La peur au Théâtre.mp3 (192.65 Ko)
Adapté d'un texte de Stefan Zweig, cette pièce excelle à tous les niveaux. Évoquant le piège du mensonge dans le couple, c'est surtout une histoire sur la confiance, sur les ressorts de la nature humaine, et le faible libre arbitre de l'homme vivant en en société.
Irène, femme adultère, est traquée par Elsa, qui la fait chanter. Peur, trahison, mensonge et paranoïa structurent l’intrigue qui se déploie dans l’expression des non-dits et l’intimité des personnages. "Tous les dialogues étaient à inventer. Et je souhaitais traiter cette histoire de telle façon que les pensées d’Irène se concrétisent sur le plateau. Ainsi, j’entrelace les scènes. On assiste à ce que vit Irène et à ce qu’elle pense au même instant". Cette mise en espace des pensées, des souvenirs, de cet enclavement d’Irène terrorisée à l’idée de la possibilité que son mari apprenne qu’elle le trompe, inspire une mise en scène hitchcockienne.
Hélène Deguy (Irène), Aliocha Itovich (Fritz) et Ophélie Marsaud (Elsa) nous font basculer avec eux dans une chute haletante sans le moindre temps mort. Le final est le dernier coup porté qui laisse sans voix. On ressort submergé par la détresse humaine. Du grand art!
Irène, femme adultère, est traquée par Elsa, qui la fait chanter. Peur, trahison, mensonge et paranoïa structurent l’intrigue qui se déploie dans l’expression des non-dits et l’intimité des personnages. "Tous les dialogues étaient à inventer. Et je souhaitais traiter cette histoire de telle façon que les pensées d’Irène se concrétisent sur le plateau. Ainsi, j’entrelace les scènes. On assiste à ce que vit Irène et à ce qu’elle pense au même instant". Cette mise en espace des pensées, des souvenirs, de cet enclavement d’Irène terrorisée à l’idée de la possibilité que son mari apprenne qu’elle le trompe, inspire une mise en scène hitchcockienne.
Hélène Deguy (Irène), Aliocha Itovich (Fritz) et Ophélie Marsaud (Elsa) nous font basculer avec eux dans une chute haletante sans le moindre temps mort. Le final est le dernier coup porté qui laisse sans voix. On ressort submergé par la détresse humaine. Du grand art!
Adaptation et mise en scène par Élodie Menant. Avec Hélène Degy, Aliocha Itovich et Ophélie Marsaud
Du 7 octobre au 31 décembre 2016, du jeudi au dimanche à 19h00
Théâtre Michel, 38 rue des Mathurins - 75008 Paris - Métro: Havre-Caumartin
Réservations
Du 7 octobre au 31 décembre 2016, du jeudi au dimanche à 19h00
Théâtre Michel, 38 rue des Mathurins - 75008 Paris - Métro: Havre-Caumartin
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