Intitulé "Jamais oubliés : les disparus du Liban", le rapport rend compte d'un héritage terrible de la guerre civile qui a déchiré le pays de 1975 à 1990 : les milliers de personnes dont on ignore le sort.
Certaines ont disparu après avoir été arrêtées ou capturées par différentes parties au conflit. Pour d'autres, on peut supposer qu'elles ont été tuées lors de combats ou de massacres. Pour d'autres encore, il n'existe aucune piste.
"Il est plus que temps pour les autorités libanaises de prendre des mesures afin de clore cet épisode éminemment douloureux", a fait savoir Malcolm Smart, directeur d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Le président et le conseil des ministres se sont engagés à faire quelque chose, mais n'ont pris aucune mesure concrète pour mettre fin aux souffrances prolongées des familles qui attendent depuis si longtemps de savoir ce qui est arrivé aux êtres qui leur étaient chers.
"Il faut de toute urgence mettre sur pied une commission d'enquête indépendante, qui compte parmi ses membres des représentants des familles des victimes."
Certaines ont disparu après avoir été arrêtées ou capturées par différentes parties au conflit. Pour d'autres, on peut supposer qu'elles ont été tuées lors de combats ou de massacres. Pour d'autres encore, il n'existe aucune piste.
"Il est plus que temps pour les autorités libanaises de prendre des mesures afin de clore cet épisode éminemment douloureux", a fait savoir Malcolm Smart, directeur d'Amnesty International pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Le président et le conseil des ministres se sont engagés à faire quelque chose, mais n'ont pris aucune mesure concrète pour mettre fin aux souffrances prolongées des familles qui attendent depuis si longtemps de savoir ce qui est arrivé aux êtres qui leur étaient chers.
"Il faut de toute urgence mettre sur pied une commission d'enquête indépendante, qui compte parmi ses membres des représentants des familles des victimes."