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Pour la réalisation de cette première enquête nationale, un questionnaire a été adressé à 940 professionnels de l’éducation dont 802 enseignants, et à 1.083 individus ayant perdu un père, une mère ou les deux, au cours de leur scolarité. Cela a permis de mieux cerner les difficultés auxquelles sont confrontés les personnels de l’éducation et de mieux comprendre la situation des élèves orphelins, l’impact du décès sur leur scolarité et les conséquences sur leur vie en général.
Dans le cadre du colloque du Conseil économique et social en janvier 2017, plusieurs réflexions ont été menées par les différents acteurs présents, pour améliorer l’accompagnement de ces enfants et proposer des solutions concrètes telles que des formations destinées aux personnels de l’éducation (80% des enseignants des premier et second degrés souhaiteraient en bénéficier), la création d’un guide de "bonnes pratiques" adaptées à différentes situations, et l’ouverture d’espaces de parole et d’écoute destinés aux enfants en détresse.
Selon l’étude de l’INED en 2003, 800.000 orphelins de moins de 25 ans en France, dont 500.000 de moins de 21 ans, avaient été recensés à cette période, soit un enfant par classe en moyenne. Bien qu’une estimation plus récente soit en cours, ces orphelins sont trop souvent oubliés de la société et des statistiques sur l’école car ils sont assimilés à des enfants de familles monoparentales ou de parents séparés… L’action au sein de l’école est donc primordiale pour le bien-être de "l’enfant ordinaire au destin particulier".
Dans le cadre du colloque du Conseil économique et social en janvier 2017, plusieurs réflexions ont été menées par les différents acteurs présents, pour améliorer l’accompagnement de ces enfants et proposer des solutions concrètes telles que des formations destinées aux personnels de l’éducation (80% des enseignants des premier et second degrés souhaiteraient en bénéficier), la création d’un guide de "bonnes pratiques" adaptées à différentes situations, et l’ouverture d’espaces de parole et d’écoute destinés aux enfants en détresse.
Selon l’étude de l’INED en 2003, 800.000 orphelins de moins de 25 ans en France, dont 500.000 de moins de 21 ans, avaient été recensés à cette période, soit un enfant par classe en moyenne. Bien qu’une estimation plus récente soit en cours, ces orphelins sont trop souvent oubliés de la société et des statistiques sur l’école car ils sont assimilés à des enfants de familles monoparentales ou de parents séparés… L’action au sein de l’école est donc primordiale pour le bien-être de "l’enfant ordinaire au destin particulier".