Un communiqué de l'agence onusienne précise que "cette déperdition record s'est produite en dépit d'un accord international ayant permis de réduire considérablement la production et la consommation de substances destructrices du gaz d'ozone".
"En raison de la longue durée de vie de ces composés dans l'atmosphère, il faudra atteindre plusieurs dizaines d'années avant que leurs concentrations reviennent aux niveaux d'avant 1980, l'objectif fixé dans le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone ", explique-t-elle.
Les observations faites à partir du sol, par ballon sonde au-dessus de l'Arctique mais aussi par satellite, montrent que la perte de la couche d''ozone a atteint environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars, soit environ 10 % de plus que l'année précédente.
"Le degré de destruction de la couche d'ozone en 2011 au-dessus de l'Arctique est sans précédent mais l'on pouvait s'y attendre", explique l'OMM, passant en revue les substances qui appauvrissent la couche d'ozone, comme les chloro-fluorocarbones (CFC) et les halons, utilisés autrefois dans les réfrigérateurs, les propulseurs d'aérosols et les extincteurs.
Ces substances ont été progressivement éliminées, Conformément aux dispositions du Protocole de Montréal de 1987, à l'exception des régions polaires, la couche d'ozone devrait retrouver son niveau d'avant 1980 aux alentours de 2030-2040 d'après l'estimation scientifique de l'OMM et du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
"Le trou dans la couche d'ozone observé tous les ans au printemps au-dessus de l'Antarctique est en revanche un phénomène qui devrait persister jusque vers 2045-2060, tandis qu'au-dessus de l'Arctique, le retour à la normale interviendra probablement 10 à 20 ans plus tôt", poursuit l'OMM.
Pour conclure, l'agence de l'ONU constate que "si le Protocole de Montréal n'avait pas existé, la déperdition d'ozone cette année aurait été très probablement plus importante, et sa reconstitution beaucoup plus lente".
"En raison de la longue durée de vie de ces composés dans l'atmosphère, il faudra atteindre plusieurs dizaines d'années avant que leurs concentrations reviennent aux niveaux d'avant 1980, l'objectif fixé dans le Protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d'ozone ", explique-t-elle.
Les observations faites à partir du sol, par ballon sonde au-dessus de l'Arctique mais aussi par satellite, montrent que la perte de la couche d''ozone a atteint environ 40% dans cette région entre le début de l'hiver et la fin du mois de mars, soit environ 10 % de plus que l'année précédente.
"Le degré de destruction de la couche d'ozone en 2011 au-dessus de l'Arctique est sans précédent mais l'on pouvait s'y attendre", explique l'OMM, passant en revue les substances qui appauvrissent la couche d'ozone, comme les chloro-fluorocarbones (CFC) et les halons, utilisés autrefois dans les réfrigérateurs, les propulseurs d'aérosols et les extincteurs.
Ces substances ont été progressivement éliminées, Conformément aux dispositions du Protocole de Montréal de 1987, à l'exception des régions polaires, la couche d'ozone devrait retrouver son niveau d'avant 1980 aux alentours de 2030-2040 d'après l'estimation scientifique de l'OMM et du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE).
"Le trou dans la couche d'ozone observé tous les ans au printemps au-dessus de l'Antarctique est en revanche un phénomène qui devrait persister jusque vers 2045-2060, tandis qu'au-dessus de l'Arctique, le retour à la normale interviendra probablement 10 à 20 ans plus tôt", poursuit l'OMM.
Pour conclure, l'agence de l'ONU constate que "si le Protocole de Montréal n'avait pas existé, la déperdition d'ozone cette année aurait été très probablement plus importante, et sa reconstitution beaucoup plus lente".