Les Trophées Atalante créés en 2008 récompensent les partenariats exemplaires entre les équipes de cinéma et de télévision et les lieux qui ont accueilli leurs tournages. Maquette du trophée Atalante, signé Chasse-Pot
Un nouvel amendement instaurant dès 2009 une mesure fiscale permettant d’attirer en France les tournages de films et téléfilms étrangers a été adopté mercredi 17 décembre 2008 par le Parlement français, dans le cadre du vote de la Loi de Finances 2009. Cette mesure très attendue par les professionnels et les entreprises du secteur a été élaborée par le CNC (Centre national du cinéma) à l’initiative de Film France, l’agence en charge de l’attractivité de la France pour les tournages, et de la FICAM, qui regroupe les industries techniques françaises du cinéma et de l’audiovisuel.
Techniquement, le mécanisme prendra la forme d’un crédit d’impôt équivalent à 20 % des dépenses éligibles en France des productions étrangères qui pourront justifier d’une dimension française. "La raison d’être de cette mesure est de convaincre les producteurs étrangers de tourner en France des films dont l’intrigue est liée à notre territoire, mais qui sont souvent filmés dans des pays étrangers", explique le Président de Film France Nicolas Traube, "tel le film de Quentin Tarantino Inglorious Basterds dont l’essentiel du scénario se passe en France, pour un tournage en quasi-totalité en Allemagne". L’abattement maximal dont pourra bénéficier chaque tournage a été fixé à 4 M€. Les précédents grands films étrangers tournés en France comme Marie-Antoinette, Les vacances de Mister Bean y ont généré entre 15 et 20 M€ de dépenses dans l’Hexagone.
Déjà de grands créateurs du cinéma comme Woody Allen ou le producteur de l’Âge de Glace Chris Meledandri ont manifesté dans la presse ou dans des courriers aux ministères français concernés leur intérêt pour la mesure et l’impact immédiat qu’elle aurait sur leur prochains projets. Alors qu’en 2005, la France avait accueilli plus de 100 jours de tournage de productions internationales, l’année 2008, en raison de la hausse de l’euro et les mesures fiscales similaires adoptées notamment par l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Hongrie, va se terminer sans aucun tournage étranger de grande ampleur économique. C’est dire si le nouveau mécanisme sera bel et bien une mesure de soutien à l’emploi et aux entreprises du secteur : l’ensemble des retombées directes est estimé à 200 millions d’euros par an à l’horizon 2010. Outre le volume d’activité économique généré, ces retombées se feront aussi au bénéfice de la filière du tourisme, puisque les images dans grands films et fictions tournés en France ont prouvé leur effet prescripteur.
Techniquement, le mécanisme prendra la forme d’un crédit d’impôt équivalent à 20 % des dépenses éligibles en France des productions étrangères qui pourront justifier d’une dimension française. "La raison d’être de cette mesure est de convaincre les producteurs étrangers de tourner en France des films dont l’intrigue est liée à notre territoire, mais qui sont souvent filmés dans des pays étrangers", explique le Président de Film France Nicolas Traube, "tel le film de Quentin Tarantino Inglorious Basterds dont l’essentiel du scénario se passe en France, pour un tournage en quasi-totalité en Allemagne". L’abattement maximal dont pourra bénéficier chaque tournage a été fixé à 4 M€. Les précédents grands films étrangers tournés en France comme Marie-Antoinette, Les vacances de Mister Bean y ont généré entre 15 et 20 M€ de dépenses dans l’Hexagone.
Déjà de grands créateurs du cinéma comme Woody Allen ou le producteur de l’Âge de Glace Chris Meledandri ont manifesté dans la presse ou dans des courriers aux ministères français concernés leur intérêt pour la mesure et l’impact immédiat qu’elle aurait sur leur prochains projets. Alors qu’en 2005, la France avait accueilli plus de 100 jours de tournage de productions internationales, l’année 2008, en raison de la hausse de l’euro et les mesures fiscales similaires adoptées notamment par l’Allemagne, le Royaume-Uni et la Hongrie, va se terminer sans aucun tournage étranger de grande ampleur économique. C’est dire si le nouveau mécanisme sera bel et bien une mesure de soutien à l’emploi et aux entreprises du secteur : l’ensemble des retombées directes est estimé à 200 millions d’euros par an à l’horizon 2010. Outre le volume d’activité économique généré, ces retombées se feront aussi au bénéfice de la filière du tourisme, puisque les images dans grands films et fictions tournés en France ont prouvé leur effet prescripteur.