Littérature - Budapest à la page
Jean Mattern qui est né en 1965 dans une famille originaire d'Europe centrale, dirige la collection Du monde entier chez Gallimard et en août dernier a fait paraître son premier roman Les Bains de Kiraly aux éditions de Sabine Wespieser. Ces 144 pages ne constituent pas exactement un oeuvre autobiographique bien qu'apparaissent certaines scènes se déroulant à Montpellier où l'auteur a résidé, mais plutôt pour le héros un roman de ses origines qu'il va découvrir à Budapest comme une sorte de libération. Gabriel tombe amoureux de Laura à Londres où il vit. Quand elle lui annonce qu'elle attend un enfant de lui, il s'affole et la quitte. Il erre longuement dans Londres et à cette occasion revient sur sa jeunesse solitaire, la mort de sa soeur aînée tuée par un conducteur ivre, ses parents inconsolables qui ne lui ont jamais parlé de leur passé. Il commence alors à rédiger sa confession. Au cours d'une rencontre de traducteurs de Thomas Mann en Hongrie, il va à la découverte de ses véritables origines, il en découvre une partie dans un cimetière de Budapest, retrouve la saveur de la cuisine hongroise, reconnaît son inclination pour la littérature de la Mitteleuropa dont il a été imprégné. Pour ce traducteur qui n'avait jamais pu s'exprimer que par les mots des autres, c'est un grand bonheur que d'exprimer cette confession.
Jean Mattern qui est né en 1965 dans une famille originaire d'Europe centrale, dirige la collection Du monde entier chez Gallimard et en août dernier a fait paraître son premier roman Les Bains de Kiraly aux éditions de Sabine Wespieser. Ces 144 pages ne constituent pas exactement un oeuvre autobiographique bien qu'apparaissent certaines scènes se déroulant à Montpellier où l'auteur a résidé, mais plutôt pour le héros un roman de ses origines qu'il va découvrir à Budapest comme une sorte de libération. Gabriel tombe amoureux de Laura à Londres où il vit. Quand elle lui annonce qu'elle attend un enfant de lui, il s'affole et la quitte. Il erre longuement dans Londres et à cette occasion revient sur sa jeunesse solitaire, la mort de sa soeur aînée tuée par un conducteur ivre, ses parents inconsolables qui ne lui ont jamais parlé de leur passé. Il commence alors à rédiger sa confession. Au cours d'une rencontre de traducteurs de Thomas Mann en Hongrie, il va à la découverte de ses véritables origines, il en découvre une partie dans un cimetière de Budapest, retrouve la saveur de la cuisine hongroise, reconnaît son inclination pour la littérature de la Mitteleuropa dont il a été imprégné. Pour ce traducteur qui n'avait jamais pu s'exprimer que par les mots des autres, c'est un grand bonheur que d'exprimer cette confession.
Question - Savez-vous ce qu'est un Carolomacérien?
Un groupe d'entre eux vient de séjourner pendant cinq jours en Hongrie. Sous ce terme qui pourrait paraître fantaisiste se cachent tout simplement les habitants de Charleville-Mézières, dans le département des Ardennes près de la frontière belge. Avant la fusion des deux localités en 1966, on connaissait les Carolopolitains et les Macériens, Rimbaud d'ailleurs était carolopolitain... Ce groupe donc était constitué de 46 choristes faisant partie de la chorale carolomacérienne Crescendo. Ils étaient invités par la chorale de Jaszapati, ville de quelque 10 000 habitants située à 150 km au sud-ouest de Budapest, dans le département de Jász-Nagykun-Szolnok, ceci dans le cadre d'échanges entre des communes ardennaises et celles de la région du Jaszag. La chorale Crescendo s'est produite lors de la messe du souvenir de la révolution de 1956 dans de multiples églises de la région. Les Ardennais sont repartis heureux de l'accueil reçu chez l'habitant ou à l'internat d'un lycée ultra moderne, des réunions chaleureuses qui avaient été organisées avec échanges de cadeaux, des excursions. La chorale hongroise se rendra un peu plus tard dans les Ardennes.
