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Selon le ministère, pour la plupart, les 54 organisations qui composent la Coalition d’ONG malaisiennes (COMANGO) sont "contraires à l’islam", ne sont pas enregistrées officiellement et sont par conséquent interdites.
"Rendre la COMANGO hors-la-loi est très inquiétant. Le but est de réduire au silence des voix critiques importantes qui demandent sur la scène internationale que la Malaisie respecte les normes internationales relatives aux droits humains", a indiqué Hazel Galang-Folli, chercheur sur la Malaisie à Amnesty International.
La COMANGO a réagi en déclarant que, étant une coalition de différentes ONG et non une organisation unique, elle n’est pas tenue de s’enregistrer au titre de la Loi relative aux sociétés, qui remonte à 1966.
La coalition a suscité la colère des autorités malaisiennes en mars 2013, lorsqu’elle a présenté un rapport aux Nations unies, avant que la Malaisie ne soit soumise à l’Examen périodique universel (EPU) fin 2013.
Son rapport pointait du doigt un large éventail de domaines dans lesquels les autorités malaisiennes doivent améliorer leur bilan en termes de droits humains – non seulement la liberté de religion et la discrimination envers les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI), mais aussi les droits à la liberté d’expression, de réunion et d’association. Amnesty International et d’autres ONG ont mis en lumière des préoccupations similaires dans leurs recommandations présentées au Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2013, à l’approche de l’EPU concernant la Malaisie.
"Rendre la COMANGO hors-la-loi est très inquiétant. Le but est de réduire au silence des voix critiques importantes qui demandent sur la scène internationale que la Malaisie respecte les normes internationales relatives aux droits humains", a indiqué Hazel Galang-Folli, chercheur sur la Malaisie à Amnesty International.
La COMANGO a réagi en déclarant que, étant une coalition de différentes ONG et non une organisation unique, elle n’est pas tenue de s’enregistrer au titre de la Loi relative aux sociétés, qui remonte à 1966.
La coalition a suscité la colère des autorités malaisiennes en mars 2013, lorsqu’elle a présenté un rapport aux Nations unies, avant que la Malaisie ne soit soumise à l’Examen périodique universel (EPU) fin 2013.
Son rapport pointait du doigt un large éventail de domaines dans lesquels les autorités malaisiennes doivent améliorer leur bilan en termes de droits humains – non seulement la liberté de religion et la discrimination envers les lesbiennes, gays, bisexuels, transgenres et intersexués (LGBTI), mais aussi les droits à la liberté d’expression, de réunion et d’association. Amnesty International et d’autres ONG ont mis en lumière des préoccupations similaires dans leurs recommandations présentées au Conseil des droits de l’homme de l’ONU en 2013, à l’approche de l’EPU concernant la Malaisie.