Lors de la conférence de presse qui s’est déroulée dans le cadre majestueux du Palais des Rois sardes, le Docteur Alain Frère le "Monsieur culture du Conseil général des Alpes-Maritimes" a eu recours à une métaphore culinaire pour expliquer le succès grandissant de "C'est pas classique" qui aura lieu cette année du 6 au 8 novembre : "pour réussir c’est pas classique, nous avons, dans notre département, tous les ingrédients ; c’est comme pour une mayonnaise nous pouvons compter sur l’huile d’olive AOC représentée par des artistes de talent, des orchestres prestigieux, sans compter les nombreux créateurs qui insufflent une énergie nouvelle à la manifestation."
Cette année 2009, sent le grand cru, avec des invités de renom, mais également par l’esprit d’innovation du scénographe niçois, Luc Martinez qui présentera une expérience originale avec l’apparition de la 4D.
Pour la toute première fois, le spectateur sera projeté au sein d'un orchestre ; c'est ce que propose "Orchestral 4D…. un voyage au centre de l’Orchestre". Un moment unique et inoubliable destiné à tous ceux, qui un jour ont rêvé de devenir invisible et de se s’offrir une petite balade parmi les pupitres des musiciens d’un orchestre symphonique !
Cette année 2009, sent le grand cru, avec des invités de renom, mais également par l’esprit d’innovation du scénographe niçois, Luc Martinez qui présentera une expérience originale avec l’apparition de la 4D.
Pour la toute première fois, le spectateur sera projeté au sein d'un orchestre ; c'est ce que propose "Orchestral 4D…. un voyage au centre de l’Orchestre". Un moment unique et inoubliable destiné à tous ceux, qui un jour ont rêvé de devenir invisible et de se s’offrir une petite balade parmi les pupitres des musiciens d’un orchestre symphonique !
La symphonie pastorale de Beethoven, comme personne ne l'a jamais entendue !
Depuis de nombreuses années Luc Martinez explore des situations expérimentales où le son se déplace, étonne, interagit avec son environnement naturel ou urbain ou directement avec son auditeur, actif ou passif. Son travail fait appel à la création électroacoustique, à l’acoustique fondamentale, aux techniques de diffusion sonores innovantes, à l’informatique et l’électronique interactive, aux transmissions par réseau à large débit comme à la scénographie.
L’artiste se plaît à redéfinir un nouvel espace, à créer de nouveaux rapports entre l’orchestre et son public ; de là une nouvelle spatialisation a vu le jour et : "profite aussi de cette liberté retrouvée du son face à la musique. Essentiellement instrumentale, la musique a toujours induit voire imposé le rapport frontal à la scène, réelle ou virtuelle, ce qui fait qu’un être normal conçu pour entendre à 360° continue d’écouter de la musique sur une ou deux boîtes situées face à lui…" ; ce qui semble désormais remis en cause, par cette nouvelle expérience et qui est, à n'en pas douter, appelée à faire date.
Luc Martinez a soumis le projet à Philippe Bender et à l’orchestre de Cannes PACA qui a enregistré la 6e symphonie de Beethoven, dite "la Pastorale". Comme toute œuvre musicale, la symphonie est faite pour être perçue de la salle comme une forme sonore homogène ; mais Luc Martinez a décidé de rompre avec l’idée même de la symphonie oubliant que son nom en grec "sumfonos" signifie "ensemble". Certes l’orchestre a joué "ensemble", mais tous les pupitres ont été enregistrés indépendamment les uns des autres, ce qui a pris de longs mois. Tranquillement assis dans son siège, il suffira donc au spectateur d’appuyer sur un bouton, pour se déplacer au sein de l’orchestre et d’évoluer, virtuellement, à sa guise parmi les différents exécutants.
Désormais, plus question de voir le chef d’orchestre de dos, cette fois tout spectateur le verra tel que le voient les instrumentistes; ils partageront même avec lui des expressions complices, privilège jusqu’alors réservé… aux musiciens !
Ci-dessous, une version orchestrale de "la Pastorale" en vidéo et en album:
L’artiste se plaît à redéfinir un nouvel espace, à créer de nouveaux rapports entre l’orchestre et son public ; de là une nouvelle spatialisation a vu le jour et : "profite aussi de cette liberté retrouvée du son face à la musique. Essentiellement instrumentale, la musique a toujours induit voire imposé le rapport frontal à la scène, réelle ou virtuelle, ce qui fait qu’un être normal conçu pour entendre à 360° continue d’écouter de la musique sur une ou deux boîtes situées face à lui…" ; ce qui semble désormais remis en cause, par cette nouvelle expérience et qui est, à n'en pas douter, appelée à faire date.
Luc Martinez a soumis le projet à Philippe Bender et à l’orchestre de Cannes PACA qui a enregistré la 6e symphonie de Beethoven, dite "la Pastorale". Comme toute œuvre musicale, la symphonie est faite pour être perçue de la salle comme une forme sonore homogène ; mais Luc Martinez a décidé de rompre avec l’idée même de la symphonie oubliant que son nom en grec "sumfonos" signifie "ensemble". Certes l’orchestre a joué "ensemble", mais tous les pupitres ont été enregistrés indépendamment les uns des autres, ce qui a pris de longs mois. Tranquillement assis dans son siège, il suffira donc au spectateur d’appuyer sur un bouton, pour se déplacer au sein de l’orchestre et d’évoluer, virtuellement, à sa guise parmi les différents exécutants.
Désormais, plus question de voir le chef d’orchestre de dos, cette fois tout spectateur le verra tel que le voient les instrumentistes; ils partageront même avec lui des expressions complices, privilège jusqu’alors réservé… aux musiciens !
Ci-dessous, une version orchestrale de "la Pastorale" en vidéo et en album: