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Plusieurs adolescentes victimes de violences sexuelles ont mis fin à leurs jours ces derniers mois.
Les pressions de l’opinion publique en faveur de la protection des victimes de violences sexuelles ont culminé en mars 2012, lorsque Amina Filali, une jeune Marocaine de 16 ans, s’est suicidée en avalant de la mort-aux-rats après avoir été forcée à se marier avec un homme qui l’avait selon elle violée.
"Il est effrayant que cet état d’esprit soit entériné par la loi. Le Code pénal permet aux violeurs d’échapper aux poursuites en épousant leur victime. La législation introduit une discrimination à l’égard des femmes et des jeunes filles, et ne prévoit guère de protection lorsqu’elles subissent des violences sexuelles", a déploré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International.
Deux ans après l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution marocaine, dont la qualité a été saluée, les atteintes aux droits humains restent une réalité quotidienne. Des lois et pratiques laissant à désirer continuent à priver Marocains et Sahraouis – les habitants du Sahara occidental, un territoire annexé par le Maroc en 1975 – de procès équitables et de la liberté d’expression, de réunion et d’association, entre autres droits fondamentaux.
Les pressions de l’opinion publique en faveur de la protection des victimes de violences sexuelles ont culminé en mars 2012, lorsque Amina Filali, une jeune Marocaine de 16 ans, s’est suicidée en avalant de la mort-aux-rats après avoir été forcée à se marier avec un homme qui l’avait selon elle violée.
"Il est effrayant que cet état d’esprit soit entériné par la loi. Le Code pénal permet aux violeurs d’échapper aux poursuites en épousant leur victime. La législation introduit une discrimination à l’égard des femmes et des jeunes filles, et ne prévoit guère de protection lorsqu’elles subissent des violences sexuelles", a déploré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord à Amnesty International.
Deux ans après l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution marocaine, dont la qualité a été saluée, les atteintes aux droits humains restent une réalité quotidienne. Des lois et pratiques laissant à désirer continuent à priver Marocains et Sahraouis – les habitants du Sahara occidental, un territoire annexé par le Maroc en 1975 – de procès équitables et de la liberté d’expression, de réunion et d’association, entre autres droits fondamentaux.