En général, l'image que vous avez de l'UE est-elle très positive, assez positive, neutre, assez négative ou très négative?
Cette enquête Eurobaromètre / Parlement européen a eu lieu du 2 au 17 juin 2012, menée en face-à-face par TNS Opinion dans les 27 pays de l'UE auprès de 26.622 citoyens.
En voici le résumé.
Les tendances dans le temps
On observe une polarisation croissante de l'opinion publique. Les Européens qui ne se prononcent pas sont de moins en moins nombreux.
L'examen des résultats des zones euro et non euro confirme que sur certains thèmes, de vrais clivages existent pouvant atteindre jusqu'à 30 points de pourcentages, sur des sujets centraux tel que l'euro en tant qu'élément constitutif de l'identité européenne.
On relève un certain nombre de constantes sociodémographiques au fil des enquêtes.
Principaux enseignements
L'image de l'UE s'améliore aux yeux d'une majorité d'Européens : 40% (+9) en ont une opinion positive.
L'appartenance à l'UE est considérée comme une bonne chose par la majorité des Européens, mais le sentiment que "ma voix ne compte pas dans l'UE" est toujours majoritaire. Pour la première fois, une majorité absolue se dégage pour dire que l'appartenance à l'UE est une "bonne chose" (50%, +3). La majorité des personnes interrogées pensent toujours que leur voix "ne compte pas dans l'UE" (54%, -7), bien que l'on observe une nette augmentation de ceux qui, au contraire, pensent que leur voix compte dans l'UE (42%, +9).
Voter aux élections européennes, la meilleure façon de faire entendre sa voix par les décideurs dans l'UE. En effet, cette réponse est la plus citée par les Européens, à 57%.
Un sentiment d'identité nationale qui se renforce, une identité européenne fondée sur les valeurs et l'euro, et une citoyenneté européenne fondée sur le concret. Interrogés sur l'identité européenne, les Européens considèrent que les "valeurs de démocratie et de liberté" (45%, +8) ainsi que "la monnaie unique, l'Euro" (43%, +3) en sont les principaux éléments, loin devant tous les autres. Quant au sentiment d'identité qu'éprouvent les personnes interrogées, on observe, sur une période d'un an, une augmentation du nombre d'Européens qui se réclament, dans un futur proche, d'une identité "nationale uniquement"(44, +5) et une diminution de ceux qui se voient à la fois "National et Européen" (43%,-6). L'année 2013 sera celle de la citoyenneté européenne. Pour les Européens, les facteurs qui renforceraient le plus leur sentiment de citoyenneté européenne sont avant tout: un système de protection sociale européen harmonisé (44%,) la liberté d'installation dans le pays de son choix au moment de la retraite pour y toucher sa pension (33%) ainsi que la reconnaissance des diplômes nationaux sans nouvel examen (33%).
Comme lors des précédentes enquêtes, la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale est largement en tête des priorités que les Européens veulent voir défendues par le Parlement européen (50%, +1). Et, plus spécifiquement sur les mesures à prendre pour combattre la crise, ils citent devant tous les autres thèmes l'emploi et la lutte contre le chômage (72%).
A la lumière des résultats, il n'est certainement pas trop fort de parler de méconnaissance institutionnelle. Les Européens sont 33% à ne pas pouvoir citer trois institutions européennes qu'ils connaissent. Le Parlement européen est l'institution la plus connue; en revanche, dans ce contexte de méconnaissance, on notera cependant que le Parlement européen est l'institution la plus citée par les répondants. En effet, 53% citent avant tout le Parlement européen, 27% la Banque centrale européenne et 25% la Commission européenne. A ce résultat s'ajoute le fait que plus de la majorité absolue des Européens considère que le Parlement européen (52%) est l'institution qui "représente le mieux l'Union européenne" pour 15% à la Commission européenne, et 14% au Conseil européen.
D'ores et déjà, 25% des personnes interrogées connaissent déjà la date des prochaines élections européennes de juin 2014.
Une majorité d'Européens sont intéressés par une participation même indirecte à l'élection du Président de la CE. A propos du prochain scrutin européen, une innovation fondamentale du Traité de Lisbonne a été testée auprès des personnes interrogées, il s'agit du nouveau mode d'élection du Président de la Commission européenne.
Les Européens seraient-ils plus incités à se rendre aux urnes qu'aujourd'hui "si les grandes familles européennes présentaient, sur la base d'un programme commun, un/une candidate au poste de Président de la Commission européenne"?
On observe que 54% des répondants se sentiraient effectivement davantage incités à se rendre aux urnes en juin 2014. Ainsi, ils pourraient avoir le sentiment de participer ne fut-ce qu'indirectement à l'élection du Président de la Commission européenne.
