Photo (c) Jean-Baptiste Maradeix
Ce n'est pas une surprise, mais les chiffres sont marquants : 73 % des commerçants déclarent observer les effets de la crise, dont 38 % avec un impact fort. Parmi les commerçants qui constatent les effets de la crise, 70 % voient leur marge bénéficiaire diminuer (soit plus d'un sur deux au total).
Autre chiffre impressionnant : 91 % des commerçants considèrent que leur clientèle a modifié son comportement. 60 % des commerçants estiment que leurs clients dépensent moins d'argent en choisissant notamment des produits moins chers ; 65 % des commerçants constatent que leurs clients se limitent en achetant moins d'articles (surtout dans le secteur de l'habillement) ; 25 % d'entre eux remarquent un des comportements suivants : baisse de fréquentation et de fidélité ; hésitations et comparaisons ; clients plus agressifs, plus mécontents ; clients qui n'achètent que le nécessaire ; clients qui reportent leurs achats, clients qui souhaitent acheter des modèles d'exposition moins chers ; plus de vols, d'agressions.
Dans ce contexte, il est logique de constater qu'en amont, les commandes des commerçants diminuent. Dans les secteurs de l'habillement et de la chaussure, 49 % des commandes pour l'été ont diminué, mais beaucoup avaient été passées avant que la situation ne se dégrade sensiblement. Pour les commandes d'hiver 2009, 75 % seraient revues à la baisse, ce qui indique une perception que la crise va durer !
La prévision des résultats des soldes d'hiver, qui commencent le 3 janvier, est difficile pour les commerçants. Généralement optimistes, ils sont cette fois très partagés et ne voient pas clair. Leur hésitation reflète leur manque de confiance. Concrètement, 28 % des sondés ne se prononcent pas, 19 % pensent que les soldes seront un succès, 29 % estiment que les soldes seront décevants et 24 % présument que les soldes échapperont aux effets de la crise. 84 % des optimistes imaginent que les soldes draineront plus de monde alors que du côté des pessimistes, 74 % d'entre eux pensent que les clients n'achèteront que si les réductions sont très fortes.
Dans un contexte où il est difficile pour les commerçants de poser des actes de gestion à moyen terme, faute de pouvoir anticiper la manière dont va se comporter le client, il est plus nécessaire que jamais de maintenir une période légale pour les soldes. Les commerçants de proximité en ont besoin. Pour les consommateurs, c'est un gage de diversité de l'offre, de transparence des prix, de saine concurrence et c'est l'occasion de réaliser de bonnes affaires. De précédentes enquêtes ont démontré leur attachement à cet événement commercial et sociétal.
Autre chiffre impressionnant : 91 % des commerçants considèrent que leur clientèle a modifié son comportement. 60 % des commerçants estiment que leurs clients dépensent moins d'argent en choisissant notamment des produits moins chers ; 65 % des commerçants constatent que leurs clients se limitent en achetant moins d'articles (surtout dans le secteur de l'habillement) ; 25 % d'entre eux remarquent un des comportements suivants : baisse de fréquentation et de fidélité ; hésitations et comparaisons ; clients plus agressifs, plus mécontents ; clients qui n'achètent que le nécessaire ; clients qui reportent leurs achats, clients qui souhaitent acheter des modèles d'exposition moins chers ; plus de vols, d'agressions.
Dans ce contexte, il est logique de constater qu'en amont, les commandes des commerçants diminuent. Dans les secteurs de l'habillement et de la chaussure, 49 % des commandes pour l'été ont diminué, mais beaucoup avaient été passées avant que la situation ne se dégrade sensiblement. Pour les commandes d'hiver 2009, 75 % seraient revues à la baisse, ce qui indique une perception que la crise va durer !
La prévision des résultats des soldes d'hiver, qui commencent le 3 janvier, est difficile pour les commerçants. Généralement optimistes, ils sont cette fois très partagés et ne voient pas clair. Leur hésitation reflète leur manque de confiance. Concrètement, 28 % des sondés ne se prononcent pas, 19 % pensent que les soldes seront un succès, 29 % estiment que les soldes seront décevants et 24 % présument que les soldes échapperont aux effets de la crise. 84 % des optimistes imaginent que les soldes draineront plus de monde alors que du côté des pessimistes, 74 % d'entre eux pensent que les clients n'achèteront que si les réductions sont très fortes.
Dans un contexte où il est difficile pour les commerçants de poser des actes de gestion à moyen terme, faute de pouvoir anticiper la manière dont va se comporter le client, il est plus nécessaire que jamais de maintenir une période légale pour les soldes. Les commerçants de proximité en ont besoin. Pour les consommateurs, c'est un gage de diversité de l'offre, de transparence des prix, de saine concurrence et c'est l'occasion de réaliser de bonnes affaires. De précédentes enquêtes ont démontré leur attachement à cet événement commercial et sociétal.