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Ce nouveau concept s’est introduit dans nos vies au quotidien, comme cela a été le cas avec le service de voiture de tourisme avec chauffeur qui a déstabilisé le secteur traditionnel des taxis à travers le monde. L’ubérisation des services permet aux professionnels et aux clients de se mettre en contact direct et instantanément grâce aux nouvelles technologies: l’internet haut débit, l’internet mobile, les smartphones et la géolocalisation. On passe d’un modèle économique basé sur la réglementation du salariat, à une économie collaborative. Les exemples se multiplient: Airbnb, l’hôtelier sans hôtels devenu premier logeur mondial avec 1,5 million de chambres, booking.com, Amazon, Blablacar, ou encore Uber, qui a ouvert le bal, et dont la valeur a dépassé les 51 milliards de dollars, autant que General Motors!
Les entreprises face à ce phénomène engagent des stratégies de transformations profondes de leurs modèles. Ainsi, les deux principales conséquences de l’ubérisation sont, pour le client, un service généralement à faible coût, facilement accessible et pour le professionnel, un statut d’auto-entrepreneur.
En 2015, on crée en France l’Observatoire de l’ubérisation pour analyser les impacts d’un tel modèle sur la société. Des menaces se profilent d’ores et déjà. La principale étant la précarisation. Les nouveaux professionnels "employés indépendants" n’ont aucune garantie. On prévoit des destructions massives d’emplois. En France, on estime que d’ici 2025, 3.5 millions d’emplois seront détruits, et que d’ici 10 ans, 42 à 47% des emplois ne seront plus effectués par des humains mais par des robots!
Le dilemme est épineux. Pour le consommateur, c’est un progrès. Pour le salarié, c’est une régression. Ceci mène à une question qui taraude l’esprit des économistes, des sociologues, des politiques, des chefs d’entreprise et de leurs salariés: quel(s) modèle(s) socio-économique(s) gagnant(s) pour l’avenir des sociétés humaines?
Les entreprises face à ce phénomène engagent des stratégies de transformations profondes de leurs modèles. Ainsi, les deux principales conséquences de l’ubérisation sont, pour le client, un service généralement à faible coût, facilement accessible et pour le professionnel, un statut d’auto-entrepreneur.
En 2015, on crée en France l’Observatoire de l’ubérisation pour analyser les impacts d’un tel modèle sur la société. Des menaces se profilent d’ores et déjà. La principale étant la précarisation. Les nouveaux professionnels "employés indépendants" n’ont aucune garantie. On prévoit des destructions massives d’emplois. En France, on estime que d’ici 2025, 3.5 millions d’emplois seront détruits, et que d’ici 10 ans, 42 à 47% des emplois ne seront plus effectués par des humains mais par des robots!
Le dilemme est épineux. Pour le consommateur, c’est un progrès. Pour le salarié, c’est une régression. Ceci mène à une question qui taraude l’esprit des économistes, des sociologues, des politiques, des chefs d’entreprise et de leurs salariés: quel(s) modèle(s) socio-économique(s) gagnant(s) pour l’avenir des sociétés humaines?