Les mesures prises par le ministère
Lieux de spectacle haute surveillance.mp3 (717.55 Ko)
Concrètement, comment renforcer la sûreté-sécurité des personnes dans des lieux publics accueillant jusqu’à 20.000 personnes comme à Bercy, et ce sans provoquer des files d’attente interminables? Une batterie de mesures vient répondre à cette question.
D’abord, chaque DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) se voit désormais dotée d’un référent sécurité. Celui-ci travaillera en étroite collaboration avec la préfecture pour déterminer les zones sensibles de chaque département et y déployer une sécurité renforcée. Cette protection renforcée est d’ores et déjà à l’œuvre sur plusieurs sites parisiens et franciliens jugés à haut risque. A Paris, ce sont 65 salles de spectacle (d’une capacité supérieure à 1000 places) qui sont concernées par ce dispositif.
Ensuite, les mesures du plan Vigipirate ont été renforcées sur l’ensemble du territoire français. Les sacs sont systématiquement fouillés ou vérifiés visuellement, les attroupements aux abords des salles sont proscrits, les personnes non munies de billets sont écartées… Grâce au fonds exceptionnel alloué, les lieux de spectacles vont pouvoir s’équiper de matériel de sécurité: portiques et détecteurs de métaux essentiellement.
Enfin, le ministère a mis en place un service en ligne (06 38 54 41 64) pour les professionnels, ainsi qu’une cellule de soutien psychologique.
D’abord, chaque DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) se voit désormais dotée d’un référent sécurité. Celui-ci travaillera en étroite collaboration avec la préfecture pour déterminer les zones sensibles de chaque département et y déployer une sécurité renforcée. Cette protection renforcée est d’ores et déjà à l’œuvre sur plusieurs sites parisiens et franciliens jugés à haut risque. A Paris, ce sont 65 salles de spectacle (d’une capacité supérieure à 1000 places) qui sont concernées par ce dispositif.
Ensuite, les mesures du plan Vigipirate ont été renforcées sur l’ensemble du territoire français. Les sacs sont systématiquement fouillés ou vérifiés visuellement, les attroupements aux abords des salles sont proscrits, les personnes non munies de billets sont écartées… Grâce au fonds exceptionnel alloué, les lieux de spectacles vont pouvoir s’équiper de matériel de sécurité: portiques et détecteurs de métaux essentiellement.
Enfin, le ministère a mis en place un service en ligne (06 38 54 41 64) pour les professionnels, ainsi qu’une cellule de soutien psychologique.
Sur le terrain
Ceux qui se sont rendus ces derniers jours au concert, au théâtre, au cabaret ou au cinéma ont bien vu la différence, partout en France. A Toulouse, le théâtre TNT n’a ouvert qu’une seule de ses entrées, afin de faciliter la fouille des sacs. A La Rochelle, des spectateurs ont eu la surprise de voir leur sac fouillé à l’entrée du cinéma CGR, pour la première fois de leur vie. A Neuville, dans le Nord, la mairie a expressément demandé aux fans d’Émile et les images de ne pas arriver trop tôt au concert, et aux dames de laisser leurs grands sacs à main chez elles. Ailleurs ce sont des palpations de manteaux pour vérifier qu’aucune arme n’y est dissimulée, ou des maîtres-chiens voire des policiers en civils aux abords et dans les lieux de spectacle.
Si peu d’annulations ont été déplorées au lendemain des attentats, les professionnels du secteur craignent cependant l’impact sur le long terme. A Paris et en Ile de France, la fréquentation des lieux de spectacle est en chute libre, à tel point que les producteurs et les patrons de salle de concert, réunis au sein du syndicat Prodiss, ont demandé au gouvernement un plan de soutien de 50 millions d’euros.
Si peu d’annulations ont été déplorées au lendemain des attentats, les professionnels du secteur craignent cependant l’impact sur le long terme. A Paris et en Ile de France, la fréquentation des lieux de spectacle est en chute libre, à tel point que les producteurs et les patrons de salle de concert, réunis au sein du syndicat Prodiss, ont demandé au gouvernement un plan de soutien de 50 millions d’euros.