le siège de Gazprom (source Wikipedia)
Dès dimanche, les livraisons de gaz à destination de la Hongrie connaissaient une baisse de 25 %. Lundi, une réunion de crise a été organisée par le ministre de l'Energie Csaba Molnar pour évaluer les besoins de la population hongroise dans une période de grand froid où la consommation de gaz est la plus importante et ainsi prendre d'éventuelles mesures de restriction.
La consommation quotidienne de gaz en Hongrie qui est d'environ 63 millions de mètres cubes devrait passer à environ 70 millions avec le temps hivernal. Or le pays reçoit 65 % de son gaz de Russie. Csaba Molnar a qualifié la situation de critique mais a toutefois tenu a rassurer la population, «nous puisons à fond dans les réserves, cela est suffisant pour des semaines mais si la situation ne change pas après, il faudra envisager des mesures d'austérité mais pas pour la population».
Le groupe MOL, qui exploite le réseau gazier hongrois, a déjà demandé aux principaux usagers
d'utiliser des énergies alternatives. Toutefois, Budapest n'a pas été en mesure de vendre du gaz à la Serbie, pays où se trouve une importante minorité hongroise.
Enfin, de son côté, le Premier ministre Ferenc Gyurcsany a envoyé une lettre aux dirigeants
russes, ukrainiens et tchèques pour tenter de trouver une solution.
Un blocage économique sur fond politique
En apparence ce blocage entre la Russie et l'Ukraine est dû à l'échec de négociations entre deux partenaires commerciaux, mais en fait les intérêts des clans oligarchiques et les pressions politiques ne sont certainement pas étrangers à ce conflit. La Russie tient en effet à conserver son réseau d'influence en Ukraine, notamment dans l'est du pays où les communautés russophiles dominent. De plus, la flotte russe a une base importante à Sébastopol en Crimée dont le bail doit être renouvelé en 2017. Quoi qu'il en soit, les deux parties usent d'intox et de ruse, l'Ukraine affirme avoir des réserves suffisantes pour tenir jusqu'à mi-mars et la Russie tente d'ignorer les pertes financières énormes pour Gazprom. L'Union européenne, bien que très touchée par le blocage, persiste pour l'instant à voir dans ce problème un simple échec de négociations commerciales. Une délégation de l'UE a tout de même été envoyée à Kiev pour rencontrer les représentants du gouvernement ukrainien et tenter d'entrer en contact avec les dirigeants de Gazprom.
La consommation quotidienne de gaz en Hongrie qui est d'environ 63 millions de mètres cubes devrait passer à environ 70 millions avec le temps hivernal. Or le pays reçoit 65 % de son gaz de Russie. Csaba Molnar a qualifié la situation de critique mais a toutefois tenu a rassurer la population, «nous puisons à fond dans les réserves, cela est suffisant pour des semaines mais si la situation ne change pas après, il faudra envisager des mesures d'austérité mais pas pour la population».
Le groupe MOL, qui exploite le réseau gazier hongrois, a déjà demandé aux principaux usagers
d'utiliser des énergies alternatives. Toutefois, Budapest n'a pas été en mesure de vendre du gaz à la Serbie, pays où se trouve une importante minorité hongroise.
Enfin, de son côté, le Premier ministre Ferenc Gyurcsany a envoyé une lettre aux dirigeants
russes, ukrainiens et tchèques pour tenter de trouver une solution.
Un blocage économique sur fond politique
En apparence ce blocage entre la Russie et l'Ukraine est dû à l'échec de négociations entre deux partenaires commerciaux, mais en fait les intérêts des clans oligarchiques et les pressions politiques ne sont certainement pas étrangers à ce conflit. La Russie tient en effet à conserver son réseau d'influence en Ukraine, notamment dans l'est du pays où les communautés russophiles dominent. De plus, la flotte russe a une base importante à Sébastopol en Crimée dont le bail doit être renouvelé en 2017. Quoi qu'il en soit, les deux parties usent d'intox et de ruse, l'Ukraine affirme avoir des réserves suffisantes pour tenir jusqu'à mi-mars et la Russie tente d'ignorer les pertes financières énormes pour Gazprom. L'Union européenne, bien que très touchée par le blocage, persiste pour l'instant à voir dans ce problème un simple échec de négociations commerciales. Une délégation de l'UE a tout de même été envoyée à Kiev pour rencontrer les représentants du gouvernement ukrainien et tenter d'entrer en contact avec les dirigeants de Gazprom.