Malaisie répression.mp3 (239.39 Ko)
Mardi 3 novembre 2015, la police devrait inculper Maria Chin Abdullah, présidente de la coalition d'ONG Bersih 2.0, au titre de la Loi relative aux rassemblements pacifiques, parce qu'elle n'a pas averti les autorités au moins 10 jours au préalable de la tenue d'une manifestation.
Fin août, Bersih 2.0 a organisé le rassemblement Bersih 4, et des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues à travers la Malaisie pour exprimer leur frustration face à la corruption du gouvernement et aux problèmes relatifs aux droits humains.
"Il est évident que les charges retenues contre Maria Chin Abdullah sont motivées par des considérations politiques et elles doivent être abandonnées. Les autorités malaisiennes tentent de sanctionner ceux qui expriment pacifiquement leur opposition et d'instaurer un climat de peur pour dissuader d'autres militants d'emprunter le même chemin", a déclaré Josef Benedict, directeur des campagnes pour l'Asie du Sud-Est à Amnesty International.
Fin août, Bersih 2.0 a organisé le rassemblement Bersih 4, et des centaines de milliers de personnes sont descendues dans les rues à travers la Malaisie pour exprimer leur frustration face à la corruption du gouvernement et aux problèmes relatifs aux droits humains.
"Il est évident que les charges retenues contre Maria Chin Abdullah sont motivées par des considérations politiques et elles doivent être abandonnées. Les autorités malaisiennes tentent de sanctionner ceux qui expriment pacifiquement leur opposition et d'instaurer un climat de peur pour dissuader d'autres militants d'emprunter le même chemin", a déclaré Josef Benedict, directeur des campagnes pour l'Asie du Sud-Est à Amnesty International.