Un groupe d'entre eux vient de séjourner pendant cinq jours en Hongrie. Sous ce terme qui pourrait paraître fantaisiste se cachent tout simplement les habitants de Charleville-Mézières, dans le département des Ardennes près de la frontière belge. Avant la fusion des deux localités en 1966, on connaissait les Carolopolitains et les Macériens, Rimbaud d'ailleurs était carolopolitain... Ce groupe donc était constitué de 46 choristes faisant partie de la chorale carolomacérienne Crescendo. Ils étaient invités par la chorale de Jaszapati, ville de quelque 10 000 habitants située à 150 km au sud-ouest de Budapest, dans le département de Jász-Nagykun-Szolnok, ceci dans le cadre d'échanges entre des communes ardennaises et celles de la région du Jaszag. La chorale Crescendo s'est produite lors de la messe du souvenir de la révolution de 1956 dans de multiples églises de la région. Les Ardennais sont repartis heureux de l'accueil reçu chez l'habitant ou à l'internat d'un lycée ultra moderne, des réunions chaleureuses qui avaient été organisées avec échanges de cadeaux, des excursions. La chorale hongroise se rendra un peu plus tard dans les Ardennes.
Société - Luxe, crise et cherté
La crise financière qui frappe toujours même si elle est plus discrète, n'interdit pas le luxe. Pour s'en convaincre, il suffisait de se rendre du 21 au 23 novembre au Palais impérial de la Hofburg à Vienne où se tenait le salon "Luxury, Please". Les organisateurs de ce salon unique en Europe centrale, 4 000 m2 sur deux étages, ont reçu moins de visiteurs qu'en 2007 et juste un peu plus d'une centaine d'exposants se sont installés. L'an dernier à Zagreb on avait enregistré 20 000 entrées contre 15 000 ces jours-ci. Le premier jour était réservé aux professionnels et les deux autres aux particuliers. Dans les thèmes choisis figuraient les voyages, la mode, la beauté et la santé, l'art de vivre, l'immobilier et le mobilier de luxe sans oublier la cuisine présentée par cinq grands chefs. Des viticulteurs, des fromagers et des chocolatiers du Piémont avaient fait le déplacement, la truffe d'Alba a d'ailleurs été mise aux enchères à 50 000 euros. Inutile de préciser que des dizaines de gardes de sécurité avaient été engagés et que fonctionnait un système de caméras de surveillance très perfectionné. On pouvait voir le "sac à main le plus cher du monde". Pièce unique de 800 gr, de dix cm sur vingt, en platine serti de 2 182 diamants de 200 carats créé par le joaillier Ginza Tanaka. Trois Japonais en ont offert deux millions de dollars mais on misait surtout sur les Russes ! Quelques véhicules prestigieux dont une Ferrari F599 qui a été enlevée pour 304 100 euros. Et aussi des baignoires incrustées de pierres précieuses. Le luxe autrichien est concentré dans une salle mais Johanna Vanicek, propriétaire d'une célèbre maison de décoration reconnaît que la crise fait quand même quelques dégâts... Tout n'est quand même pas perdu !
