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Umar Naseer, ministre de l’Intérieur, a ordonné le 23 janvier aux prisons du pays de prendre "toutes les dispositions requises" pour l’exécution de l’ensemble des condamnations à mort par injection létale.
"Toute décision portant sur la reprise des exécutions aux Maldives constituerait une régression et un grave revers pour les tenants de la défense des droits humains dans le pays. Mettre quelqu’un à mort de façon "humaine", cela n’existe pas, et il n’y a aucune preuve que la menace de l’exécution ait un effet dissuasif sur la délinquance. Les Maldives doivent immédiatement renoncer à ce projet, et abolir plutôt la peine de mort en droit une bonne fois pour toutes", a déclaré Abbas Faiz, spécialiste des Maldives à Amnesty International.
Si les Maldives maintiennent la peine de mort dans leur législation, elles n’ont procédé à aucune exécution depuis 1954. Dix-neuf détenus attendent actuellement dans le couloir de la mort.
"Toute décision portant sur la reprise des exécutions aux Maldives constituerait une régression et un grave revers pour les tenants de la défense des droits humains dans le pays. Mettre quelqu’un à mort de façon "humaine", cela n’existe pas, et il n’y a aucune preuve que la menace de l’exécution ait un effet dissuasif sur la délinquance. Les Maldives doivent immédiatement renoncer à ce projet, et abolir plutôt la peine de mort en droit une bonne fois pour toutes", a déclaré Abbas Faiz, spécialiste des Maldives à Amnesty International.
Si les Maldives maintiennent la peine de mort dans leur législation, elles n’ont procédé à aucune exécution depuis 1954. Dix-neuf détenus attendent actuellement dans le couloir de la mort.