Depuis fin août aucun passeport biométrique n’a été délivré par les services du ministère de l’Intérieur. La direction de l’immigration et de l’émigration en charge de ce service a déclaré une rupture du matériel nécessaire à la production de ces documents de voyage. Une deuxième rupture en moins de 2 ans.
Dans les rues et hôpitaux de N’Djamena, les usagers sont dans l’impasse.
C’est le cas de Sabine Menodji qui devrait se rendre en Ethiopie pour suivre une formation. Depuis septembre, elle est bloquée à N’Djamena.
"Je suis allée plusieurs fois au commissariat central pour me faire délivrer un passeport. Mais les gens à la porte me disent que le service n’est pas disponible par manque de matériels et de consommables. Et là, je suis vraiment mal", déplore Sabine.
Ce retard risque de passer à côté d’une opportunité d’emploi "je viens de décrocher un nouveau travail. Mais avant je dois suivre une formation de 2 semaines en Ethiopie qui va me qualifier à prendre service. Faute de passeport, mon voyage a été repoussé plusieurs fois. Etant donné les engagements actuels de mon futur employeur, je ne sais pas s’il pourra encore patienter" se désole-t-elle.
Pour l’heure, la police nationale n’a pas fait de déclaration officielle. Mais selon un officier de la police qui a requis l’anonymat, la situation s’expliquerait par le manque de livrets verts qui servent à l’impression des passeports.
Cet argument ne convainc pas, Laring Baou, porte-parole de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), un parti d’opposition.
"On dit qu’il y a rupture de stock mais ça a duré. Un gouvernement responsable ne peut pas laisser ces services comme ça et ne pas donner des documents officiels pour que les citoyens voyagent", s’indigne-t-il.
Beaucoup de familles ont déjà engagé le paiement des frais universitaires de leurs enfants à l’extérieur. Mais ces étudiants ne peuvent pas voyager maintenant faute de passeport. Ces familles voient en cette suspension, le spectre d’une année blanche. A quand la reprise de la délivrance de ces documents de voyage ? Pour l’instant, pas de réponse claire à cette question. Les usagers sont en standby.
C’est le cas de Sabine Menodji qui devrait se rendre en Ethiopie pour suivre une formation. Depuis septembre, elle est bloquée à N’Djamena.
"Je suis allée plusieurs fois au commissariat central pour me faire délivrer un passeport. Mais les gens à la porte me disent que le service n’est pas disponible par manque de matériels et de consommables. Et là, je suis vraiment mal", déplore Sabine.
Ce retard risque de passer à côté d’une opportunité d’emploi "je viens de décrocher un nouveau travail. Mais avant je dois suivre une formation de 2 semaines en Ethiopie qui va me qualifier à prendre service. Faute de passeport, mon voyage a été repoussé plusieurs fois. Etant donné les engagements actuels de mon futur employeur, je ne sais pas s’il pourra encore patienter" se désole-t-elle.
Pour l’heure, la police nationale n’a pas fait de déclaration officielle. Mais selon un officier de la police qui a requis l’anonymat, la situation s’expliquerait par le manque de livrets verts qui servent à l’impression des passeports.
Cet argument ne convainc pas, Laring Baou, porte-parole de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), un parti d’opposition.
"On dit qu’il y a rupture de stock mais ça a duré. Un gouvernement responsable ne peut pas laisser ces services comme ça et ne pas donner des documents officiels pour que les citoyens voyagent", s’indigne-t-il.
Beaucoup de familles ont déjà engagé le paiement des frais universitaires de leurs enfants à l’extérieur. Mais ces étudiants ne peuvent pas voyager maintenant faute de passeport. Ces familles voient en cette suspension, le spectre d’une année blanche. A quand la reprise de la délivrance de ces documents de voyage ? Pour l’instant, pas de réponse claire à cette question. Les usagers sont en standby.
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