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Les crises alimentaires qui touchent le Sud de Madagascar augmentent la précarité et la vulnérabilité des femmes en âge de procréer (incluant les femmes enceintes et celles qui allaitent) et les enfants de 0 à 2 ans.
Une étude menée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) en juillet dernier dans les Régions d’Anosy et d’Androy a montré que :
·plus de 80% des femmes accouchent dans des conditions risquées à domicile ;
·le taux d’anémie pour les femmes enceintes est élevé, il est lié au paludisme et à la malnutrition ;
·le taux de couverture contraceptive est extrêmement bas (5,23%).
Sur la base de ces constatations et des résultats encourageants donnés par le projet pilote mené par le FNUAP dans ces régions, un accord de coopération a été signé en septembre 2009 entre les Principautés de Monaco et d’Andorre, le FNUAP et le Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Il a pour objectifs de fidéliser les femmes à aller dans des centres de santé gratuit et de renforcer la lutte contre la malnutrition des groupes les plus vulnérables dans 5 communes de l’Androy et de l’Anosy.
Ce programme, d’une durée de 4 ans et d’un montant total de plus de 700.000 €, sera financé à hauteur de 320.000 € pour la partie monégasque et 200.000 € pour Andorre.
Pour arriver aux résultats attendus – une fréquentation des services de santé par 80% des femmes (14.700 personnes par an) et la distribution d’aide alimentaire fortifiée et de vitamines (au moins 4.200 enfants de moins de 2 ans et 2.500 femmes) - le FNUAP aura pour mission :
·de doter les services de santé en médicaments, équipements et consommables médicaux ;
·de former les personnels de santé ;
·de sensibiliser les familles pour qu’elles adoptent ces services.
Le PAM aura quant à lui à charge d’acheter et de distribuer de l’aide alimentaire (farine, huile, sucre) et des compléments nutritionnels selon le protocole national du Ministère de la Santé de Madagascar.
Avec ce programme ambitieux, qui peut se reproduire dans d’autres régions, la Principauté de Monaco affirme une nouvelle fois la priorité qu’elle donne à la santé maternelle et infantile, et par la même à la santé publique, premier domaine d’intervention de son aide publique au développement. Andorre pour sa part, privilégie l’aide au développement en faveur des femmes et des enfants, pierre angulaire de la coopération andorrane dans le domaine international.
Une étude menée par le Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) en juillet dernier dans les Régions d’Anosy et d’Androy a montré que :
·plus de 80% des femmes accouchent dans des conditions risquées à domicile ;
·le taux d’anémie pour les femmes enceintes est élevé, il est lié au paludisme et à la malnutrition ;
·le taux de couverture contraceptive est extrêmement bas (5,23%).
Sur la base de ces constatations et des résultats encourageants donnés par le projet pilote mené par le FNUAP dans ces régions, un accord de coopération a été signé en septembre 2009 entre les Principautés de Monaco et d’Andorre, le FNUAP et le Programme Alimentaire Mondial (PAM).
Il a pour objectifs de fidéliser les femmes à aller dans des centres de santé gratuit et de renforcer la lutte contre la malnutrition des groupes les plus vulnérables dans 5 communes de l’Androy et de l’Anosy.
Ce programme, d’une durée de 4 ans et d’un montant total de plus de 700.000 €, sera financé à hauteur de 320.000 € pour la partie monégasque et 200.000 € pour Andorre.
Pour arriver aux résultats attendus – une fréquentation des services de santé par 80% des femmes (14.700 personnes par an) et la distribution d’aide alimentaire fortifiée et de vitamines (au moins 4.200 enfants de moins de 2 ans et 2.500 femmes) - le FNUAP aura pour mission :
·de doter les services de santé en médicaments, équipements et consommables médicaux ;
·de former les personnels de santé ;
·de sensibiliser les familles pour qu’elles adoptent ces services.
Le PAM aura quant à lui à charge d’acheter et de distribuer de l’aide alimentaire (farine, huile, sucre) et des compléments nutritionnels selon le protocole national du Ministère de la Santé de Madagascar.
Avec ce programme ambitieux, qui peut se reproduire dans d’autres régions, la Principauté de Monaco affirme une nouvelle fois la priorité qu’elle donne à la santé maternelle et infantile, et par la même à la santé publique, premier domaine d’intervention de son aide publique au développement. Andorre pour sa part, privilégie l’aide au développement en faveur des femmes et des enfants, pierre angulaire de la coopération andorrane dans le domaine international.