"Les autorités nigérianes doivent immédiatement mettre un terme à l'usage excessif de la force contre des manifestants", a déclaré Amnesty International jeudi 5 janvier, après la mort d'au moins une personne dans l'État de Kwara lors d'une manifestation contre la hausse du prix du carburant.
Des responsables de la police affirment qu'il a été poignardé à mort par d'autres manifestants et qu'une enquête sur cet homicide a été ouverte.
"La police a pour mission de protéger les vies et les biens et de faire respecter la loi. Il est donc parfaitement inacceptable que ses membres utilisent des balles réelles contre des manifestants. Les autorités nigérianes doivent respecter et protéger le droit à la liberté d'expression, garanti dans la constitution du pays, et donner l'ordre aux forces de police de ne pas tirer sur des manifestants", a déclaré Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.
Aux termes d'un règlement controversé, l'ordonnance de police 237, la police peut ouvrir le feu sur des émeutiers ou des manifestants, même si cela n'est pas nécessaire pour sauver des vies. Ce texte donne pour consigne aux policiers de faire feu en visant "les genoux des émeutiers" et leur interdit explicitement de tirer en l'air. "L'ordonnance de police 237 est utilisée de manière abusive par des policiers pour commettre, justifier et couvrir des homicides illégaux à chaque fois qu'ils en ont l'occasion. Ce règlement va à l'encontre des normes internationales et devrait être immédiatement abrogé", a déclaré Paule Rigaud.
Des milliers de Nigérians d'un bout à l'autre du pays ont pris part à des manifestations pour protester contre la suppression de la subvention accordée jusque-là par l'État à l'industrie pétrolière, suppression qui a eu pour conséquence de faire doubler les prix du carburant et les tarifs des transports. Plusieurs syndicats et groupes de la société civile ont annoncé de nouvelles manifestations les 9 et 11 janvier.
"De nouvelles manifestations vont avoir lieu et il est vital que la police nigériane annonce publiquement que le recours à la force meurtrière n'est autorisé que s'il est absolument inévitable pour protéger des vies. Cette simple initiative pourrait permettre de faire baisser considérablement le nombre d'homicides illégaux commis par des policiers au Nigeria", a ajouté Paule Rigaud.
Amnesty International a recensé de nombreux cas de recours excessif et illégal à la force par la police et d'autres forces de sécurité, en particulier lors de manifestations.
Des responsables de la police affirment qu'il a été poignardé à mort par d'autres manifestants et qu'une enquête sur cet homicide a été ouverte.
"La police a pour mission de protéger les vies et les biens et de faire respecter la loi. Il est donc parfaitement inacceptable que ses membres utilisent des balles réelles contre des manifestants. Les autorités nigérianes doivent respecter et protéger le droit à la liberté d'expression, garanti dans la constitution du pays, et donner l'ordre aux forces de police de ne pas tirer sur des manifestants", a déclaré Paule Rigaud, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.
Aux termes d'un règlement controversé, l'ordonnance de police 237, la police peut ouvrir le feu sur des émeutiers ou des manifestants, même si cela n'est pas nécessaire pour sauver des vies. Ce texte donne pour consigne aux policiers de faire feu en visant "les genoux des émeutiers" et leur interdit explicitement de tirer en l'air. "L'ordonnance de police 237 est utilisée de manière abusive par des policiers pour commettre, justifier et couvrir des homicides illégaux à chaque fois qu'ils en ont l'occasion. Ce règlement va à l'encontre des normes internationales et devrait être immédiatement abrogé", a déclaré Paule Rigaud.
Des milliers de Nigérians d'un bout à l'autre du pays ont pris part à des manifestations pour protester contre la suppression de la subvention accordée jusque-là par l'État à l'industrie pétrolière, suppression qui a eu pour conséquence de faire doubler les prix du carburant et les tarifs des transports. Plusieurs syndicats et groupes de la société civile ont annoncé de nouvelles manifestations les 9 et 11 janvier.
"De nouvelles manifestations vont avoir lieu et il est vital que la police nigériane annonce publiquement que le recours à la force meurtrière n'est autorisé que s'il est absolument inévitable pour protéger des vies. Cette simple initiative pourrait permettre de faire baisser considérablement le nombre d'homicides illégaux commis par des policiers au Nigeria", a ajouté Paule Rigaud.
Amnesty International a recensé de nombreux cas de recours excessif et illégal à la force par la police et d'autres forces de sécurité, en particulier lors de manifestations.
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