Les commandos israéliens se préparent à donner l'assaut à un des navires d'aide alimentaire, lundi 31 mai au petit matin. © BELGA/EPA/Cihan
Une délégation de députés européens était en Israël et dans les territoires occupés la semaine dernière. Elle a notamment pu se rendre dans la bande de Gaza vendredi dernier et a appelé à la fin "immédiate, complète et durable du blocus israélien". Le Président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a également condamné fermement l'intervention militaire israélienne contre des militants de la cause palestinienne qui voulaient forcer le blocus.
Les députés européens étaient à peine de retour de Gaza que le territoire palestinien est tragiquement revenu au centre de l'actualité. Des commandos de l'armée israélienne ont attaqué des navires qui se rendaient à Gaza pour y apporter de l'aide humanitaire, espérant briser le blocus israélien. Les bilans provisoires font état de près d'une vingtaine de morts.
Jerzy Buzek a condamné une action qualifiée de "disproportionnée" et de "violation du droit international", les navires ayant été attaqués dans les eaux internationales. Il a demandé des explications aux autorités israéliennes et a réitéré l'opposition du Parlement européen au blocus "inacceptable et contre-productif" de la bande de Gaza.
L'isolement et la pauvreté, terrain de jeu pour les factions radicales
La visite des députés européens à Gaza a été rendue possible grâce au soutien des autorités égyptiennes, Israël leur ayant refusé le passage.
La délégation a fait observer que le blocus isole complètement les habitants, condamnés à vivre dans une pauvreté extrême. Environ 80 % de la population dépend aujourd'hui de l'aide alimentaire. Le blocus affecte profondément la population et crée un marché noir, mais il fait également le jeu des factions les plus radicales qui renforcent leur pouvoir et gagnent de plus en plus d'argent.
"Le siège doit être levé afin de donner libre accès à l'aide humanitaire, de permettre la reconstruction et d'offrir une nouvelle chance à l'activité économique légale et un espoir à la population", ont indiqué les députés.
Les députés européens étaient à peine de retour de Gaza que le territoire palestinien est tragiquement revenu au centre de l'actualité. Des commandos de l'armée israélienne ont attaqué des navires qui se rendaient à Gaza pour y apporter de l'aide humanitaire, espérant briser le blocus israélien. Les bilans provisoires font état de près d'une vingtaine de morts.
Jerzy Buzek a condamné une action qualifiée de "disproportionnée" et de "violation du droit international", les navires ayant été attaqués dans les eaux internationales. Il a demandé des explications aux autorités israéliennes et a réitéré l'opposition du Parlement européen au blocus "inacceptable et contre-productif" de la bande de Gaza.
L'isolement et la pauvreté, terrain de jeu pour les factions radicales
La visite des députés européens à Gaza a été rendue possible grâce au soutien des autorités égyptiennes, Israël leur ayant refusé le passage.
La délégation a fait observer que le blocus isole complètement les habitants, condamnés à vivre dans une pauvreté extrême. Environ 80 % de la population dépend aujourd'hui de l'aide alimentaire. Le blocus affecte profondément la population et crée un marché noir, mais il fait également le jeu des factions les plus radicales qui renforcent leur pouvoir et gagnent de plus en plus d'argent.
"Le siège doit être levé afin de donner libre accès à l'aide humanitaire, de permettre la reconstruction et d'offrir une nouvelle chance à l'activité économique légale et un espoir à la population", ont indiqué les députés.
Une initiative politique de l'UE ?
"L'UE doit lancer, sans délai, une action politique afin que le siège de Gaza soit levé et que la reconstruction des infrastructures de base puisse commencer", demandent les membres de la délégation.
"Lorsqu'on se rend sur place, on comprend la situation. À ce jour, seuls deux ministres européens des affaires étrangères ont visité Gaza. Nous invitons les 25 autres à s'y rendre pour se rendre compte de la situation sur le terrain. L'UE doit s'employer activement à devenir un véritable acteur de paix", enjoignent-ils.
La délégation s'est rendue sur un site où l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) construit des logements, projet qui a été interrompu en raison du blocus, même s'il est intégralement financé.
"L'UNRWA fait un travail fantastique mais manque de fonds. Il est urgent que l'Union européenne et les autres bailleurs de fonds dégagent davantage de moyens pour financer son action, notamment dans le domaine de l'éducation. Il y a chaque année plusieurs milliers d'enfants en âge scolaire en plus, mais il n'y a pas d'argent pour construire de nouvelles écoles et payer les enseignants", d'après la délégation.
Les députés déclarent qu'ils ne ménageront aucun effort pour que le Parlement augmente le soutien financier à l'UNRWA.
"Lorsqu'on se rend sur place, on comprend la situation. À ce jour, seuls deux ministres européens des affaires étrangères ont visité Gaza. Nous invitons les 25 autres à s'y rendre pour se rendre compte de la situation sur le terrain. L'UE doit s'employer activement à devenir un véritable acteur de paix", enjoignent-ils.
La délégation s'est rendue sur un site où l'UNRWA (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) construit des logements, projet qui a été interrompu en raison du blocus, même s'il est intégralement financé.
"L'UNRWA fait un travail fantastique mais manque de fonds. Il est urgent que l'Union européenne et les autres bailleurs de fonds dégagent davantage de moyens pour financer son action, notamment dans le domaine de l'éducation. Il y a chaque année plusieurs milliers d'enfants en âge scolaire en plus, mais il n'y a pas d'argent pour construire de nouvelles écoles et payer les enseignants", d'après la délégation.
Les députés déclarent qu'ils ne ménageront aucun effort pour que le Parlement augmente le soutien financier à l'UNRWA.