Pour Zhang Jun, professeur d'économie à l'université Fudan de Shanghai, qui conseille la production, cela pourra "aider l'homme de la rue à comprendre pourquoi la crise financière s'est produite". Et de préciser que son rôle consiste à s'assurer que les idées de Marx ne sont pas dénaturées. Malgré une certaine ouverture, le Capital de Karl Marx est resté une bible en Chine, et à plus forte raison en cette période de crise économique et de faillite du système financier.
Il s'agira d'une adaptation libre de l'œuvre publiée le 17 juillet 1867 chez l'éditeur Otto Meissner à Hambourg et sous-titrée «critique de l'économie politique».
Le philosophe allemand qui vit le jour le 5 mai 1818 à Trèves et mourut le 14 mars 1883 à Londres, n'a écrit que la trentaine de chapitres du premier livre. Les brouillons qu'il a laissés permettront à Friedrich Engels, né le 28 novembre 1820 à Wuppertal et décédé à Londres le 5 août 1895, de publier les livres 2 et 3, en 1885 et 1894.
En ce qui concerne la comédie musicale, elle s'inspire des shows de Las Vegas et devrait être terminée début 2010 où elle sera alors donnée à Pékin. L'intrigue est fort simple, des travailleurs découvrent que leur patron les exploite, les uns se rebelleront, les autres négocieront...
C'est He Nian, spécialiste du spectacle d'arts martiaux, qui en est le metteur en scène, il incorporera des éléments actuels à l'œuvre pour qu'elle soit en rapport avec la vie quotidienne des gens. Pour le directeur du centre d'arts dramatiques de Shanghai, Yang Shaolin, cette entreprise aurait été impossible il y a seulement quelques années et cela prouve l'évolution de la société chinoise.
Ce n'est pas la première fois que le monde du spectacle est tenté par das Kapital. Sergueï Eisenstein en 1927 avait déjà souhaité l'adapter à l’écran, mais n'avait pu donner suite à son projet. Tout récemment, le cinéaste allemand Alexander Kluge, âgé de 76 ans et fort reconnu dans son pays, a réalisé une adaptation qui se voudrait en quelque sorte une reprise de ce qu'avait imaginé le réalisateur soviétique. Le résultat en est 3 DVD d'une durée de 10 heures avec pour titre Nachrichten aus der ideologischen Antike. Marx, Eisenstein, Das Kapital, soit Des nouvelles de l’antiquité idéologique. Marx, Eisenstein, le Capital. Cette réalisation a été très bien accueillie par la presse de toutes tendances.
Par ailleurs, quelques troupes théâtrales ont créé des spectacles à partir du Capital mais sans grand succès.
Il existe aussi en manga de poche, tiré à 50 000 exemplaires et mis en vente depuis le 15 décembre, 6 000 sont partis en quelques jours. Pour le prix d’une tasse de café on peut l'acquérir, édité chez East Press dans la collection «tout lire en bande dessinée». Ce n’est d'ailleurs pas la première fois que la BD s'intéresse à cette œuvre.
Il faut signaler aussi que depuis les débuts de la crise actuelle, le Capital ne s'est jamais aussi bien vendu. Jörn Schütrumpf, éditeur allemand de Marx, propose les 2500 pages pour 54 €, un tabac à la Foire du Livre de Francfort en décembre dernier. Et l'on dit qu'en 2008 en Allemagne, les ventes des œuvres de Marx ont augmenté de 300% !
Dès 1878, est paru un abrégé du livre I du Capital à destination d’un public populaire. Il fut rédigé par Carlo Cafiero, un communiste libertaire italien qui vécut de 1846 à 1892, et approuvé par Marx lui-même.
Stéphane Osmont, ce pseudonyme dissimule un haut fonctionnaire français, a revisité les trois ouvrages les plus célèbres de Marx, Le Capital, Le Manifeste et L'Idéologie et les a transformés en romans. Le Capital, paru en 2004 avec 25000 exemplaires vendus a eu une bonne critique et a été traduit en italien. Le héros, PDG d'une grande banque européenne, y est dépeint sous un jour des plus noirs...
Il s'agira d'une adaptation libre de l'œuvre publiée le 17 juillet 1867 chez l'éditeur Otto Meissner à Hambourg et sous-titrée «critique de l'économie politique».
Le philosophe allemand qui vit le jour le 5 mai 1818 à Trèves et mourut le 14 mars 1883 à Londres, n'a écrit que la trentaine de chapitres du premier livre. Les brouillons qu'il a laissés permettront à Friedrich Engels, né le 28 novembre 1820 à Wuppertal et décédé à Londres le 5 août 1895, de publier les livres 2 et 3, en 1885 et 1894.
