"Pour l’UE, le renforcement des frontières de l’Europe l’emporte de toute évidence sur les vies à sauver. Dans leurs efforts d’enraiement de l’“immigration illégale”, les pays européens ont multiplié les mesures de contrôle migratoire au-delà des frontières européennes, sans considération du coût humain. Loin du regard de l’opinion publique, ces mesures exposent des personnes à de graves atteintes aux droits humains", a déclaré Nicolas Beger, directeur du Bureau européen d’Amnesty International.
Le rapport "S.O.S. Europe. Les droits humains et le contrôle de l'immigration"* s'inscrit dans la campagne "Lorsqu'on n'existe pas" d'Amnesty International, dont le but est de protéger les droits des migrants, des réfugiés et des demandeurs d'asile en Europe. Cherchant à prévenir l'"immigration clandestine" depuis l'Afrique vers l'Europe, les pays européens mettent en place des mesures extraterritoriales de contrôle aux frontières, en mer et sur terre. Les États ont signé des accords leur permettant d'intercepter des bateaux en mer et de renvoyer les passagers vers des pays d'Afrique du Nord et de l'Ouest, alors qu'ils risquent d'y subir de graves violations des droits humains. Rien n'est fait pour lutter contre ces violations, les pratiques en matière de gestion des frontières appliquées par de nombreux pays européens ainsi que les accords qu'ils ont conclus avec leurs homologues nord et ouest-africains se caractérisant par une absence quasi totale de transparence.
Ce court rapport aborde certains aspects des répercussions des politiques européennes de contrôle migratoire sur les droits humains, et s'attarde plus particulièrement sur les accords italo-libyens et sur leurs conséquences. Il engage toutes les forces de police aux frontières à respecter leurs obligations relatives aux droits humains, et tous les gouvernements à faire preuve de transparence concernant les accords de contrôle de l'immigration.
* Téléchargez le rapport en pdf
Le rapport "S.O.S. Europe. Les droits humains et le contrôle de l'immigration"* s'inscrit dans la campagne "Lorsqu'on n'existe pas" d'Amnesty International, dont le but est de protéger les droits des migrants, des réfugiés et des demandeurs d'asile en Europe. Cherchant à prévenir l'"immigration clandestine" depuis l'Afrique vers l'Europe, les pays européens mettent en place des mesures extraterritoriales de contrôle aux frontières, en mer et sur terre. Les États ont signé des accords leur permettant d'intercepter des bateaux en mer et de renvoyer les passagers vers des pays d'Afrique du Nord et de l'Ouest, alors qu'ils risquent d'y subir de graves violations des droits humains. Rien n'est fait pour lutter contre ces violations, les pratiques en matière de gestion des frontières appliquées par de nombreux pays européens ainsi que les accords qu'ils ont conclus avec leurs homologues nord et ouest-africains se caractérisant par une absence quasi totale de transparence.
Ce court rapport aborde certains aspects des répercussions des politiques européennes de contrôle migratoire sur les droits humains, et s'attarde plus particulièrement sur les accords italo-libyens et sur leurs conséquences. Il engage toutes les forces de police aux frontières à respecter leurs obligations relatives aux droits humains, et tous les gouvernements à faire preuve de transparence concernant les accords de contrôle de l'immigration.
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