Miroir des tragédies humaines
Délégation réfugiés JO.mp3 (1 Mo)
Sur les 43 athlètes présentés par les comités nationaux olympiques, dix ont été retenus par le Comité international olympique en fonction de leur niveau sportif et de la reconnaissance de leur statut de réfugiés, mais aussi de leur situation et de leur histoire personnelles.
Ainsi, l’équipe olympique des réfugiés est composée de deux nageurs d’origine syrienne: Rami Anis (25 ans, réfugié en Belgique) et Yusra Mardini (18 ans, réfugiée en Allemagne); deux judokas originaires de République démocratique du Congo et réfugiés au Brésil: Yolande Mabika (28 ans) et Popole Misenga (24 ans); ainsi que de six athlètes. Parmi eux, seul Yonas Kinde (36 ans) est originaire d’Éthiopie et réfugié au Luxembourg. Les cinq autres, Paulo Amotun Lokoro (24 ans), James Nyang Chiengjiek (28 ans), Yech Pur Biel (21 ans), Rose Nathike Lokonyen (23 ans) et Anjelina Nadai Lohalith (21 ans) sont originaires du Soudan du Sud et réfugiés au Kenya.
C’est le fonds de solidarité olympique, d’une valeur de deux millions de dollars, qui leur a permis de s’entraîner et de se préparer. Comme ceux des délégations nationales, les sportifs réfugiés ont participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux, vendredi 5 août 2016. La seule différence étant que lors de leur apparition, c’est le drapeau aux cinq anneaux qui a été brandi, et l’hymne olympique qui a résonné.
Pour le Comité international olympique, engagé auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, créer une équipe de sportifs réfugiés permet d’attirer l’attention sur le sort des 65 millions de personnes déplacées dans le monde recensées en 2015. Pour les athlètes, cette compétition est l'opportunité de représenter leurs millions de semblables. Selon Thomas Bach, président du Comité international olympique, il s’agit ainsi d’envoyer "un message d’espoir à tous les réfugiés de la planète".
Ainsi, l’équipe olympique des réfugiés est composée de deux nageurs d’origine syrienne: Rami Anis (25 ans, réfugié en Belgique) et Yusra Mardini (18 ans, réfugiée en Allemagne); deux judokas originaires de République démocratique du Congo et réfugiés au Brésil: Yolande Mabika (28 ans) et Popole Misenga (24 ans); ainsi que de six athlètes. Parmi eux, seul Yonas Kinde (36 ans) est originaire d’Éthiopie et réfugié au Luxembourg. Les cinq autres, Paulo Amotun Lokoro (24 ans), James Nyang Chiengjiek (28 ans), Yech Pur Biel (21 ans), Rose Nathike Lokonyen (23 ans) et Anjelina Nadai Lohalith (21 ans) sont originaires du Soudan du Sud et réfugiés au Kenya.
C’est le fonds de solidarité olympique, d’une valeur de deux millions de dollars, qui leur a permis de s’entraîner et de se préparer. Comme ceux des délégations nationales, les sportifs réfugiés ont participé à la cérémonie d’ouverture des Jeux, vendredi 5 août 2016. La seule différence étant que lors de leur apparition, c’est le drapeau aux cinq anneaux qui a été brandi, et l’hymne olympique qui a résonné.
Pour le Comité international olympique, engagé auprès du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, créer une équipe de sportifs réfugiés permet d’attirer l’attention sur le sort des 65 millions de personnes déplacées dans le monde recensées en 2015. Pour les athlètes, cette compétition est l'opportunité de représenter leurs millions de semblables. Selon Thomas Bach, président du Comité international olympique, il s’agit ainsi d’envoyer "un message d’espoir à tous les réfugiés de la planète".