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Les délégués de l’organisation se sont entretenus avec neuf enfants âgés de 13 à 17 ans, détenus avec des adultes à la Maison centrale d’arrêt et au Camp I de la gendarmerie à Bamako, la capitale, parce qu’ils étaient soupçonnés d’association avec des groupes armés.
L’un d’eux, un berger âgé de 15 ans, avait été arrêté par les forces tchadiennes à Intouké – dans la région septentrionale de Kidal – puis remis aux forces françaises. Il a raconté qu’on ne lui avait pas demandé son âge, et qu’aucun entretien n’avait eu lieu dans sa langue maternelle, le tamasheq (la langue touareg), avant qu’il ne soit remis à la gendarmerie malienne à Bamako. Pendant le voyage en avion, il avait les yeux bandés et les mains et les pieds liés.
Certains des enfants ont déclaré avoir été torturés ou maltraités par les forces maliennes.
"Ils m’ont suspendu au plafond pendant un quart d’heure et ils m’ont menacé de me donner des décharges électriques. Ils ont menacé de me tuer", a raconté l’un d’eux à Amnesty International.
Ces enfants ont été inculpés de diverses infractions: association de malfaiteurs, rébellion, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État et actes de terrorisme.
"Aux termes du droit international, les enfants détenus doivent être séparés des adultes. Le droit malien interdit également de placer des enfants en détention avec des adultes. Il incombe aux autorités maliennes de prévenir l’UNICEF lorsqu’elles arrêtent des enfants soupçonnés d’association avec des groupes armés, afin que leurs familles puissent être identifiées et leur cas traité par des professionnels de la protection de l’enfance", a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur le Mali.
L’organisation a aussi demandé la libération de tous les enfants détenus par des groupes armés – dont le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, un mouvement touareg), et Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) – ainsi que par des milices d’autodéfense soutenues par les autorités maliennes.
Le Rapport 2012 du Secrétaire général des Nations unies sur le sort des enfants en temps de conflit armé, publié récemment, a pour la première fois explicitement nommé des parties au conflit au Mali comme étant responsables du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats, ainsi que de violences sexuelles à l’encontre d’enfants.
L’un d’eux, un berger âgé de 15 ans, avait été arrêté par les forces tchadiennes à Intouké – dans la région septentrionale de Kidal – puis remis aux forces françaises. Il a raconté qu’on ne lui avait pas demandé son âge, et qu’aucun entretien n’avait eu lieu dans sa langue maternelle, le tamasheq (la langue touareg), avant qu’il ne soit remis à la gendarmerie malienne à Bamako. Pendant le voyage en avion, il avait les yeux bandés et les mains et les pieds liés.
Certains des enfants ont déclaré avoir été torturés ou maltraités par les forces maliennes.
"Ils m’ont suspendu au plafond pendant un quart d’heure et ils m’ont menacé de me donner des décharges électriques. Ils ont menacé de me tuer", a raconté l’un d’eux à Amnesty International.
Ces enfants ont été inculpés de diverses infractions: association de malfaiteurs, rébellion, atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État et actes de terrorisme.
"Aux termes du droit international, les enfants détenus doivent être séparés des adultes. Le droit malien interdit également de placer des enfants en détention avec des adultes. Il incombe aux autorités maliennes de prévenir l’UNICEF lorsqu’elles arrêtent des enfants soupçonnés d’association avec des groupes armés, afin que leurs familles puissent être identifiées et leur cas traité par des professionnels de la protection de l’enfance", a déclaré Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur le Mali.
L’organisation a aussi demandé la libération de tous les enfants détenus par des groupes armés – dont le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, un mouvement touareg), et Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) – ainsi que par des milices d’autodéfense soutenues par les autorités maliennes.
Le Rapport 2012 du Secrétaire général des Nations unies sur le sort des enfants en temps de conflit armé, publié récemment, a pour la première fois explicitement nommé des parties au conflit au Mali comme étant responsables du recrutement et de l’utilisation d’enfants soldats, ainsi que de violences sexuelles à l’encontre d’enfants.