La psychochirurgie, ou lobotomie, a été mise en place en 1935 par le professeur de neurologie portugais Egas Moniz. Il avait commencé à utiliser cette méthode sur des malades mentaux après avoir assisté à une expérience où des lobes frontaux étaient retirés chez deux chimpanzés, les laissant inexpressifs. Puis en 1936 le neurologue Walter Freeman a réalisé la première lobotomie avec un marteau et un pic à glace qu'il enfonçait directement dans l'orbite et endommageait les lobes frontaux du cerveau.
L'électrochoc a été utilisé pour la première fois en 1938 par le psychiatre Ugo Cerletti. Il avait observé dans un abattoir des porcs recevant des chocs électriques à la tête avant d'être égorgés. Les premiers patients psychiatriques ayant reçu des électrochocs souffraient de fractures suite aux convulsions. Malgré l'administration d'anesthésiants et de produits paralysants, le choc électrique continue de créer un impact violent chez les patients, et peut entraîner les effets suivants: troubles de mémoire, crises, tremblements, démence, etc.
Suite à la dangerosité et au manque de résultat de ces techniques, de nombreux pays ont banni l'utilisation de la lobotomie et des électrochocs dans le traitement des troubles mentaux.
Cependant en France, environ 70.000 séances d'électrochocs sont pratiquées chaque année, rebaptisés sismothérapie. Et de nouvelles expérimentations utilisent aujourd'hui des stimulations électriques et magnétiques ainsi que des opérations du cerveau.
A Grenoble par exemple, le laboratoire Clinatec, dirigé par le Commissariat à l'énergie atomique, fait des expériences ayant pour objectif le "traitement" de certains troubles mentaux. Des électrodes et un stimulateur électrique sont implantés sous la peau des sujets où un courant électrique peut être envoyé à distance. Ce nouveau "traitement" attend l'approbation de l'Agence nationale de sécurité du médicament, bien qu'il suscite de nombreux débats et inquiétudes.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme, association créée en 1974 pour le respect des Droits de l'Homme en psychiatrie, s'inquiète du retour des traitements psychiatriques barbares et inhumains. L'association reçoit de nombreux témoignages de familles et victimes chaque semaine.
Pour plus d'informations: 01 40 01 09 70 ou par email à ccdh@wanadoo.fr
L'électrochoc a été utilisé pour la première fois en 1938 par le psychiatre Ugo Cerletti. Il avait observé dans un abattoir des porcs recevant des chocs électriques à la tête avant d'être égorgés. Les premiers patients psychiatriques ayant reçu des électrochocs souffraient de fractures suite aux convulsions. Malgré l'administration d'anesthésiants et de produits paralysants, le choc électrique continue de créer un impact violent chez les patients, et peut entraîner les effets suivants: troubles de mémoire, crises, tremblements, démence, etc.
Suite à la dangerosité et au manque de résultat de ces techniques, de nombreux pays ont banni l'utilisation de la lobotomie et des électrochocs dans le traitement des troubles mentaux.
Cependant en France, environ 70.000 séances d'électrochocs sont pratiquées chaque année, rebaptisés sismothérapie. Et de nouvelles expérimentations utilisent aujourd'hui des stimulations électriques et magnétiques ainsi que des opérations du cerveau.
A Grenoble par exemple, le laboratoire Clinatec, dirigé par le Commissariat à l'énergie atomique, fait des expériences ayant pour objectif le "traitement" de certains troubles mentaux. Des électrodes et un stimulateur électrique sont implantés sous la peau des sujets où un courant électrique peut être envoyé à distance. Ce nouveau "traitement" attend l'approbation de l'Agence nationale de sécurité du médicament, bien qu'il suscite de nombreux débats et inquiétudes.
La Commission des Citoyens pour les Droits de l'Homme, association créée en 1974 pour le respect des Droits de l'Homme en psychiatrie, s'inquiète du retour des traitements psychiatriques barbares et inhumains. L'association reçoit de nombreux témoignages de familles et victimes chaque semaine.
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