Le préfet de Mayotte, Thomas Degos (c) Service de communication interministérielle, Préfecture de Mayotte
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Il a expliqué qu’à la suite des négociations de fin de conflit social contre la vie chère à Mayotte, l’accord signé le 20 décembre 2011stipulait notamment qu’une expertise indépendante extérieure devait se déployer pour pouvoir proposer d’ici le 22 mars prochain, dans le cadre de l’observatoire des prix, des perspectives, des pistes d’études, des pistes d’aménagement dans le développement de Mayotte.
"C’est très important pour peser sur les prix, pour restaurer de l’activité, restaurer de l’emploi et donc au final redonner du pouvoir d’achat aux habitants de Mayotte.
Voilà pourquoi, j’avais dit que je pouvais dégager une enveloppe de 20.000 euros pour cette expertise. Les syndicats exigeaient deux cabinets d’ experts, cela faisait donc 10.000 euros pour chacun", a précisé le préfet Thomas Degos.
La Cisma CFDT a désigné le cabinet Syndex pour un devis d’environ 25 000 euros que le préfet dit avoir accepté. FO a missionné pour sa part un expert monsieur Benoît Robin.
La CGTMa auquel s’associent la CFE/CGC, l’ASCOMA (consommateurs de Mayotte) et l’Association Solidarité Mahoraise, a désigné le cabinet Secafi Alpha qui a présenté un devis de 268.000 euros. Un montant qui fait bondir le représentant de l’État, le Préfet Thomas Degos.
"Je crois qu’ il y a un malentendu. On n’a absolument pas envisagé une telle somme. On est sur le conflit de la vie chère et à la recherche des pistes de solutions, on n’est pas là pour "autre chose" et je ne veux pas qu’on aie à Mayotte des scandales financiers des caisses centrales d’actions sociales de la RATP, de la SNCF et d’ EDF comme en France métropolitaine. (…) Les gros sous, ce n’est pas mon problème, mon souci c’est le niveau de vie des Mahorais, ce n’est pas le niveau de vie des experts", a encore déclaré le préfet Thomas Degos.
Au secrétaire général de la CGTMa, Salim Naouda qui exige que l’État respecte ses engagements, le préfet Thomas Degos répond que celui-ci les respecte bel et bien.
"C’est très important pour peser sur les prix, pour restaurer de l’activité, restaurer de l’emploi et donc au final redonner du pouvoir d’achat aux habitants de Mayotte.
Voilà pourquoi, j’avais dit que je pouvais dégager une enveloppe de 20.000 euros pour cette expertise. Les syndicats exigeaient deux cabinets d’ experts, cela faisait donc 10.000 euros pour chacun", a précisé le préfet Thomas Degos.
La Cisma CFDT a désigné le cabinet Syndex pour un devis d’environ 25 000 euros que le préfet dit avoir accepté. FO a missionné pour sa part un expert monsieur Benoît Robin.
La CGTMa auquel s’associent la CFE/CGC, l’ASCOMA (consommateurs de Mayotte) et l’Association Solidarité Mahoraise, a désigné le cabinet Secafi Alpha qui a présenté un devis de 268.000 euros. Un montant qui fait bondir le représentant de l’État, le Préfet Thomas Degos.
"Je crois qu’ il y a un malentendu. On n’a absolument pas envisagé une telle somme. On est sur le conflit de la vie chère et à la recherche des pistes de solutions, on n’est pas là pour "autre chose" et je ne veux pas qu’on aie à Mayotte des scandales financiers des caisses centrales d’actions sociales de la RATP, de la SNCF et d’ EDF comme en France métropolitaine. (…) Les gros sous, ce n’est pas mon problème, mon souci c’est le niveau de vie des Mahorais, ce n’est pas le niveau de vie des experts", a encore déclaré le préfet Thomas Degos.
Au secrétaire général de la CGTMa, Salim Naouda qui exige que l’État respecte ses engagements, le préfet Thomas Degos répond que celui-ci les respecte bel et bien.