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Le dessin, qui représente un groupe d’hommes discutant du rôle des femmes dans la société, est paru sur une affiche du Parti national libyen lors de la campagne électorale pour les élections législatives de 2012 et a été affiché dans les rues principales des villes libyennes.
"Il est choquant que deux responsables politiques puissent se retrouver face à un peloton d’exécution pour un dessin publié sur une affiche de campagne électorale. Nul ne devrait être poursuivi en justice pour avoir exprimé librement ses opinions en public, même si certains peuvent les considérer comme insultantes. Les Libyens doivent pouvoir exprimer librement leurs opinions, que ce soit dans le cadre de discussions, sur une affiche, dans un poème ou dans un article. Il est absurde que cela puisse être considéré comme un crime passible de la peine de mort", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.
Le dessin a suscité un tollé parce qu’il présentait, involontairement, le personnage utilisé plus tard pour représenter le prophète Mahomet dans une bande dessinée anti-islamique publiée par le magazine satirique français Charlie Hebdo. Cependant, l’affiche libyenne ne faisait aucune référence à l’islam ni au prophète Mahomet.
Ali Tekbali a déclaré à Amnesty International qu’il avait espéré que l’affiche remettrait en cause des stéréotypes sur les femmes véhiculés par certains groupes en Libye.
"Les accusations portées contre eux sont absurdes. L’affiche ne fait aucune référence à la religion. Le fait que cette affaire n’ait pas été classée sans suite depuis le départ adresse un message inquiétant, à savoir que la liberté d’expression est sérieusement menacée en Libye", a déclaré Said Boumedouha.
Fathi Sagher a déclaré à Amnesty International la semaine dernière qu’il espérait que tout se passerait au mieux et misait sur le fait que "certains juges dans les tribunaux libyens sont assez justes et courageux pour prendre la bonne décision".
"Il est choquant que deux responsables politiques puissent se retrouver face à un peloton d’exécution pour un dessin publié sur une affiche de campagne électorale. Nul ne devrait être poursuivi en justice pour avoir exprimé librement ses opinions en public, même si certains peuvent les considérer comme insultantes. Les Libyens doivent pouvoir exprimer librement leurs opinions, que ce soit dans le cadre de discussions, sur une affiche, dans un poème ou dans un article. Il est absurde que cela puisse être considéré comme un crime passible de la peine de mort", a déclaré Said Boumedouha, directeur adjoint du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient à Amnesty International.
Le dessin a suscité un tollé parce qu’il présentait, involontairement, le personnage utilisé plus tard pour représenter le prophète Mahomet dans une bande dessinée anti-islamique publiée par le magazine satirique français Charlie Hebdo. Cependant, l’affiche libyenne ne faisait aucune référence à l’islam ni au prophète Mahomet.
Ali Tekbali a déclaré à Amnesty International qu’il avait espéré que l’affiche remettrait en cause des stéréotypes sur les femmes véhiculés par certains groupes en Libye.
"Les accusations portées contre eux sont absurdes. L’affiche ne fait aucune référence à la religion. Le fait que cette affaire n’ait pas été classée sans suite depuis le départ adresse un message inquiétant, à savoir que la liberté d’expression est sérieusement menacée en Libye", a déclaré Said Boumedouha.
Fathi Sagher a déclaré à Amnesty International la semaine dernière qu’il espérait que tout se passerait au mieux et misait sur le fait que "certains juges dans les tribunaux libyens sont assez justes et courageux pour prendre la bonne décision".