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Des policiers en civil ont arrêté Ali Anouzla à son domicile à Rabat tôt mardi 17 septembre, peu après que Lakome, son site arabophone d'information au ton très libre, ait publié un article consacré à une vidéo diffusée par le groupe armé Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI). Il n'a encore été inculpé d'aucune infraction.
"Nous craignons qu'Ali Anouzla ne soit sanctionné en raison de l'indépendance éditoriale de Lakome et des critiques des politiques gouvernementales qui sont faites sur ce site, ce qui serait le signe d'une régression inquiétante pour la liberté d'expression au Maroc. Cet homme est un prisonnier d'opinion et il doit être relâché sans délai ni condition", a affirmé Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
"Nous craignons qu'Ali Anouzla ne soit sanctionné en raison de l'indépendance éditoriale de Lakome et des critiques des politiques gouvernementales qui sont faites sur ce site, ce qui serait le signe d'une régression inquiétante pour la liberté d'expression au Maroc. Cet homme est un prisonnier d'opinion et il doit être relâché sans délai ni condition", a affirmé Philip Luther, directeur adjoint du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.