La crise financière qui frappe toujours même si elle est plus discrète, n'interdit pas le luxe. Pour s'en convaincre, il suffisait de se rendre du 21 au 23 novembre au Palais impérial de la Hofburg à Vienne où se tenait le salon "Luxury, Please". Les organisateurs de ce salon unique en Europe centrale, 4 000 m2 sur deux étages, ont reçu moins de visiteurs qu'en 2007 et juste un peu plus d'une centaine d'exposants se sont installés. L'an dernier à Zagreb on avait enregistré 20 000 entrées contre 15 000 ces jours-ci. Le premier jour était réservé aux professionnels et les deux autres aux particuliers. Dans les thèmes choisis figuraient les voyages, la mode, la beauté et la santé, l'art de vivre, l'immobilier et le mobilier de luxe sans oublier la cuisine présentée par cinq grands chefs. Des viticulteurs, des fromagers et des chocolatiers du Piémont avaient fait le déplacement, la truffe d'Alba a d'ailleurs été mise aux enchères à 50 000 euros. Inutile de préciser que des dizaines de gardes de sécurité avaient été engagés et que fonctionnait un système de caméras de surveillance très perfectionné. On pouvait voir le "sac à main le plus cher du monde". Pièce unique de 800 gr, de dix cm sur vingt, en platine serti de 2 182 diamants de 200 carats créé par le joaillier Ginza Tanaka. Trois Japonais en ont offert deux millions de dollars mais on misait surtout sur les Russes ! Quelques véhicules prestigieux dont une Ferrari F599 qui a été enlevée pour 304 100 euros. Et aussi des baignoires incrustées de pierres précieuses. Le luxe autrichien est concentré dans une salle mais Johanna Vanicek, propriétaire d'une célèbre maison de décoration reconnaît que la crise fait quand même quelques dégâts... Tout n'est quand même pas perdu !
Découverte - Sous la rue le lac
Le public a désormais accès à l'étendue d'eau d'une superficie de 2 322 m2 à une température de 28°C, découverte il y a six ans dans une grotte pyramidale de 20 à 25 mètres de hauteur. Jusqu'à maintenant, seuls les spéléologues pouvaient y arriver en cheminant à travers un réseau complexe de grottes souterraines. Selon le spéléologue Peter Adamko, un des découvreurs de la grotte, "c'est la plus grande cavité souterraine remplie d'eaux thermales actives au monde". Et d'ajouter que le fait que le lac se trouve sous une aire habitée très dense au centre de Budapest, le rend encore plus unique. Ce lac fait partie des grottes de Molnar Janos, les plus vastes de Hongrie qui s'étendent sur 5,5 kilomètres à une profondeur de 80 mètres. Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre de l'Environnement Imre Szabo vanta la beauté de la grotte étincelant de ses cristaux. On lui a donné le nom d'Hubert Kessler, spéléologue et scientifique hongrois et découvreur de deux grottes de calcite dans les années trente. Imre Szabo a promis de tout mettre en oeuvre pour sa conservation et d'accorder un million de forints soit quelque 3 800 euros pour soutenir la prochaine phase de recherches. Zsolt Lang, le maire du IIe arrondissement où se trouve la grotte, révéla que la municipalité avait contacté l'UNESCO pour la faire admettre sur la liste du Patrimoine mondial.
Le public a désormais accès à l'étendue d'eau d'une superficie de 2 322 m2 à une température de 28°C, découverte il y a six ans dans une grotte pyramidale de 20 à 25 mètres de hauteur. Jusqu'à maintenant, seuls les spéléologues pouvaient y arriver en cheminant à travers un réseau complexe de grottes souterraines. Selon le spéléologue Peter Adamko, un des découvreurs de la grotte, "c'est la plus grande cavité souterraine remplie d'eaux thermales actives au monde". Et d'ajouter que le fait que le lac se trouve sous une aire habitée très dense au centre de Budapest, le rend encore plus unique. Ce lac fait partie des grottes de Molnar Janos, les plus vastes de Hongrie qui s'étendent sur 5,5 kilomètres à une profondeur de 80 mètres. Lors de la cérémonie d'ouverture, le ministre de l'Environnement Imre Szabo vanta la beauté de la grotte étincelant de ses cristaux. On lui a donné le nom d'Hubert Kessler, spéléologue et scientifique hongrois et découvreur de deux grottes de calcite dans les années trente. Imre Szabo a promis de tout mettre en oeuvre pour sa conservation et d'accorder un million de forints soit quelque 3 800 euros pour soutenir la prochaine phase de recherches. Zsolt Lang, le maire du IIe arrondissement où se trouve la grotte, révéla que la municipalité avait contacté l'UNESCO pour la faire admettre sur la liste du Patrimoine mondial.