Basket
Hebdo athletique (166.86 Ko)
Le fait principal de cette semaine sportive est l’Euro de basket qui s’est déroulé en France. C’est l’Espagne qui en est sorti vainqueur en dominant la Lituanie en finale (80-63). Le parcours de l’Équipe de France a pris fin lors d’une demi-finale épique perdue après prolongations (90-85) face au futur vainqueur Espagnol.
Si la finale n’a pas été une partie de plaisir pour les Espagnols, leur victoire était prévisible. La Lituanie, déjà finaliste malheureux en 2013, a de nouveau subi la loi de son adversaire. Dans le sillage d’un Pau Gasol intenable (25 points, 12 passes) la "Roja" a produit un match maîtrisé et ne fut jamais inquiété outre mesure par son adversaire du soir. Les Espagnols renouent ainsi avec la victoire après les victoires de 2009 et 2011.
Cela donne d’autant plus de regret à l’équipe de France. En effet cette génération dorée était censée ramener le titre lors de cet Euro organisé à domicile après celui glané en 2013. La victoire face à ces même Espagnols au même stade de la compétition (75-72) donnait une solide référence aux hommes de Vincent Collet. Mêlant des anciens n’ayant plus rien à prouver (Diaw, Parker), des champions confirmés (Batum, De Colo) et des jeunes prometteurs censés être les leaders de demain (Fournier, Gobert), l’équipe de France était le grand favori de la compétition.
Au-delà de l’échec, tout c’est le scénario de la défaite française qui est difficile à digérer pour cette équipe. Alors qu’elle a longtemps mené au score, comptant même huit points d’avance avant le début du dernier quart-temps, la France s’est liquéfiée, multipliant les fautes stupides et les maladresses au lancer et perd pied. Menée par un Pau Gasol déjà stratosphérique (40 points, 11 fautes provoquées), les espagnols font le nécessaire pour sortir vainqueur de ce duel homérique.
La France sauve l’honneur lors du match pour la troisième en dominant la Serbie 81 à 68. Cette médaille, la quatrième remportée lors des quatre dernières éditions, récompense le bon parcours des bleus à défaut de les combler. Autre signe du bon parcours Français, Nando de Colo a été plébiscité dans le meilleur cinq du tournoi, dont Pau Gasol fut évidemment le MVP.
Si la finale n’a pas été une partie de plaisir pour les Espagnols, leur victoire était prévisible. La Lituanie, déjà finaliste malheureux en 2013, a de nouveau subi la loi de son adversaire. Dans le sillage d’un Pau Gasol intenable (25 points, 12 passes) la "Roja" a produit un match maîtrisé et ne fut jamais inquiété outre mesure par son adversaire du soir. Les Espagnols renouent ainsi avec la victoire après les victoires de 2009 et 2011.
Cela donne d’autant plus de regret à l’équipe de France. En effet cette génération dorée était censée ramener le titre lors de cet Euro organisé à domicile après celui glané en 2013. La victoire face à ces même Espagnols au même stade de la compétition (75-72) donnait une solide référence aux hommes de Vincent Collet. Mêlant des anciens n’ayant plus rien à prouver (Diaw, Parker), des champions confirmés (Batum, De Colo) et des jeunes prometteurs censés être les leaders de demain (Fournier, Gobert), l’équipe de France était le grand favori de la compétition.
Au-delà de l’échec, tout c’est le scénario de la défaite française qui est difficile à digérer pour cette équipe. Alors qu’elle a longtemps mené au score, comptant même huit points d’avance avant le début du dernier quart-temps, la France s’est liquéfiée, multipliant les fautes stupides et les maladresses au lancer et perd pied. Menée par un Pau Gasol déjà stratosphérique (40 points, 11 fautes provoquées), les espagnols font le nécessaire pour sortir vainqueur de ce duel homérique.
La France sauve l’honneur lors du match pour la troisième en dominant la Serbie 81 à 68. Cette médaille, la quatrième remportée lors des quatre dernières éditions, récompense le bon parcours des bleus à défaut de les combler. Autre signe du bon parcours Français, Nando de Colo a été plébiscité dans le meilleur cinq du tournoi, dont Pau Gasol fut évidemment le MVP.
Rugby
La coupe du Monde de Rugby à XV qui se déroule du 18 septembre au 31 octobre 2015 a débuté. Elle a été le théâtre des quelques surprises qui feront date.
