Les autorités thaïlandaises détiennent des centaines de personnes, certaines mineures, affirmant être Rohingyas depuis janvier 2011.
Cent vingt-neuf autres personnes affirmant être Rohingyas sont arrivées à Aceh, en Indonésie, le 17 février 2011.
Les Rohingyas, qui vivent dans l'État d'Arakan, au Myanmar, sont victimes de persécutions systématiques, allant des travaux forcés aux expulsions forcées, à la confiscation de terres et à de sévères restrictions à la liberté de circuler. Le gouvernement du Myanmar refuse de leur accorder la citoyenneté, les rendant de fait apatrides, en violation de leurs droits internationaux. De nombreux Rohingyas ont fui au Bangladesh et ont tenté de trouver du travail à l'étranger.
Fin 2008 et début 2009, les forces de sécurités thaïlandaises ont forcé des centaines de Rohingyas à prendre la mer dans des embarcations qui n'étaient pas en état de naviguer. Certains de ces Rohingyas sont ensuite décédés en mer. Une partie de ceux qui ont été sauvés sont détenus, sans statut déterminé, sur les îles Andaman, en Inde, sans que leur besoin de protection ait pu être correctement évalué.
Amnesty International appelle les gouvernements de Thaïlande, d'Inde et d'Indonésie à faire face aux obligations qui sont les leurs au regard du droit international relatif aux droits humains et du droit international coutumier, notamment en accordant aux personnes se réclamant de la minorité rohingya l'accès à une procédure équitable de détermination du statut de réfugié et en donnant au Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le HCR, la possibilité d'entrer en contact avec elles.
Amnesty International souligne que les Rohingyas risquent d'être les victimes de graves atteintes aux droits humains en cas de rapatriement au Myanmar. Aucun Rohingya ou demandeur d'asile ne doit être renvoyé contre son gé au Myanmar si sa crainte d'être persécuté est fondée.
Amnesty International demande instamment au Myanmar de cesser les actes de persécution systématiques à l'égard des Rohingyas. Amnesty International demande également instamment aux voisins du Myanmar d'accorder au Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Le HCR, un accès immédiat à tous les Rohingyas se trouvant sur leurs territoires et de ratifier la Convention des Nations unies relative au Statut des réfugiés, son Protocole de 1967 ainsi que la Convention des Nations unies relative au statut des apatrides.
Cent vingt-neuf autres personnes affirmant être Rohingyas sont arrivées à Aceh, en Indonésie, le 17 février 2011.
Les Rohingyas, qui vivent dans l'État d'Arakan, au Myanmar, sont victimes de persécutions systématiques, allant des travaux forcés aux expulsions forcées, à la confiscation de terres et à de sévères restrictions à la liberté de circuler. Le gouvernement du Myanmar refuse de leur accorder la citoyenneté, les rendant de fait apatrides, en violation de leurs droits internationaux. De nombreux Rohingyas ont fui au Bangladesh et ont tenté de trouver du travail à l'étranger.
Fin 2008 et début 2009, les forces de sécurités thaïlandaises ont forcé des centaines de Rohingyas à prendre la mer dans des embarcations qui n'étaient pas en état de naviguer. Certains de ces Rohingyas sont ensuite décédés en mer. Une partie de ceux qui ont été sauvés sont détenus, sans statut déterminé, sur les îles Andaman, en Inde, sans que leur besoin de protection ait pu être correctement évalué.
Amnesty International appelle les gouvernements de Thaïlande, d'Inde et d'Indonésie à faire face aux obligations qui sont les leurs au regard du droit international relatif aux droits humains et du droit international coutumier, notamment en accordant aux personnes se réclamant de la minorité rohingya l'accès à une procédure équitable de détermination du statut de réfugié et en donnant au Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, le HCR, la possibilité d'entrer en contact avec elles.
Amnesty International souligne que les Rohingyas risquent d'être les victimes de graves atteintes aux droits humains en cas de rapatriement au Myanmar. Aucun Rohingya ou demandeur d'asile ne doit être renvoyé contre son gé au Myanmar si sa crainte d'être persécuté est fondée.
Amnesty International demande instamment au Myanmar de cesser les actes de persécution systématiques à l'égard des Rohingyas. Amnesty International demande également instamment aux voisins du Myanmar d'accorder au Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Le HCR, un accès immédiat à tous les Rohingyas se trouvant sur leurs territoires et de ratifier la Convention des Nations unies relative au Statut des réfugiés, son Protocole de 1967 ainsi que la Convention des Nations unies relative au statut des apatrides.