En ce qui concerne la comédie musicale, elle s'inspire des shows de Las Vegas et devrait être terminée début 2010 où elle sera alors donnée à Pékin. L'intrigue est fort simple, des travailleurs découvrent que leur patron les exploite, les uns se rebelleront, les autres négocieront...
C'est He Nian, spécialiste du spectacle d'arts martiaux, qui en est le metteur en scène, il incorporera des éléments actuels à l'œuvre pour qu'elle soit en rapport avec la vie quotidienne des gens. Pour le directeur du centre d'arts dramatiques de Shanghai, Yang Shaolin, cette entreprise aurait été impossible il y a seulement quelques années et cela prouve l'évolution de la société chinoise.
Ce n'est pas la première fois que le monde du spectacle est tenté par das Kapital. Sergueï Eisenstein en 1927 avait déjà souhaité l'adapter à l’écran, mais n'avait pu donner suite à son projet. Tout récemment, le cinéaste allemand Alexander Kluge, âgé de 76 ans et fort reconnu dans son pays, a réalisé une adaptation qui se voudrait en quelque sorte une reprise de ce qu'avait imaginé le réalisateur soviétique. Le résultat en est 3 DVD d'une durée de 10 heures avec pour titre Nachrichten aus der ideologischen Antike. Marx, Eisenstein, Das Kapital, soit Des nouvelles de l’antiquité idéologique. Marx, Eisenstein, le Capital. Cette réalisation a été très bien accueillie par la presse de toutes tendances.
Par ailleurs, quelques troupes théâtrales ont créé des spectacles à partir du Capital mais sans grand succès.
Il existe aussi en manga de poche, tiré à 50 000 exemplaires et mis en vente depuis le 15 décembre, 6 000 sont partis en quelques jours. Pour le prix d’une tasse de café on peut l'acquérir, édité chez East Press dans la collection «tout lire en bande dessinée». Ce n’est d'ailleurs pas la première fois que la BD s'intéresse à cette œuvre.
Il faut signaler aussi que depuis les débuts de la crise actuelle, le Capital ne s'est jamais aussi bien vendu. Jörn Schütrumpf, éditeur allemand de Marx, propose les 2500 pages pour 54 €, un tabac à la Foire du Livre de Francfort en décembre dernier. Et l'on dit qu'en 2008 en Allemagne, les ventes des œuvres de Marx ont augmenté de 300% !
Dès 1878, est paru un abrégé du livre I du Capital à destination d’un public populaire. Il fut rédigé par Carlo Cafiero, un communiste libertaire italien qui vécut de 1846 à 1892, et approuvé par Marx lui-même.
Stéphane Osmont, ce pseudonyme dissimule un haut fonctionnaire français, a revisité les trois ouvrages les plus célèbres de Marx, Le Capital, Le Manifeste et L'Idéologie et les a transformés en romans. Le Capital, paru en 2004 avec 25000 exemplaires vendus a eu une bonne critique et a été traduit en italien. Le héros, PDG d'une grande banque européenne, y est dépeint sous un jour des plus noirs...
Le nom de Marx a servi à baptiser un vaste ensemble à Vienne. A la fin de la Première Guerre mondiale, les conditions de logement de l'ancienne capitale austro-hongroise sont dramatiques, des dizaines de milliers d'habitants sont à la rue. La municipalité sociale-démocrate décide en 1919 de construire des logements sociaux. C'est ainsi qu'est inauguré le 12 octobre 1930 le Karl-Marx Hof, la cité Karl-Marx, sur 15 hectares dont 12 réservés aux jardins et aires de jeux. Un vaste ensemble d'immeubles ocres séparés par des cours, avec 1382 appartements. Les plans sont de Karl Ehn, disciple d'Otto Wagner, le grand architecte viennois de l'Art nouveau puis plus tard de la Sécession. Les appartements, de 45 à 60 m2, comportent une salle de bains et des toilettes. Des équipements collectifs sont à la disposition des résidents, laveries, deux jardins d'enfants, clinique dentaire, caisse de maladie avec dispensaire et pharmacie, bibliothèque, bureau de poste ainsi qu'une vingtaine de locaux commerciaux. Lors d'un séjour à Vienne il ne faut pas manquer de visiter cette réalisation classée monument historique, où vivent encore quelque 5 000 personnes dans 1 304 appartements, toujours gérés par la mairie. Les bâtiments ont été rénovés de 1988 à 1992 et pourvus d'ascenseurs et de chauffage central.