La deuxième rencontre « Droit et cinéma : regards croisés », organisées par la Faculté de droit, de Science politique et de Gestion de la Rochelle, en partenariat avec le Festival International du Film de la Rochelle, le centre Intermondes et l’espace culture de l’Université de la Rochelle, a réuni une nouvelle fois à la Rochelle les 28 et 29 juin 2009 les universitaires et le festival local de cinéma autour du thème du « Travail ».
Sujet d’actualité, il s’agit de partir d’un film présenté au Festival International du Film afin de débattre autour de ce thème qu’est le travail.
Le cinéma a une approche du travail beaucoup plus vaste que celle du droit du travail. Ce qui intéresse notamment les réalisateurs, ce sont toutes les formes de travail : travail primaire pour ses silences, travail secondaire pour ses bruits de machine et le travail tertiaire pour ses paroles.
Le colloque fut ainsi présenté en trois temps : travail perçu comme un matériel cinématographique, droit du travail vu comme un défi cinématographique et cinéma ; instrument de recherche en droit social.
Au cinéma, le contrat est passé entre un employeur et un employé. Il peut être à durée déterminée ou indéterminée. Le tueur est un travailleur comme les autres ! Il répond à un service public et a son utilité dans la société. Il n’est ni gangster ni homme de main et encore moins serial killer. Non, le tueur est une personne qui accomplit un meurtre sur commande en abattant une cible précise.
A l’écran, le tueur se présente comme un homme d’un certain âge, ni trop vieux ni trop jeune, en bonne santé mentale et physique, qui n’a pas de caractéristique physique. Il est la plupart du temps célibataire, mais il lui arrive parfois de travailler en couple.
Au niveau de son contrat, le tueur n’est pas en contact direct avec son client, la somme qu’il perçoit peut varier d’un pays à l’autre et il peut parfois appartenir à un syndicat tel que la Mafia ou les trials. Enfin, son contrat peut parfois échouer pour plusieurs raisons : cible manquée, commanditaire mal honnête, arrêt par la police, abandon du contrat par amour...
Le septième art présente le tueur de trois façons : sa typologie, la nature de son contrat et son exécution. Autant de façons qui en fait un personnage très convoité par les réalisateurs !
Par Jean Tulard, de l’Académie des sciences morales et politiques
Sujet d’actualité, il s’agit de partir d’un film présenté au Festival International du Film afin de débattre autour de ce thème qu’est le travail.
Le cinéma a une approche du travail beaucoup plus vaste que celle du droit du travail. Ce qui intéresse notamment les réalisateurs, ce sont toutes les formes de travail : travail primaire pour ses silences, travail secondaire pour ses bruits de machine et le travail tertiaire pour ses paroles.
Le colloque fut ainsi présenté en trois temps : travail perçu comme un matériel cinématographique, droit du travail vu comme un défi cinématographique et cinéma ; instrument de recherche en droit social.
Au cinéma, le contrat est passé entre un employeur et un employé. Il peut être à durée déterminée ou indéterminée. Le tueur est un travailleur comme les autres ! Il répond à un service public et a son utilité dans la société. Il n’est ni gangster ni homme de main et encore moins serial killer. Non, le tueur est une personne qui accomplit un meurtre sur commande en abattant une cible précise.
A l’écran, le tueur se présente comme un homme d’un certain âge, ni trop vieux ni trop jeune, en bonne santé mentale et physique, qui n’a pas de caractéristique physique. Il est la plupart du temps célibataire, mais il lui arrive parfois de travailler en couple.
Au niveau de son contrat, le tueur n’est pas en contact direct avec son client, la somme qu’il perçoit peut varier d’un pays à l’autre et il peut parfois appartenir à un syndicat tel que la Mafia ou les trials. Enfin, son contrat peut parfois échouer pour plusieurs raisons : cible manquée, commanditaire mal honnête, arrêt par la police, abandon du contrat par amour...
Le septième art présente le tueur de trois façons : sa typologie, la nature de son contrat et son exécution. Autant de façons qui en fait un personnage très convoité par les réalisateurs !
Par Jean Tulard, de l’Académie des sciences morales et politiques