En effet, les électeurs de la Martinique seront consultés le 10 janvier 2010. Ils auront à répondre par « oui » ou par « non » à la question suivante : « Approuvez-vous la transformation de la Martinique en une collectivité d’outre-mer régie par l’article 74 de la Constitution, dotée d’une organisation particulière tenant compte de ses intérêts propres au sein de la République ? »
Dans un article paru le samedi 28 novembre 2009 dans le quotidien France Antilles-Martinique, Antoine Delblond, éminent spécialiste de droit clarifie la question du statut. En particulier il montre que nous n’avons pas épuisé les possibilités du fameux article 73 ; en effet la Guadeloupe, sous l’impulsion de Victorin Lurel, a obtenu la compétence en matière de transport, compétence que détient la Réunion depuis plusieurs années déjà (ce qui lui a permis d’avoir un système de transport unifié).
Au lieu de réfléchir sur ce qui pourrait être fait, ici et maintenant, on renvoie tous les maux de la Martinique sur un article de la Constitution, en épiloguant sur des lendemains qui ne pourront être que radieux si l’évolution institutionnelle était rendue effective par notre oui du 10 janvier.
Mais c’est un peu court ; la mondialisation actuelle a rendu les économies plus que jamais interdépendantes, et le pouvoir financier dicte ses lois au-dessus des frontières.
Alors, quel que soit l’article de la Constitution choisi, 73 ou 74, nous aurons à prendre des décisions qui nous renvoient à notre responsabilité dans des cadres qui seront de toute façon toujours contraints.
En réalité, la bonne question est la suivante : Quels sont les élus de demain qui exerceront cette responsabilité au mieux de l’intérêt collectif ?
Allez Martinique !
Dans un article paru le samedi 28 novembre 2009 dans le quotidien France Antilles-Martinique, Antoine Delblond, éminent spécialiste de droit clarifie la question du statut. En particulier il montre que nous n’avons pas épuisé les possibilités du fameux article 73 ; en effet la Guadeloupe, sous l’impulsion de Victorin Lurel, a obtenu la compétence en matière de transport, compétence que détient la Réunion depuis plusieurs années déjà (ce qui lui a permis d’avoir un système de transport unifié).
Au lieu de réfléchir sur ce qui pourrait être fait, ici et maintenant, on renvoie tous les maux de la Martinique sur un article de la Constitution, en épiloguant sur des lendemains qui ne pourront être que radieux si l’évolution institutionnelle était rendue effective par notre oui du 10 janvier.
Mais c’est un peu court ; la mondialisation actuelle a rendu les économies plus que jamais interdépendantes, et le pouvoir financier dicte ses lois au-dessus des frontières.
Alors, quel que soit l’article de la Constitution choisi, 73 ou 74, nous aurons à prendre des décisions qui nous renvoient à notre responsabilité dans des cadres qui seront de toute façon toujours contraints.
En réalité, la bonne question est la suivante : Quels sont les élus de demain qui exerceront cette responsabilité au mieux de l’intérêt collectif ?
Allez Martinique !