice
Chevalier de l’Ordre National