En voici le résumé.
Les tendances dans le temps
On observe une polarisation croissante de l'opinion publique. Les Européens qui ne se prononcent pas sont de moins en moins nombreux.
L'examen des résultats des zones euro et non euro confirme que sur certains thèmes, de vrais clivages existent pouvant atteindre jusqu'à 30 points de pourcentages, sur des sujets centraux tel que l'euro en tant qu'élément constitutif de l'identité européenne.
On relève un certain nombre de constantes sociodémographiques au fil des enquêtes.
Principaux enseignements
L'image de l'UE s'améliore aux yeux d'une majorité d'Européens : 40% (+9) en ont une opinion positive.
L'appartenance à l'UE est considérée comme une bonne chose par la majorité des Européens, mais le sentiment que "ma voix ne compte pas dans l'UE" est toujours majoritaire. Pour la première fois, une majorité absolue se dégage pour dire que l'appartenance à l'UE est une "bonne chose" (50%, +3). La majorité des personnes interrogées pensent toujours que leur voix "ne compte pas dans l'UE" (54%, -7), bien que l'on observe une nette augmentation de ceux qui, au contraire, pensent que leur voix compte dans l'UE (42%, +9).
Voter aux élections européennes, la meilleure façon de faire entendre sa voix par les décideurs dans l'UE. En effet, cette réponse est la plus citée par les Européens, à 57%.
Un sentiment d'identité nationale qui se renforce, une identité européenne fondée sur les valeurs et l'euro, et une citoyenneté européenne fondée sur le concret. Interrogés sur l'identité européenne, les Européens considèrent que les "valeurs de démocratie et de liberté" (45%, +8) ainsi que "la monnaie unique, l'Euro" (43%, +3) en sont les principaux éléments, loin devant tous les autres. Quant au sentiment d'identité qu'éprouvent les personnes interrogées, on observe, sur une période d'un an, une augmentation du nombre d'Européens qui se réclament, dans un futur proche, d'une identité "nationale uniquement"(44, +5) et une diminution de ceux qui se voient à la fois "National et Européen" (43%,-6). L'année 2013 sera celle de la citoyenneté européenne. Pour les Européens, les facteurs qui renforceraient le plus leur sentiment de citoyenneté européenne sont avant tout: un système de protection sociale européen harmonisé (44%,) la liberté d'installation dans le pays de son choix au moment de la retraite pour y toucher sa pension (33%) ainsi que la reconnaissance des diplômes nationaux sans nouvel examen (33%).
Comme lors des précédentes enquêtes, la lutte contre la pauvreté et l'exclusion sociale est largement en tête des priorités que les Européens veulent voir défendues par le Parlement européen (50%, +1). Et, plus spécifiquement sur les mesures à prendre pour combattre la crise, ils citent devant tous les autres thèmes l'emploi et la lutte contre le chômage (72%).
A la lumière des résultats, il n'est certainement pas trop fort de parler de méconnaissance institutionnelle. Les Européens sont 33% à ne pas pouvoir citer trois institutions européennes qu'ils connaissent. Le Parlement européen est l'institution la plus connue; en revanche, dans ce contexte de méconnaissance, on notera cependant que le Parlement européen est l'institution la plus citée par les répondants. En effet, 53% citent avant tout le Parlement européen, 27% la Banque centrale européenne et 25% la Commission européenne. A ce résultat s'ajoute le fait que plus de la majorité absolue des Européens considère que le Parlement européen (52%) est l'institution qui "représente le mieux l'Union européenne" pour 15% à la Commission européenne, et 14% au Conseil européen.
D'ores et déjà, 25% des personnes interrogées connaissent déjà la date des prochaines élections européennes de juin 2014.
Une majorité d'Européens sont intéressés par une participation même indirecte à l'élection du Président de la CE. A propos du prochain scrutin européen, une innovation fondamentale du Traité de Lisbonne a été testée auprès des personnes interrogées, il s'agit du nouveau mode d'élection du Président de la Commission européenne.
Les Européens seraient-ils plus incités à se rendre aux urnes qu'aujourd'hui "si les grandes familles européennes présentaient, sur la base d'un programme commun, un/une candidate au poste de Président de la Commission européenne"?
On observe que 54% des répondants se sentiraient effectivement davantage incités à se rendre aux urnes en juin 2014. Ainsi, ils pourraient avoir le sentiment de participer ne fut-ce qu'indirectement à l'élection du Président de la Commission européenne.
L'image de l'UE par pays
En général, l'image que vous avez de l'UE est-elle très positive, assez positive, neutre, assez négative ou très négative?
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