Mort ministre Palestinien.mp3 (167.35 Ko)
Ziad Abou Ein, qui était à la tête d’une commission de lutte contre la colonisation israélienne et le mur entre Israël et la Cisjordanie, est mort après une confrontation avec des soldats israéliens dans le village de Turmus Ayya. Sur des photographies mises en ligne on voit des membres des forces israéliennes le saisir à la gorge.
"C’est une tragédie qui aurait pu être évitée. Le passif des forces israéliennes en termes de maintien de l’ordre lors des manifestations est effroyable. Elles ont eu fréquemment recours dans le passé à une force excessive ou injustifiée contre les manifestants en Cisjordanie, ce qui a donné lieu à de nombreux homicides illégaux. Et elles continuent de le faire, en toute impunité", a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Peu avant sa mort, Ziad Abou Ein avait déclaré à des journalistes que la manifestation se déroulait dans le calme: "Nous sommes venus planter des arbres en terre palestinienne, et ils nous ont attaqué d’emblée. Personne n’a jeté la moindre pierre." Des informations contradictoires circulent sur la cause de la mort de Ziad Abou Ein. Selon certaines sources il a été touché à la poitrine par une grenade lacrymogène, selon d’autres il a souffert de complications consécutives à l’exposition au gaz lacrymogène. Certains témoins ont en outre déclaré qu’il avait été frappé par des membres des forces israéliennes.
Ces derniers mois, les tensions en Cisjordanie ont dégénéré en violences, qui ont fait plusieurs victimes dans les deux camps.
"C’est une tragédie qui aurait pu être évitée. Le passif des forces israéliennes en termes de maintien de l’ordre lors des manifestations est effroyable. Elles ont eu fréquemment recours dans le passé à une force excessive ou injustifiée contre les manifestants en Cisjordanie, ce qui a donné lieu à de nombreux homicides illégaux. Et elles continuent de le faire, en toute impunité", a déclaré Philip Luther, directeur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d’Amnesty International.
Peu avant sa mort, Ziad Abou Ein avait déclaré à des journalistes que la manifestation se déroulait dans le calme: "Nous sommes venus planter des arbres en terre palestinienne, et ils nous ont attaqué d’emblée. Personne n’a jeté la moindre pierre." Des informations contradictoires circulent sur la cause de la mort de Ziad Abou Ein. Selon certaines sources il a été touché à la poitrine par une grenade lacrymogène, selon d’autres il a souffert de complications consécutives à l’exposition au gaz lacrymogène. Certains témoins ont en outre déclaré qu’il avait été frappé par des membres des forces israéliennes.
Ces derniers mois, les tensions en Cisjordanie ont dégénéré en violences, qui ont fait plusieurs victimes dans les deux camps.