Made in France.mp3 (851.05 Ko)
Film maudit pour certain ou film prémonitoire pour d’autre, l’œuvre de Nicolas Boukhrief ne laisse pas indifférent les Français. Et pour cause, le scénario (imaginé dès 1995) rappelle étrangement celui des attentats du 13 novembre. "Made in France" raconte l’infiltration d’un journaliste au sein des milieux intégristes de la banlieue parisienne et suit des jeunes "apprentis-terroristes" ayant pour mission de constituer une cellule djihadiste, afin de commettre plusieurs attentats dans la capitale.
Le film polémique et choc "Salafistes" est sortie dans les salles mercredi dernier avec une restriction d’âge. "Made in France" n’aura pas eu cette chance. Face à cette malheureuse coïncidence, le thriller sera repoussé, puis déprogrammé face à ces événements. Glaçant de réalisme et trop proche de la réalité, il serait qualifié d’"anxiogène".
"Il faut reconnaître que toute la polémique autour de la sortie du film, complètement involontaire, lui a donné une existence médiatique plus importante sans doute que celle qu’il aurait eu sans les tragédies de janvier et novembre 2015. Le destin étrange de ce film, d’être en quelque sorte puni d’avoir eu raison, est aussi le symptôme d’une frilosité du cinéma français face aux questions politiques", a déclaré Nicolas Boukhrief.
Le film polémique et choc "Salafistes" est sortie dans les salles mercredi dernier avec une restriction d’âge. "Made in France" n’aura pas eu cette chance. Face à cette malheureuse coïncidence, le thriller sera repoussé, puis déprogrammé face à ces événements. Glaçant de réalisme et trop proche de la réalité, il serait qualifié d’"anxiogène".
"Il faut reconnaître que toute la polémique autour de la sortie du film, complètement involontaire, lui a donné une existence médiatique plus importante sans doute que celle qu’il aurait eu sans les tragédies de janvier et novembre 2015. Le destin étrange de ce film, d’être en quelque sorte puni d’avoir eu raison, est aussi le symptôme d’une frilosité du cinéma français face aux questions politiques", a déclaré Nicolas Boukhrief.