Lituanie.mp3 (186.33 Ko)
Dans une lettre adressée aux organisations non gouvernementales (ONG) Redress et Human Rights Monitoring Institute (HRMI), qui avaient présenté cette requête le 13 septembre au nom de Mustafa al Hawsawi, le procureur général a affirmé que ces ONG n’avaient pas "prouvé" que le Saoudien ait été transféré en Lituanie entre 2004 et 2006, ni qu’il y ait été illégalement maintenu en détention et torturé.
"Le procureur général confond le rôle de la société civile et son propre rôle. Son travail à lui consiste à mener une enquête efficace, à examiner tous les éléments de preuve, à convoquer des témoins et à effectuer des examens scientifiques. Seul l’État détient les éléments relatifs à ce qui s’est produit en Lituanie en rapport avec le centre d’Antaviliai: il s’agissait d’un site protégé par le secret, et le procureur est bien le seul à pouvoir obtenir ces informations. C’est donc à lui de mener une investigation sur des allégations crédibles, ce n’est pas aux ONG d’en apporter la preuve", a souligné Julia Hall, spécialiste de la lutte contre le terrorisme et des droits humains pour Amnesty International.
"Le procureur général confond le rôle de la société civile et son propre rôle. Son travail à lui consiste à mener une enquête efficace, à examiner tous les éléments de preuve, à convoquer des témoins et à effectuer des examens scientifiques. Seul l’État détient les éléments relatifs à ce qui s’est produit en Lituanie en rapport avec le centre d’Antaviliai: il s’agissait d’un site protégé par le secret, et le procureur est bien le seul à pouvoir obtenir ces informations. C’est donc à lui de mener une investigation sur des allégations crédibles, ce n’est pas aux ONG d’en apporter la preuve", a souligné Julia Hall, spécialiste de la lutte contre le terrorisme et des droits humains pour Amnesty International.