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Ce document, intitulé "Scapegoats of Fear: Rights of Refugees, Asylum-Seekers and Migrants Abused in Libya", met en lumière le traitement inacceptable réservé à des milliers d’étrangers, dont beaucoup sont originaires d’Afrique subsaharienne; soumis à des arrestations arbitraires, ils sont incarcérés pendant de longues périodes dans des conditions déplorables à l’intérieur de centres de détention des services de l’immigration, sans perspective de libération ni de réparations.
Des délégués d’Amnesty International se sont rendus dans sept de ces centres de détention en avril et mai 2013, et ont relevé des preuves de mauvais traitements, s’apparentant dans certains cas à des actes de torture. De nombreux détenus ont par ailleurs été privés de soins médicaux, et il était en outre prévu que certains soient expulsés pour raisons médicales.
"Les actes de torture et les mauvais traitements mis au jour dans ces centres de détention sont inacceptables et viennent souiller le bilan de la Libye post-Kadhafi. Les abus perpétrés contre des personnes originaires d’Afrique subsaharienne étaient l’une des caractéristiques du régime Kadhafi et risquent de devenir une des marques de fabrique du pays si les autorités libyennes ne font pas immédiatement marche arrière sur ce terrain", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord.
Des délégués d’Amnesty International se sont rendus dans sept de ces centres de détention en avril et mai 2013, et ont relevé des preuves de mauvais traitements, s’apparentant dans certains cas à des actes de torture. De nombreux détenus ont par ailleurs été privés de soins médicaux, et il était en outre prévu que certains soient expulsés pour raisons médicales.
"Les actes de torture et les mauvais traitements mis au jour dans ces centres de détention sont inacceptables et viennent souiller le bilan de la Libye post-Kadhafi. Les abus perpétrés contre des personnes originaires d’Afrique subsaharienne étaient l’une des caractéristiques du régime Kadhafi et risquent de devenir une des marques de fabrique du pays si les autorités libyennes ne font pas immédiatement marche arrière sur ce terrain", a déclaré Hassiba Hadj Sahraoui, directrice adjointe du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord.