Au programme de cette commission qui est l'organe central de l'ONU chargé de donner des orientations sur la prévention du crime et la justice pénale, une session spéciale sur l'utilisation abusive des nouvelles technologies touchant l'exploitation des enfants, et l’examen de certaines questions plus épineuses de criminalité, comme la piraterie maritime.
Le Bureau de l'ONU pour la drogue et le crime (ONUDC), constate actuellement, la cybercriminalité en pleine expansion, et que le volume du trafic sur Internet et la sophistication des méthodes utilisées par les cybercriminels, rendent impossible l'évaluation précise des bénéfices engrangés par ces organisations autant que les pertes occasionnées pour les entreprises privées.
"Nous n'avons pas une image exacte de la portée et de la nature du problème et nous ne pouvons pas agir aussi efficacement que nous le devrions", estime le chef de l'ONUDC, Yuri Fedotov, qui rappelle qu'il est "essentiel de disposer d'informations et de connaissances précises". Il sollicite tous les pays à renforcer leurs efforts pour recueillir de l'information, la partager et consolider ainsi la lutte contre le crime international.
Toutefois plus inquiétant pour le Directeur de l'agence onusienne, les crimes à caractère sexuels commis contre des enfants. "Des infractions graves sont commises - souvent sous les yeux d'un parent, le web ouvre littéralement une porte dans votre maison et vos enfants peuvent y laisser entrer des criminels", met en garde.
La vulnérabilité des jeunes dans ce monde virtuel d'Internet doit faire l'objet de toutes les vigilances parentales et des autorités.
"En ligne, la maltraitance des enfants constitue un crime international grave et requiert une coopération intense et concertée, cela signifie le développement d'une cyber-éthique, d'une cyber-sécurité et d'une cyber-sécurité", souligne Yuri Fedotov.
"La menace et la prévalence d'activités malveillantes sur Internet ne doit pas être sous-estimée", estime d'ailleurs le chef de l'ONUDC, qui souligne combien "il est important que les pays harmonisent leurs cadres juridiques pour prévenir et combattre les cyber-menaces et faciliter la coopération internationale".
Selon Yuri Fedotov, si "les lois et les normes ont un rôle important à jouer, quand il s'agit de lutter contre la criminalité, il doit y avoir un partenariat fort entre les secteurs public et privé. Il n'y a pas d'autres alternatives" - insiste-t-il, ajoutant que "ni la prévention du crime, ni la protection des victimes, ne peuvent également être pris en charge par les gouvernements ou les systèmes de justice pénale seuls".
"Nous avons besoin des fournisseurs d'accès et de services sur Internet, de la société civile, des médias, des établissements d'enseignement et du grand public", conclut-il.
Le Bureau de l'ONU pour la drogue et le crime (ONUDC), constate actuellement, la cybercriminalité en pleine expansion, et que le volume du trafic sur Internet et la sophistication des méthodes utilisées par les cybercriminels, rendent impossible l'évaluation précise des bénéfices engrangés par ces organisations autant que les pertes occasionnées pour les entreprises privées.
"Nous n'avons pas une image exacte de la portée et de la nature du problème et nous ne pouvons pas agir aussi efficacement que nous le devrions", estime le chef de l'ONUDC, Yuri Fedotov, qui rappelle qu'il est "essentiel de disposer d'informations et de connaissances précises". Il sollicite tous les pays à renforcer leurs efforts pour recueillir de l'information, la partager et consolider ainsi la lutte contre le crime international.
Toutefois plus inquiétant pour le Directeur de l'agence onusienne, les crimes à caractère sexuels commis contre des enfants. "Des infractions graves sont commises - souvent sous les yeux d'un parent, le web ouvre littéralement une porte dans votre maison et vos enfants peuvent y laisser entrer des criminels", met en garde.
La vulnérabilité des jeunes dans ce monde virtuel d'Internet doit faire l'objet de toutes les vigilances parentales et des autorités.
"En ligne, la maltraitance des enfants constitue un crime international grave et requiert une coopération intense et concertée, cela signifie le développement d'une cyber-éthique, d'une cyber-sécurité et d'une cyber-sécurité", souligne Yuri Fedotov.
"La menace et la prévalence d'activités malveillantes sur Internet ne doit pas être sous-estimée", estime d'ailleurs le chef de l'ONUDC, qui souligne combien "il est important que les pays harmonisent leurs cadres juridiques pour prévenir et combattre les cyber-menaces et faciliter la coopération internationale".
Selon Yuri Fedotov, si "les lois et les normes ont un rôle important à jouer, quand il s'agit de lutter contre la criminalité, il doit y avoir un partenariat fort entre les secteurs public et privé. Il n'y a pas d'autres alternatives" - insiste-t-il, ajoutant que "ni la prévention du crime, ni la protection des victimes, ne peuvent également être pris en charge par les gouvernements ou les systèmes de justice pénale seuls".
"Nous avons besoin des fournisseurs d'accès et de services sur Internet, de la société civile, des médias, des établissements d'enseignement et du grand public", conclut-il.