La poule A, le "groupe de la mort" n’a pour le moment pas apporté de grosse surprise. Malgré leur fébrilité, les Anglais se sont imposés 35-11 face aux Iles Fidji en ouverture du tournoi. Il leur faudra hausser leur niveau de jeu s’ils veulent aller loin dans la compétition. Car face à eux se dresseront notamment l’Australie et le Pays de Galles. Si l’on ne peut juger du niveau des Australiens, qui n’ont pas encore disputé leur premier match dans la compétition, les Gallois eux semblent sur de leur force, comme en témoigne leur victoire écrasante (54-9) face à l’Uruguay à Cardiff.
En revanche le premier match de la poule B est le plus sensationnel de ce début de compétition (voir vidéo). Il a vu le Japon, qui n’avait gagné jusque là qu’un seul match en coupe du monde dans son histoire, prendre le dessus sur l’Afrique du Sud (32-34). Le vainqueur de l’édition 2007, pourtant largement favori, a été dominé dans l’engagement comme dans la précision. Les Springboks ont affronté les îles Fidji vainqueur des États-Unis 25-16 mercredi.
Autre surprise dans la poule C du favoris néo-zélandais. La Géorgie est venue à bout des îles Tonga 17-10 dans un match âpre et engagé. Le fait marquant de ce match, outre la victoire Géorgienne inattendue est l’entrée du demi de mêlée Vasil Lobzhanidze, 18 ans et plus jeune joueur à disputer une rencontre de coupe du monde. Dans l’autre match, La Nouvelle-Zélande s’est imposée face à l’Argentine 26-16. En difficulté face à une équipe redoutable, les All Blacks se sont imposés grâce à l’apport décisif de leurs remplaçants.
Enfin, dans la poule D, les deux favoris l’ont emporté. La France est venue à bout de l’Italie (32-10) sans être flamboyante mais avec sérieux et application. Face aux tricolores se dresseront les Irlandais, larges vainqueurs du Canada (50-7). A coup sûr, la confrontation entre les deux équipes sera décisive en vue de l’obtention de la première place du groupe.
La poule A, le "groupe de la mort" n’a pour le moment pas apporté de grosse surprise. Malgré leur fébrilité, les Anglais se sont imposés 35-11 face aux Iles Fidji en ouverture du tournoi. Il leur faudra hausser leur niveau de jeu s’ils veulent aller loin dans la compétition. Car face à eux se dresseront notamment l’Australie et le Pays de Galles. Si l’on ne peut juger du niveau des Australiens, qui n’ont pas encore disputé leur premier match dans la compétition, les Gallois eux semblent sur de leur force, comme en témoigne leur victoire écrasante (54-9) face à l’Uruguay à Cardiff.
En revanche le premier match de la poule B est le plus sensationnel de ce début de compétition (voir vidéo). Il a vu le Japon, qui n’avait gagné jusque là qu’un seul match en coupe du monde dans son histoire, prendre le dessus sur l’Afrique du Sud (32-34). Le vainqueur de l’édition 2007, pourtant largement favori, a été dominé dans l’engagement comme dans la précision. Les Springboks ont affronté les îles Fidji vainqueur des États-Unis 25-16 mercredi.
Autre surprise dans la poule C du favoris néo-zélandais. La Géorgie est venue à bout des îles Tonga 17-10 dans un match âpre et engagé. Le fait marquant de ce match, outre la victoire Géorgienne inattendue est l’entrée du demi de mêlée Vasil Lobzhanidze, 18 ans et plus jeune joueur à disputer une rencontre de coupe du monde. Dans l’autre match, La Nouvelle-Zélande s’est imposée face à l’Argentine 26-16. En difficulté face à une équipe redoutable, les All Blacks se sont imposés grâce à l’apport décisif de leurs remplaçants.
Enfin, dans la poule D, les deux favoris l’ont emporté. La France est venue à bout de l’Italie (32-10) sans être flamboyante mais avec sérieux et application. Face aux tricolores se dresseront les Irlandais, larges vainqueurs du Canada (50-7). A coup sûr, la confrontation entre les deux équipes sera décisive en vue de l’obtention de la première place du groupe.
Football
Grosse actualité footballistique avec le retour des coupes d’Europe.
La rentrée des clubs Français en coupe d’Europe fut ainsi timide mais loin d’être catastrophique. Si le PSG et l’OM sont les seuls clubs à avoir empoché une victoire, aucune défaite n’est à déplorer.
Le PSG s’est imposé contre Malmö, club formateur de sa star Suédoise Zlatan Ibrahimovic. Bien que le score (2-0) ne le reflète pas, Paris a dominé l’intégralité de la rencontre. Seule la maladresse de ses attaquants a empêché le score d’être plus conséquent. Dans le même temps son principal adversaire de poule, le Real Madrid s’est imposé 4-0 face au Shaktar Donetsk, avec notamment un but de l’attaquant français Karim Benzema.
