Les discussions ont été entamées dans le cadre de la XVIIIe Conférence des Parties à la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique il y a deux semaines et se sont prolongées même la nuit pour parvenir à un accord.
Rappelons que près de 200 pays se sont mis d'accord le samedi 8 juillet et non sans mal, cette 18e conférence devait s'achever le vendredi, pour prolonger jusqu'en 2020 le protocole de Kyoto et donc poursuivre la lutte contre le réchauffement climatique. Connie Hedegaard, commissaire européen à l'Action pour le climat, a marqué une certaine satisfaction. Si l'on n'était pas parvenu à in accord, le Protocole de Kyoto, qui oblige les pays industrialisés signataires à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, aurait expiré le 31 décembre. Le protocole de Kyoto, jamais ratifié par les États-Unis, a contraint les 35 pays industrialisés qui y ont adhéré, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 5,2% par rapport à celui de 1990, pour la période allant de 2008 à 2012. L'accord s'est fait sans la Russie, le Japon et le Canada. Ainsi, les pays signataires ne représentent plus que 15% des émissions mondiales à effet de serre. "Il faut en faire beaucoup, beaucoup plus si l'on veut vraiment résoudre la question du changement climatique et réduire les émissions", a exprimé Kieren Keke, ministre des Affaires étrangères de la République de Nauru, île de Micronésie, au nom de l'AOSIS, Alliance of Small Island States, Alliance des Petits États insulaires. Et d'ajouter que la montée des eaux menaçait Nauru et d'autres États insulaires de la région, tels Tuvalu ou les Kiribati, si l'ensemble de la communauté internationale ne parvenait pas à trouver un accord. Les décisions prises samedi remettent à 2013 la question de l'augmentation de l'aide financière aux pays en développement pour les aider à lutter contre le réchauffement climatique.
Ci-dessous en audio, mise en perspective de Maha Fayek
Rappelons que près de 200 pays se sont mis d'accord le samedi 8 juillet et non sans mal, cette 18e conférence devait s'achever le vendredi, pour prolonger jusqu'en 2020 le protocole de Kyoto et donc poursuivre la lutte contre le réchauffement climatique. Connie Hedegaard, commissaire européen à l'Action pour le climat, a marqué une certaine satisfaction. Si l'on n'était pas parvenu à in accord, le Protocole de Kyoto, qui oblige les pays industrialisés signataires à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, aurait expiré le 31 décembre. Le protocole de Kyoto, jamais ratifié par les États-Unis, a contraint les 35 pays industrialisés qui y ont adhéré, à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre d'au moins 5,2% par rapport à celui de 1990, pour la période allant de 2008 à 2012. L'accord s'est fait sans la Russie, le Japon et le Canada. Ainsi, les pays signataires ne représentent plus que 15% des émissions mondiales à effet de serre. "Il faut en faire beaucoup, beaucoup plus si l'on veut vraiment résoudre la question du changement climatique et réduire les émissions", a exprimé Kieren Keke, ministre des Affaires étrangères de la République de Nauru, île de Micronésie, au nom de l'AOSIS, Alliance of Small Island States, Alliance des Petits États insulaires. Et d'ajouter que la montée des eaux menaçait Nauru et d'autres États insulaires de la région, tels Tuvalu ou les Kiribati, si l'ensemble de la communauté internationale ne parvenait pas à trouver un accord. Les décisions prises samedi remettent à 2013 la question de l'augmentation de l'aide financière aux pays en développement pour les aider à lutter contre le réchauffement climatique.
Ci-dessous en audio, mise en perspective de Maha Fayek