L’univers du peinte marocain offre au visiteur une impressionnante découverte où l’art s’affiche avec beaucoup de cœur et de générosité. Les toiles sont d’une rare somptuosité lumineuse et semblent puiser leurs tonalités dans ses indéfectibles racines : safran, acajou, brou de noix, orange, jaune, or. Sans oublier les couleurs propres à un arc-en-ciel féerique oriental.
En fait, l’exposition monégasque annonce finalement le lyrisme passionnel d’un des « peintres de la femme » qui s’est détourné de la dimension sexuelle, mais pas de la sensualité, pour aborder de multiples expériences dans la lumière créatrice, diversifiée et cohérente. Avec aucune ombre néfaste sur les tableaux accrochés. Sérénité et harmonie, réminiscences et racines berbères se jouent au fil des toiles sur un rythme doux, des mélodies lumineuses, des clairs-obscurs fondus et nuancés, empreints d’une ferveur somme toute non retenue.
Abderrahmane Ouardane glisse alors inexorablement vers la passion romanesque des contes des mille et une nuits et s’abandonne complètement à cette jouissance édénique. Les traits sont puissants sur fond de soieries, décors et allégories adaptés à enchâsser les personnages du sultan Schahriar et de Shéhérazade, la fille du grand vizir ! Voilà l’artiste dans son élément : sa sensibilité pour sa terre natale le « trahit », mais sa réflexion sur la relation des « matières locales » l’encense ! Car le peintre demeure soucieux de réussi sa démarche pour caresser à la fois le rêve, l’imaginaire et la métaphore dans une sorte de gestuelle symbolique.
Dans ses travaux récents, il exprime son envol en s’exclamant : « Peindre, c’est jouir de l’extraordinaire solitude face au bonheur de créer ! ». Dès lors, purifiant ses formes jusqu’à leur simple expression, intensifiant ses couleurs, articulant ses contrastes, Abderrahmane Ouardane, s’est servi de l’exposition de la rue de Millo afin de livrer la suite de ses repères iconographiques. Avec cet esprit doté d’une touche sensible et sûre, aguerrie par plus d’un quart de siècle de pratique, le peintre se laisse allégrement mouvoir, ici, dans de nouvelles aires de liberté et d’autonomie.
Voilà un pas de plus franchi vers la reconnaissance de l’universalité de son art.
Exposition en collaboration avec le Groupe d’amitié Maroc-Monaco. A voir jusqu’au 26 juin à la galerie Entrepôt, 22, rue de Millo, à Monaco. Ouvert au public du mardi au samedi, de 15 h à 19 h. Entrée libre.
En fait, l’exposition monégasque annonce finalement le lyrisme passionnel d’un des « peintres de la femme » qui s’est détourné de la dimension sexuelle, mais pas de la sensualité, pour aborder de multiples expériences dans la lumière créatrice, diversifiée et cohérente. Avec aucune ombre néfaste sur les tableaux accrochés. Sérénité et harmonie, réminiscences et racines berbères se jouent au fil des toiles sur un rythme doux, des mélodies lumineuses, des clairs-obscurs fondus et nuancés, empreints d’une ferveur somme toute non retenue.
Abderrahmane Ouardane glisse alors inexorablement vers la passion romanesque des contes des mille et une nuits et s’abandonne complètement à cette jouissance édénique. Les traits sont puissants sur fond de soieries, décors et allégories adaptés à enchâsser les personnages du sultan Schahriar et de Shéhérazade, la fille du grand vizir ! Voilà l’artiste dans son élément : sa sensibilité pour sa terre natale le « trahit », mais sa réflexion sur la relation des « matières locales » l’encense ! Car le peintre demeure soucieux de réussi sa démarche pour caresser à la fois le rêve, l’imaginaire et la métaphore dans une sorte de gestuelle symbolique.
Dans ses travaux récents, il exprime son envol en s’exclamant : « Peindre, c’est jouir de l’extraordinaire solitude face au bonheur de créer ! ». Dès lors, purifiant ses formes jusqu’à leur simple expression, intensifiant ses couleurs, articulant ses contrastes, Abderrahmane Ouardane, s’est servi de l’exposition de la rue de Millo afin de livrer la suite de ses repères iconographiques. Avec cet esprit doté d’une touche sensible et sûre, aguerrie par plus d’un quart de siècle de pratique, le peintre se laisse allégrement mouvoir, ici, dans de nouvelles aires de liberté et d’autonomie.
Voilà un pas de plus franchi vers la reconnaissance de l’universalité de son art.
Exposition en collaboration avec le Groupe d’amitié Maroc-Monaco. A voir jusqu’au 26 juin à la galerie Entrepôt, 22, rue de Millo, à Monaco. Ouvert au public du mardi au samedi, de 15 h à 19 h. Entrée libre.