L’autre club Français en lice, l’Olympique Lyonnais, n’a pas eu autant de réussite. L’OL s’est contenté du nul (1-1) face au FC Bruges malgré une seconde période passée en supériorité numérique. Le progrès est impératif dans une poule également composée du FC Valence et du Zénith St Petersburg, soit la plus homogène de la compétition.
Dans les autres groupes plusieurs surprises ont eu lieu. Le tenant du titre, le FC Barcelone n’a pu faire mieux que match nul (1-1) sur le terrain de l’AS Roma tandis que le dernier finaliste la Juventus de Turin s’est imposé de justesse face à Manchester City. Les clubs Anglais ont eu du mal lors de cette reprise puisque Manchester United et Arsenal se sont également inclinés, tous les deux sur le score de 2-1, respectivement face au PSV Eindhoven et au Dynamo Zagreb. Seul Chelsea a sauvé l’honneur en écrasant le Maccabi Tel Aviv (4-0).
En Europa League, le bilan est également positif pour les clubs français. L’Olympique de Marseille s’est largement imposé à Groningue (3-0), alors que dans le même temps, Bordeaux et Liverpool se neutralisaient sur le score de 1-1, tout comme l’AS Monaco qui se déplaçait chez les Belges d’Anderlecht. Enfin St Étienne, a domicile, n’est pas parvenu à vaincre les Norvégiens de Rosenborg et se séparent sur un score de deux buts partout.
La rentrée des clubs Français en coupe d’Europe fut ainsi timide mais loin d’être catastrophique. Si le PSG et l’OM sont les seuls clubs à avoir empoché une victoire, aucune défaite n’est à déplorer.
Le PSG s’est imposé contre Malmö, club formateur de sa star Suédoise Zlatan Ibrahimovic. Bien que le score (2-0) ne le reflète pas, Paris a dominé l’intégralité de la rencontre. Seule la maladresse de ses attaquants a empêché le score d’être plus conséquent. Dans le même temps son principal adversaire de poule, le Real Madrid s’est imposé 4-0 face au Shaktar Donetsk, avec notamment un but de l’attaquant français Karim Benzema.
L’autre club Français en lice, l’Olympique Lyonnais, n’a pas eu autant de réussite. L’OL s’est contenté du nul (1-1) face au FC Bruges malgré une seconde période passée en supériorité numérique. Le progrès est impératif dans une poule également composée du FC Valence et du Zénith St Petersburg, soit la plus homogène de la compétition.
Dans les autres groupes plusieurs surprises ont eu lieu. Le tenant du titre, le FC Barcelone n’a pu faire mieux que match nul (1-1) sur le terrain de l’AS Roma tandis que le dernier finaliste la Juventus de Turin s’est imposé de justesse face à Manchester City. Les clubs Anglais ont eu du mal lors de cette reprise puisque Manchester United et Arsenal se sont également inclinés, tous les deux sur le score de 2-1, respectivement face au PSV Eindhoven et au Dynamo Zagreb. Seul Chelsea a sauvé l’honneur en écrasant le Maccabi Tel Aviv (4-0).
En Europa League, le bilan est également positif pour les clubs français. L’Olympique de Marseille s’est largement imposé à Groningue (3-0), alors que dans le même temps, Bordeaux et Liverpool se neutralisaient sur le score de 1-1, tout comme l’AS Monaco qui se déplaçait chez les Belges d’Anderlecht. Enfin St Étienne, a domicile, n’est pas parvenu à vaincre les Norvégiens de Rosenborg et se séparent sur un score de deux buts partout.
Cyclisme
Dimanche 21 septembre 2015 le contre-la-montre par équipe lançait les championnats du monde de cyclisme de Richmond (Virginie, États-Unis). Après son titre l’an dernier aux mondiaux de Ponferrada (Espagne), l’équipe BMC a réalisé le doublé. Dans le sillage de son coureur vedette Rohan Dennis, l’équipe américaine a parcouru les 38,8 kilomètres en 42’07’’97. Ce titre parachève une année couronné de succès pour l’équipe du milliardaire Suisse Andy Rhis avec des victoires notamment au Dauphiné Libéré, sur le Tour de France et à la Vuelta.
BMC devance l’équipe Belge Etixx-Quick Step pour 12 secondes. L’équipe menée par Tony Martin, composée de trois anciens champions du chrono par équipes (Kwiatkowski, Boonen, Terpstra) a dû se contenter de la place de dauphin malgré une moyenne de vitesse élevée, soit au dessus des 50 km/h.
C’est l’équipe Espagnole Movistar qui complète le podium, s’y incrustant pour la première fois. L’équipe menée par le Britannique Alex Dowsett termine à 30 secondes de la première place. Elle devance l’équipe Australienne Orica GreenEdge, second lors des derniers championnats du monde, de 23 secondes.
BMC devance l’équipe Belge Etixx-Quick Step pour 12 secondes. L’équipe menée par Tony Martin, composée de trois anciens champions du chrono par équipes (Kwiatkowski, Boonen, Terpstra) a dû se contenter de la place de dauphin malgré une moyenne de vitesse élevée, soit au dessus des 50 km/h.
C’est l’équipe Espagnole Movistar qui complète le podium, s’y incrustant pour la première fois. L’équipe menée par le Britannique Alex Dowsett termine à 30 secondes de la première place. Elle devance l’équipe Australienne Orica GreenEdge, second lors des derniers championnats du monde, de 23 secondes.
Tennis
C’est un petit évènement qui a eu lieu cette semaine. La Belgique s’est qualifiée pour la finale de la coupe Davis, niveau qu’elle n’avait pas connu depuis… 1904! Bien menée par le 15e joueur ATP David Goffin, qui a remporté ses deux confrontations, les Belges sont venus à bout de l’équipe d’Argentine (3-2). C’est Steve Darcis, vainqueur de Federico Delbonis (6-4, 2-6, 7-5, 7-6) qui a apporté le point décisif à son équipe.
La Belgique affrontera, du 27 au 29 novembre prochain, l’équipe britannique. Absente de la finale depuis 1978, la Grande-Bretagne a écarté l’équipe australienne grâce au 3e joueur au classement ATP, Andy Murray. Celui-ci a gagné ses deux matchs en simple et a également pris victorieusement part au double. Fatigué, il domine tout de même Bernard Tomic lors du match décisif (7-5, 6-3, 6-2).
En ce qui concerne l’équipe de France, éliminée en quart de finale par la Grande-Bretagne, les mouvements ont eu lieu en coulisse. Le capitaine de l’équipe de France, Arnaud Clément a été démis de ses fonctions par la Fédération Française de Tennis (FFT). Pour le remplacer, celle-ci a nommé Yannick Noah, qui a déjà occupé deux fois ce poste pour deux succès (1991 et 1996).
La Belgique affrontera, du 27 au 29 novembre prochain, l’équipe britannique. Absente de la finale depuis 1978, la Grande-Bretagne a écarté l’équipe australienne grâce au 3e joueur au classement ATP, Andy Murray. Celui-ci a gagné ses deux matchs en simple et a également pris victorieusement part au double. Fatigué, il domine tout de même Bernard Tomic lors du match décisif (7-5, 6-3, 6-2).
En ce qui concerne l’équipe de France, éliminée en quart de finale par la Grande-Bretagne, les mouvements ont eu lieu en coulisse. Le capitaine de l’équipe de France, Arnaud Clément a été démis de ses fonctions par la Fédération Française de Tennis (FFT). Pour le remplacer, celle-ci a nommé Yannick Noah, qui a déjà occupé deux fois ce poste pour deux succès (1991 et 1996).
F1
Dimanche 21 avait lieu la 12e manche des championnats du monde de Formule 1 avec le Grand Prix de Singapour. Elle a été remportée par l’Allemand Sebastien Vettel, qui a signé sa 42e victoire en carrière, la troisième cette saison. Le quadruple champion du monde a ainsi dépassé la légende Brésilienne Senna, qui était resté bloqué à 41 victoires. Le pilote de l’écurie Ferrari se replace surtout dans la course au titre mondial, mettant la pression sur ses concurrents Lewis Hamilton et Nico Rosberg, qui le devancent au classement général de respectivement 8 et 49 points.
Auteur d’une course maîtrisée durant laquelle il a passé 61 tours en tête, le pilote allemand veut encore croire au titre mondial. Par ailleurs, cette course, marquée par l’abandon du leader au classement général Lewis Hamilton dès le 28e tour, a vu le pilote australien David Ricciardo terminer à la place de dauphin pour la première fois cette saison.
Auteur d’une course maîtrisée durant laquelle il a passé 61 tours en tête, le pilote allemand veut encore croire au titre mondial. Par ailleurs, cette course, marquée par l’abandon du leader au classement général Lewis Hamilton dès le 28e tour, a vu le pilote australien David Ricciardo terminer à la place de dauphin pour la première fois cette saison.